Le Prix du Développement durable de la Province de Hainaut récompense des initiatives hainuyères qui répondent au mieux aux 4 piliers du développement durable, qui sont le social, l’environnemental, l’économique et la participation citoyenne.
Tout commence par un réseau de repérage constitué par différentes Institutions provinciales, Intercommunales, Universités hainuyères, associations ou encore opérateurs économiques. Ce réseau transmet à Hainaut Développement, l’Institution coordinatrice du Prix Hainaut horizons, le nom d’entreprises, d’associations, de communes ou de centres qui, dans leur gestion et leur travail quotidiens, rencontrent les 4 piliers de développement durable. Ensuite, ces « repérés » sont contactés et peuvent faire le choix de concourir pour le Prix Hainaut horizons en renvoyant leur dossier de candidature.
Un jury indépendant de 5 experts en Développement durable, est alors constitué pour choisir les 3 finalistes selon une grille de cotation de critères pré-déterminés parmi les dossiers de candidature reçus.
Lors de la Cérémonie de remise de prix, qui se déroulera le mardi 26 novembre, 3 prix sont décernés:
Cette année les finalistes retenus sont:
L’Elevage de la Petite Suisse à Lompret
La Cour des dames à Obourg
L’Envol – Ressourceries à Soignies
Vous pouvez désormais voter pour votre favori sur: https://www.hainauthorizons.be/
Ce Prix Hainaut horizons est organisé par la Province de Hainaut grâce à l’implication de 10 institutions provinciales, et ce à différents degrés: Hainaut Développement, le Service Communication, le Service stratégie et Supracommunalité, le Service du Directeur général, Hainaut Tourisme, Hainaut Analyses, Hainaut Enseignements, le CARAH et HIT.
Ce jeudi 24 octobre, l’équipe du WorkPackage dédiée aux données socio-économiques a lancé ses travaux dans les locaux de Hainaut Développement.
Au programme ? Un atelier collaboratif en plein air sous un magnifique soleil ☀️, où nous avons commencé à définir l’arborescence transfrontalière des données socio-économiques.
Grâce à cette journée d’échanges fructueux, nous avons jeté les bases d’une approche commune, qui permettra de mieux comprendre les enjeux clés de nos territoires et de développer des outils d’aide à la décision au service de la zone de coopération transfrontalière France-Wallonie-Vlaanderen
La Ville de Mons a mis en place deux dispositifs pour stimuler son activité commerciale et réduire la vacance commerciale.
Le premier dispositif est celui du Fonds d’impulsion (https://www.mons.be/vivre-a-mons/economie/commerces/fonds-dimpulsion), qui soutient l’installation de commerces qualitatifs dans les zones d’action prioritaires de Mons et ses environs. Les lauréats peuvent recevoir une prime au loyer dégressive sur quatre années (pour un maximum de 30.000€ la première année) ainsi qu’une prime à l’installation de maximum 10.000€ pour pouvoir effectuer des travaux d’aménagement dans leur cellule commerciale. Cette aide vise à encourager l’implantation de commerces originaux et répondant aux besoins commerciaux identifiés.
Le second dispositif est celui de la Maternité commerciale (https://www.mons.be/vivre-a-mons/economie/commerces/maternites-commerciales ), par lequel la Ville a racheté et rénové des bâtiments commerciaux, afin de les mettre à disposition de porteurs de projets qui veulent tester leur concept commercial au travers d’un incubateur. Les projets retenus bénéficient d’un loyer réduit par rapport aux prix du marché, avec des réductions progressives sur cinq ans (de -75% la première année à -15% la cinquième). Ce programme cible des entrepreneurs ayant des concepts commerciaux qualitatifs, innovants et complémentaires au tissu commercial existant.
Ces deux initiatives sont au cœur de la stratégie de la Ville pour revitaliser les quartiers commerçants, attirer des concepts novateurs et favoriser la création d’emplois durables.
Soutenir, aider, conseiller les entrepreneurs et les TPE/PME restent la priorité d’Hainaut Développement. Chaque mois, une nouvelle thématique vous est proposée et chaque session d’information se clôture par un brunch où chacune et chacun se retrouve pour échanger.
Le développement des entreprises, c’est certainement, à un moment, pouvoir décrocher des marchés à l’international. Apporter une plus-value à notre économie Wallonne, ça se paie… et donc, de nombreuses aides sont à pourvoir! Pourquoi encore hésiter?
Marie-Christine THIRY, Directrice des incitants financiers à l’AWEX a pu présenter la nouvelle réforme des incitants financiers à destination des entrepreneurs wallons. Conférence organisée une fois de plus avec nos partenaires Avomarc, Idea et Synergie.
Quelles soient petites ou grandes, l’Awex est aux côtés des entreprises qui souhaitent se développer à l’international et les accompagne dans toutes étapes.
Analyses de marchés, aide logistique, aide au marketing, aide juridique bien entendu, … l’Awex est bien là pour vous aider au démarrage de votre projet, tout en s’appuyant sur des consultants labélisés.
Quelles sont les conditions nécessaires pour bénéficier de ces aides?
Il suffit tout simplement de posséder un N° d’entreprise dans la Banque Carrefour des Entreprises, et d’avoir son siège d’exploitation principal en Wallonie.
Bien entendu, l’entreprise candidate doit avoir l’ambition de développer un projet à l’international et pouvoir prétendre à apporter une valeur ajoutée à l’économie wallonne par ses retombées.
Enfin, avoir obtenu un score minimum au diagnostic de maturité à l’internationalisation délivré par l’Awex.
Les aides de l’Awex en résumé c’est :
Vous hésitez encore? Rendez-vous sur https://www.awex-export.be/fr/aides-et-subsides
Són HUYNH-CONG
En juin 2024, la Belgique a demandé un financement du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation en faveur des travailleurs licenciés (FEM) pour aider des travailleurs de la Région wallonne licenciés par Match-Smatch à trouver un nouvel emploi. Bon nombre des licenciements concernent des travailleurs peu qualifiés, âgés de 50 ans ou plus, qui ont généralement plus de difficultés à trouver un emploi sur le marché du travail wallon.
Le FEM contribuera à payer des services de conseil, une aide à la recherche d’emploi et une formation professionnelle, numérique et linguistique. En outre, les travailleurs licenciés peuvent recevoir des conseils sur la création de leur propre entreprise et bénéficier d’aides au démarrage d’un montant maximal de 15 000 EUR. Le train de mesures contient également des incitations à l’embauche pour les entreprises qui recrutent d’anciens travailleurs de Match-Smatch. Des allocations supplémentaires sont prévues pour les travailleurs participant à des activités de recherche d’emploi, de formation et d’éducation, ainsi qu’un soutien aux travailleurs indépendants au cours des premiers mois de la création de leur entreprise.
Pour Nicolas SCHMIT, Commissaire à l’Emploi et aux Droits sociaux: “Le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation fait partie des héros méconnus de l’UE. Il apporte un soutien financier essentiel aux travailleurs lorsqu’ils sont les plus vulnérables. La décision adoptée, ce jour, aidera 365 travailleurs licenciés du commerce de détail en Wallonie à traverser le difficile processus de transition professionnelle. Elle leur permettra d’acquérir de nouvelles compétences, d’améliorer leurs perspectives de carrière ou même, de lancer leur propre entreprise”.
Le coût total de ces mesures est estimé à 3,1 millions d’euros, dont 85 % (2,7 millions d’euros) sont couverts par le FEM et les 15 % restants (469 688 EUR) financés par la Région wallonne. L’aide aux travailleurs éligibles apportée par les autorités belges a débuté peu de temps après les licenciements.
La proposition de la Commission doit maintenant être approuvée par le Parlement européen et le Conseil.
Contexte
En 2022, Match-Smatch a mis en œuvre un plan d’action visant à réduire les pertes et à rétablir la stabilité financière, sans succès. Afin d’éviter de nouvelles pertes, Match-Smatch a vendu deux tiers de ses magasins à divers détaillants; elle a néanmoins licencié les salariés des magasins invendus et du siège.
La Belgique a demandé un cofinancement du FEM pour aider les travailleurs licenciés en Wallonie (notamment dans les provinces de Hainaut, Liège et Namur), à la demande de la Région wallonne.
Comme prévu dans le règlement relatif au FEM pour la période 2021-2027, le Fonds soutient les travailleurs licenciés et les travailleurs indépendants qui ont perdu leur activité en raison de restructurations de grande ampleur imprévues.
Depuis 2007, le FEM a octroyé 696 millions d’euros dans 180 cas, aidant ainsi plus de 169 000 personnes dans 20 Etats membres. Les mesures soutenues par le FEM viennent en complément des mesures actives du marché du travail mises en œuvre à l’échelon national.
Plus d’infos
- Communiqué de presse
- Proposition de la Commission concernant l’aide du FEM aux travailleurs licenciés chez Match-Smatch, en Belgique
- Fiche d’information sur le FEM
- Site web du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation
Source: Actualités REP Belgique
La création d’une entreprise d’économie sociale peut être énergivore et pleine de défis. Avez-vous pensé à toutes les étapes nécessaires ?
L’appel à candidatures pour le programme d’accompagnement collectif “iES! we start“, destiné aux porteurs de projets en économie sociale en phase de pré-création vient d’être annoncé.
iES ! est l’incubateur wallon de l’économie sociale. Il incarne la « porte d’entrée », physique et digitale, pour l’économie sociale en Wallonie en offrant une série de services gratuits aux porteurs de projets et entrepreneurs sociaux. Vous trouverez toutes les infos relatives à son offre de service sur le site https://i-es.be/.
Ce programme, organisé en collaboration avec les Agences conseils, débutera en janvier 2025 et s’étendra sur une période de 6 mois pour accompagner et soutenir les porteurs de projet dans leurs initiatives d’entrepreneuriat social. L’appel à projet est ouvert jusque fin novembre.
“iES! we start“ proposera 6 modules de formation. Il inclura également des séances d’intervision, un accompagnement individuel, des visites d’entreprises, des rencontres avec des experts et la possibilité de consulter des spécialistes pour accélérer le développement des projets.
Toutes les infos sur le programme et l’appel à projets sont disponibles ici https://i-es.be/nos-programmes-daccompagnement/ies-we-start/
CREDAL / Febecoop Wallonie-Bruxelles / Financité / Propage-s / SAW-B, Solidarité des Alternatives Wallonnes et Bruxelloises / Step Entreprendre / SYNECO Agence conseil en économie sociale / Acteurs de l’économie sociale
Pourquoi vous devriez vous lancer dans les Marchés publics? Une séance info organisée par la Cellule Entreprise d’Hainaut Développement, en partenariat avec Synergie et Embuild Hainaut.
Si vous souhaitez développer votre clientèle et diversifier vos opportunités commerciales; que vous soyez une petite, moyenne ou grande entreprise, ou même indépendant, la commande publique représente une opportunité non négligeable d’étoffer sa clientèle et de faire des affaires.
Dans ce cas, ne laissez pas passer cette opportunité d’explorer le monde des marchés publics !
Clémentine CANARD, juriste chez Hainaut Développement, s’emploiera pour encourager les entrepreneurs à participer à ses formations (gratuites) dans le but de rendre accessible la commande publique au plus grand nombre.
Rejoignez ses ateliers participatifs tous les mois et découvrez les 2 modules dont l’initiation aux Marchés publics et l’utilisation de la plateforme e-Procurement. Car ne l’oubliez pas : 1 euro d’argent public dépensé, c’est 1 marché public!
Les procédures administratives peuvent paraître complexes… C’est l’occasion de les démystifier ensemble. Quant à ladite plateforme “e-Procurement”, Clémentine n’hésite pas à la comparer à l’application de rencontres “Tinder” pour les entrepreneurs. Vous créez votre profil le plus attractif, et si “match” il y a, ce sera peut-être le début d’une belle histoire d’amour et de collaboration pour votre entreprise.
Mais plus sérieusement, cette plateforme officielle permet d’éviter de nombreuses procédures papiers ou mails. Elle permet surtout de rechercher des marchés et de pouvoir soumissionner.
Le contexte actuel est assez favorable pour TPE. Ces dernières sont bien placées pour les aides disponibles et le gouvernement leur donne davantage de chances de remporter les marchés afin de les soutenir.
Barbara lievin et Jean Noël druart, présents lors de cette séance info, n’hésitent pas à témoigner de tous les bénéfices retirés de leur expérience des formations proposées et de l’accompagnement reçu par la Cellule Marché publics d’Hainaut Développement.
Barbara explique que pendant la crise Covid, il y a eu une baisse significative de la clientèle. Elle a participé aux ateliers de Marchés publics donné par notre oratrice. Via son entreprise de Graphisme “One Eleven”, Barbara a postulé dans commune pour un marché public auquel elle a soumissionné et l’a remporté… alors qu’elle est une TPE… ou elle est seule employée. C’est donc possible et motivant.
Quels conseils aux autres? On n’a rien à perdre. C’est plus de boulot au niveau administratif, mais une fois que le dossier est fait. On a plus à gagner qu’à perdre. Il ne faut pas rester avec une frustration.
Il faut voir à son échelle, elle soumissionne un marché à la fois. Elle reçoit par mail les offres dans son secteur.
Enfin, Jean Noël qui est Administrateur de La PASSION DU BOIS (menuiserie artisanale – qui travaille avec des apprentis Compagnons venant de France – avec d’anciennes machines et où le personnel est nécessaire pour leur utilisation), en restauration du patrimoine avec notamment comme clients des communes ou des fabriques d’église. Ils entrent en plein dans les conditions pour soumissionner aux Marchés publics. Ils sont avant tout sous-traitants… et ça permet de faire parler de soi autant que les plus grands!
La formation a permis de découvrir la plateforme…, assez compliquée pour une personne non avertie et dont l’utilisation peut causer un certain stress. HD a permis d’introduire notre première soumission à la Ville de Mons. Ça vaut la peine de le faire. Le travail est reconnu par l’entité publique.
Sans cette séance théorique et pratique… quid? Ce n’est pas impossible mais c’est compliqué. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide J
La Cellule Marchés publics vous propose également des accompagnements individuels sur rdv pour tous secteurs confondus (téléphone, mail également).
N’hésitez pas à nous rencontrer: www.marchespublics-pme.be
Són HUYNH-CONG
Galimmo lance la deuxième édition du prix de l’Engagement Durable pour accélérer la collaboration avec des entrepreneurs sociaux au sein de ses shopping centers.
Il y a 3 catégories de prix :
150 000€ de dotation à la clé à répartir entre les lauréats.
En fonction des besoins des lauréats et de la maturité des projets, cette dotation prendra la forme d’un local commercial au sein du centre, d’un espace ponctuel sous format kiosque, d’une campagne de communication, d’une aide financière jusqu’à 10 000€ et du mentorat d’un directeur de centre.
Grâce à l’édition de 2023, trois entrepreneurs ont développé leurs projets dans un centre Galimmo où des centaines des milliers de personnes font leurs courses chaque année.
Pour cette troisième édition, 6 localisations possibles : Bruxelles, Mons, Charleroi, La Louvière, Liège, Arlon.
Vous avez un projet qui agit sur la mobilité douce, l’économie circulaire & le commerce responsable ou le bien vieillir ?
N’hésitez plus et candidatez au prix de l’Engagement Durable
Plus d’informations :➡ https://prix-engagementdurable-galimmo.be
A l’occasion de la Semaine européenne de la Mobilité, EUROPE DIRECT Hainaut vous propose de découvrir Vhello, le “réseau à points-nœuds” créé par le service de la Province de Hainaut – Hainaut Tourisme.
Le réseau points-nœuds est un réseau cyclable balisé constitué d’un ensemble de tronçons faisant en moyenne 5 à 8 km de longueur et répondant à des caractéristiques bien déterminées.
Sur le terrain, chaque intersection (point-nœud) du réseau est identifiée par un numéro à deux chiffres. Les balises, sous forme de numéro, indiquent les points-nœuds les plus proches et la direction à suivre pour les rejoindre.
Concrètement, sur le réseau, vous rencontrerez deux types de balise:
- une directionnelle comportant un numéro et une flèche indiquant la direction à suivre pour rejoindre le carrefour identifié par ce point-nœud;
- une autre de rappel, qui reprend le numéro de point-noeud dans un cercle et une flèche indiquant la direction à suivre pour atteindre l’intersection suivante, précisant parfois la distance restant à parcourir;
Chaque panneau mentionne le nom du réseau et de son gestionnaire, un numéro d’identification du panneau, ainsi qu’un numéro de téléphone, une adresse mail et/ou un site web.
Pour préparer son itinéraire, l’usager note dans l’ordre la liste des points et suit sur le terrain les balises numérotées. Il peut donc définir lui-même son parcours en fonction de la longueur souhaitée, en boucle ou en ligne, en notant la succession de numéros qu’il doit suivre.
Dimanche 15 septembre à 14h00, nous vous proposons de nous rejoindre pour découvrir un circuit de +/- 2h30 aux alentours de Mons.
Programme:
Programme:
- 13h30 rassemblement à Mons – n°1 rue de la Réunion (Place du chapitre)
- 14h00 Départ
- Parcours découverte de 17km en 2 h, en compagnie d’un guide de VisitHainaut – service de Hainaut Tourisme :
- 16h00 (+/-) Retour à Mons ou un café sera offert aux participants.
Vous êtes intéressé?
Envoyez-nous un mail avec vos Nom/Prénom/code postal/n° de Gsm à:
Plus d’info sur le réseau points-nœuds:
La loi européenne sur l’IA est entrée officiellement en vigueur le 1er août dernier. Ce règlement contient une série de mesures visant à rendre les systèmes d’IA plus sûrs et plus fiables, afin que les Européens puissent profiter des opportunités.
En 2021, la Commission européenne a présenté pour la première fois sa proposition de législation sur l’IA. Cette loi vise à créer un marché intérieur harmonisé pour l’IA dans l’UE, à stimuler l’adoption de cette technologie et à créer un environnement favorable à l’innovation et à l’investissement.
Plus précisément, la législation sur l’IA introduit une définition de l’IA basée sur “le risque”. Ainsi, l’UE classera les systèmes d’IA en fonction des catégories ci-dessous. Dans chaque catégorie, un ensemble de règles s’appliquera, auxquelles les systèmes d’IA devront se conformer:
- Les systèmes d’IA présentant un risque minimal: les systèmes tels que les filtres de recommandation et les filtres anti-spam n’ont aucune obligation.
- Les systèmes d’IA présentant un risque spécifique en matière de transparence: les chatbots doivent informer les utilisateurs qu’ils communiquent avec une machine, et les contenus générés par l’IA (tels que les deepfakes) doivent être clairement déclarés.
- Les systèmes d’IA présentant un risque élevé: ces systèmes, tels que les systèmes d’IA pour le recrutement ou l’évaluation des prêts, doivent se conformer à des réglementations strictes, par exemple des normes strictes en matière de qualité des ensembles de données, d’informations claires pour les utilisateurs et de cybersécurité.
- Les systèmes d’IA présentant un risque inacceptable: les systèmes qui menacent les droits fondamentaux, tels que la manipulation du comportement (par l’intermédiaire de jouets, par exemple), la reconnaissance des émotions ou le “social scoring” par les gouvernements, sont interdits.
La législation contient également des règles pour les modèles d’IA généraux, qui exécutent des tâches à multiples facettes telles que la génération de textes. Pour ces systèmes, le règlement garantit la transparence et surveille les risques potentiels.
Prochaines étapes
Les États membres ont jusqu’au 2 août 2025 pour désigner les autorités nationales chargées de faire appliquer les règles en matière d’IA et d’assurer la surveillance du marché. Au niveau européen, le Bureau de l’IA de la Commission est le principal organe chargé de la mise en œuvre et de l’application de la législation en matière d’IA. Il est assisté par trois organes consultatifs: le Conseil européen de l’IA, un groupe scientifique d’experts indépendants et un forum consultatif.
La majorité des règles de la législation sur l’IA commencera à s’appliquer le 2 août 2026. Toutefois, les interdictions des systèmes d’IA considérés comme présentant un risque inacceptable s’appliqueront déjà après six mois, tandis que les règles applicables aux modèles d’IA dits à usage général s’appliqueront après 12 mois.
Pour combler la période de transition avant la mise en œuvre complète, la Commission a lancé le pacte sur l’IA. Cette initiative encourage les développeurs d’IA à adopter volontairement les principales obligations de la législation sur l’IA avant les délais fixés par la loi.
La Commission prépare également des lignes directrices pour expliquer comment appliquer la législation sur l’IA et pour faciliter l’utilisation d’instruments de corégulation comme les normes et les codes de bonnes pratiques. La Commission a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour participer à l’élaboration du premier code de bonnes pratiques général en matière d’IA, ainsi qu’une consultation multipartite donnant la possibilité à toutes les parties prenantes d’avoir leur mot à dire sur le premier code de bonnes pratiques au titre de la législation sur l’IA.
Contexte
Le 9 décembre 2023, la Commission s’est félicitée de l’accord politique sur la législation sur l’IA. Le 24 janvier 2024, la Commission a lancé un ensemble de mesures visant à soutenir les jeunes pousses et les PME européennes dans le développement d’une IA digne de confiance. Le 29 mai 2024, la Commission a dévoilé le bureau de l’IA. Le 9 juillet 2024, le règlement modifié de l’entreprise commune EuroHPC est entré en vigueur, permettant ainsi la création d’usines d’IA. Cela permet d’utiliser des supercalculateurs d’IA dédiés à la formation de modèles d’IA à usage général (GPAI).
Plus d’info
- Communiqué de presse
- Approche européenne de l’intelligence artificielle | Bâtir l’avenir numérique de l’Europe (europa.eu)
- Intelligence artificielle — Q&A
Source: Actualités REP Belgique