MicroStart est fier d’annoncer son nouveau partenariat avec Donstiennes Reconversion située à Thuin, a.s.b.l. active dans l’insertion socio-professionnelle des habitants de la région thudinienne.
Leader belge du microcrédit professionnel, microStart a été lancé en 2011 sous l’impulsion de l’Adie avec le soutien de BNP Paribas Fortis et du FEI.
Dans le cadre de ce partenariat, microStart met à disposition des (futurs) microentrepreneurs de l’arrondissement de Thuin 100.000€ sous forme de prêts d’honneur (prêts à 0%).
Les communes concernées sont : Thuin, Anderlues, Beaumont, Chimay, Erquelinnes, Froidchapelle, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Lobbes, Merbes-le-Château, Momignies et Sivry-Rance.
Le prêt d’honneur est un prêt sans intérêt ni garantie qui vient compléter un microcrédit à hauteur d’un tiers du montant au maximum (avec un plafond de 5.000€).
Le prêt d’honneur permet également une franchise de remboursement allant jusqu’à 24 mois, permettant ainsi à l’entrepreneur de disposer de liquidité à moindre coût.
Si vous êtes intéressé, prenez un rendez-vous par téléphone ou en ligne (+32 71 96 09 87 ou hainaut@microstart.be)
En tant que PME, vous pouvez bénéficier du programme de subventions « Ideas Powered for Business » initié par la Commission européenne et l’Office de l’Union européenne pour la Propriété Intellectuelle (EUIPO) en collaboration avec les offices nationaux de propriété intellectuelle.
Ce fonds offre un soutien financier sous la forme de chèques de propriété intellectuelle ou « chèques PI ». Ces chèques permettent le remboursement partiel du coût des services de pré-diagnostic en matière de PI (« IP scan » – service 1 du programme) et/ou des demandes de marques et dessins ou modèles (service 2 du programme).
Pour le service 1: 75 % de réduction sur le service de pré-diagnostic en matière de PI (IP scan)
Les services de pré-diagnostic en matière de propriété intellectuelle sont des services qui analysent, pour le compte d’une entreprise, quelles actions relatives aux droits de propriété intellectuelle peuvent être appropriées. Ils sont essentiels à l’élaboration de la stratégie d’une PME en matière de propriété intellectuelle.
Le coût du pré-diagnostic PI s’élève à 1 500 € TVAC et vous pouvez bénéficier d’un remboursement allant jusqu’à 75 %.
Pour le service 2: 50 % de réduction sur les taxes pour les demandes de marques et de dessins ou modèles
Les PME peuvent aussi bénéficier de 50 % de réduction sur les taxes de base pour le dépôt des demandes de marques et de dessins ou modèles nationaux (dont le Benelux) et de l’Union européenne.
Chaque PME peut recevoir un remboursement maximal de 1 500 euros (services 1 et 2).
Les candidatures sont à introduire du 1er au 31 octobre 2021 via le site de l’EUIPO.
Plus d’infos:
https://economie.fgov.be/fr/themes/propriete-intellectuelle/innovation-et-propriete/dynamisez-votre-entreprise
patlibhainaut@umons.ac.be – +32 65 374 775
Véritables poumons sociaux et économiques des villes et communes, les centres-villes ont profondément changé de visages ces dernières années. Certains ont effectué une mue urbanistique importante, d’autres ont retrouvé un nouveau souffle commercial alors que d’autres, encore, peinent à quitter l’ornière de leur déclin. Autant de situations différentes mais avec un point commun: les centres-villes restent au cœur des stratégies et des préoccupations de redéploiement économique, notamment pour les grandes entités où les centres-villes représentent des pôles économiques majeurs aux retombées importantes. En Hainaut, l’enjeu est d’autant plus important que la province concentre, sur son territoire, 5 des 8 grandes villes wallonnes de plus de 50 000 habitants. Et pour assurer l’avenir des centres-villes, de nombreux outils ont été mis en place.
Wallonie commerce
Face aux défis que représente son développement commercial et, singulièrement, le développement commercial en centre-ville, la Région wallonne a décidé de l’ensemble des acteurs actifs dans ce domaine au sein d’une stratégie commune. C’est ainsi qu’est née, en 2017, la plateforme Wallonie commerce. Un outil piloté par l’AMCV, l’Association du Management de Centre-Ville. Une association pionnière dans la gestion de centre-ville.
Via différents partenaires, Observatoire du Commerce, le Schéma régional de Développement commercial, Wallonie Commerce ambitionne d’apporter un soutien concret et pragmatique aux commerçants face aux différents défis qui sont les leurs dans le maintien et le développement de leurs activités. Elle vise également à créer un environnement propice à un développement commercial de qualité sur l’ensemble du territoire wallon. Et pour y parvenir, elle peut s’appuyer sur un large portefeuille d’actions. Des actions concrètes en faveur du commerce qui sont pilotées par des acteurs de terrain. Au contact direct des réalités propres à chaque centre-ville. Du soutien à la création de commerces en passant par des aides à la transmissions d’entreprises jusqu’à un accompagnement à la transformation numérique, les dispositifs sont nombreux.
Ayant son siège social à Charleroi et son site d’exploitation à Mons, l’association possède plus de 20 ans d’expérience en gestion de centre-ville. L’AMCV accompagne les villes dans la mise en œuvre de solutions opérationnelles et pragmatiques pour dynamiser et promouvoir leur territoire. Initiatrice du concept de gestion de centre-ville en partenariat public-privé en Belgique, l’AMCV travaille de concert, depuis 1997, avec les autorités publiques locales, régionales, fédérales, européennes et internationales sur l’ensemble des thématiques liées au centre-ville. C’est notamment l’AMCV qui a, en collaboration avec la Région wallonne, lancé le projet pilote de gestion de centre-ville via 16 villes partenaires. En 2016, l’AMCV a contribué à l’élaboration du Plan wallon de redynamisation du commerce de centre-ville. Un plan qui a, notamment, donné naissance à Wallonie Commerce.
CREASHOP
CREASHOP consiste à accorder des primes pouvant financer jusqu’à 60 % des frais d’aménagement liés à l’ouverture d’un nouveau commerce (avec un plafond de 6 000 €), à condition qu’il réponde à certains critères de qualité et de localisation. L’objectif essentiel est de soutenir l’éclosion d’un commerce de qualité, tout en luttant contre les cellules commerciales vides. Le premier appel à projets a été lancé en 2017 auprès des Pôles urbains FEDER et des villes disposant d’une asbl de gestion centre-ville, à savoir en Hainaut: Charleroi, Châtelet, Dour, La Louvière, Mons, Mouscron et Tournai. Pour cette première phase, la Wallonie a alloué un budget global de 1 200 000 euros.
A Mons, par exemple, la ville a reçu un subside de 25 000 euros pour la création de nouvelles boutiques et la ville a établi deux zones prioritaires: l’axe de la gare (composé de la rue des Capucins, la rue de la petite Guirlande, la rue Rogier, la place Louise et la rue Léopold II) et pour lequel la volonté est d’implanter des magasins sur le thème de la multiculturalité. Le second est le triangle formé par la rue de la Clef, la rue d’Havré et la rue du Hautbois (avec une partie de la rue de Houdain).
En 2020, le projet CREASHOP a permis de soutenir 157 projets pour un montant global de 957 000 euros. Parmi les commerces retenus depuis le lancement de ce premier appel à projets en 2017, on déplore 25 commerces qui ont fermé et 2 qui n’ont jamais ouvert leurs portes. L’ensemble est donc globalement positif.1
Fort du succès de ce premier appel à projet, le Gouvernement wallon a décidé d’élargir le dispositif et d’aller au-delà des 16 pôles urbains majeurs de Wallonie. Ainsi, 35 nouvelles villes et communes considérées comme des sous-bassins de consommation ont été retenues pour intégrer CREASHOP Plus. En Hainaut, Ath, Binche, Chimay, Lessines, Péruwelz et Soignies sont concernées.
Réseau Centres-Villes Wallonie
Un peu avant le cap de l’an 2000, de nouvelles venues sont arrivées dans le paysage des centres-villes wallons: les asbl de Gestion Centre-Ville. Créées à partir de 1997 avec le concours de l’AMCV, ces asbl ont pour but de renforcer la promotion, l’animation et le développement durable d’un centre-ville. Pour cela, elle regroupe les acteurs publics et privés de son centre-ville dans un partenariat local. Un principe unique en son genre lors de sa création et qui, en Hainaut, concerne Charleroi, Châtelet, Dour, La Louvière, Mons, Mouscron et Tournai.
Concrètement, les asbl de Gestion Centre-Ville disposent d’une cellule exécutive composée, au minimum, d’un manager, le cas échéant, d’un adjoint et, en fonction des besoins, de stewards et d’ouvriers urbains. Ces personnes sont engagées par l’association sous contrat de travail par le biais d’aides à l’emploi.
Opérateur aux multiples casquettes, la Gestion Centre-Ville peut remplir un grand nombre de missions:
• renforcer la compétitivité du centre-ville et attirer des investisseurs,
• collaborer à l’implantation d’activités commerciales en ville,
• améliorer le cadre de vie urbain et le cadre d’achat,
• assurer une gestion optimale du domaine public,
• améliorer l’animation du centre-ville,
• collaborer à renforcer la propreté du centre-ville et le sentiment de sécurité,
• répondre aux aspirations de tous les usagers du centre-ville,
• favoriser la création de nouveaux emplois, métiers ou services.
Et, pour assurer la cohésion des 14 asbl Gestion Centre-Ville wallonnes, en 2019, le réseau Centres-Villes Wallonie a été mis sur pied. Une plateforme commune qui a principalement pour but l’échange des informations et la mutualisation d’expériences de terrain. Des échanges peuvent s’appuyer sur les plus de 20 ans d’expériences acquises par les différentes asbl depuis leur création.
Les Agences de Développement local
Si les grands centres urbains peuvent compter sur leur asbl Gestion Centre-Ville ou sur d’autres services communaux ou paracommunaux pour dynamiser leur centre-ville, les plus petites entités ont recours aux Agences de Développement local.
C’est ainsi qu’ont vu le jour, à la fin des années 90, une soixantaine d’agences-pilotes de développement local, opérationnelles sur l’ensemble du territoire wallon. Le dispositif a ensuite été pérennisé par le décret du 25 mars 2004, relatif à l’agrément et à l’octroi de subventions aux Agences de Développement local et par l’arrêté du Gouvernement wallon du 15 février 2007 permettant l’exécution de ce décret.
L’Agence de Développement local (ADL) a pour objectif d’initier et de coordonner des actions partenariales entre acteurs privés, publics et associatifs menant à la création d’activités économiques et d’emplois durables sur son territoire.2
Des Agences de Développement local qui sont accessibles aux communes ou regroupements de communes de moins de 40 000 habitants. Les missions des ADL sont détaillées dans un décret:
• réunir l’ensemble des acteurs locaux dans un partenariat de développement local;
• initier et animer ce partenariat qui associe les pouvoirs publics, les secteurs privés et associatifs sur le territoire de la commune ou des communes associées;
• identifier la nature des besoins et des potentialités locales en tenant compte des aspects économiques de la création d’emplois;
• déterminer, dans le plan d’actions, les objectifs prioritaires et mettre en œuvre ceux-ci;
• susciter et coordonner les actions partenariales définies dans le plan d’action;
• utiliser prioritairement les ressources et le savoir-faire en vue de développer les capacités d’entreprises du territoire communal et de maintenir ou développer l’emploi durable;
• articuler le développement local avec les autres outils et organes de développement territorial de niveaux communal, intercommunal, provincial, régional, fédéral et européen.
URBAN RETAIL
Les centres-villes wallons ont un grand ennemi commun: les cellules commerciales vides. Les stigmates d’un déclin que toutes les villes et communes tentent de combattre avec des succès divers. Les situations étant très différentes d’une ville à l’autre. Mais la tendance générale n’est pas à l’amélioration; les principaux centres-villes souffrant de la concurrence toujours plus grande des centres commerciaux installés en périphérie. Comme l’a encore rappelé l’AMCV dans son dernier rapport annuel paru en septembre 2020.
Pour tenter de contrer ce phénomène, le concept d’URBAN RETAIL a été lancé dans le cadre de Wallonie Commerce. Ainsi, la plateforme de pop-ups stores Urban Retail met en relation directe candidats-occupants et propriétaires de biens commerciaux situés dans les centres-villes wallons, afin d’y lancer une nouvelle dynamique.
Entièrement gratuit, sans frais, ni commission, cet outil mis en ligne à la disposition de tous, encourage la création d’activités commerciales nouvelle génération.
Et le principe est simple: mettre en relation le propriétaire d’une cellule commerciale vide et un porteur d’un projet, ou un intermédiaire comme une couveuse d’entreprise, une ADL ou une asbl de Gestion Centre-Ville.
Pour les propriétaires, elle offre une opportunité de mettre en avant leur bien, sans engagement et gratuitement. Pour les porteurs de projets, le concept leur permet de signer un bail court (3 mois) et de tester leur(s) produit(s) ou leur(s) service(s) en limitant les risques financiers liés à une occupation de plus longue durée.
Les maternités commerciales
Pour dépasser le stade du pop-up store ou magasin éphémère, de nombreuses communes se sont dotées de maternités commerciales. C’est-à-dire une surface qu’un néo entrepreneur ou commerçant va pouvoir occuper pour une durée définie, souvent maximum 5 ans, avec un loyer modéré et évolutif. Un processus qui permet, à la fois, d’accompagner l’éclosion de nouveaux commerces et, pour les villes, de donner une nouvelle vie à des locaux commerciaux inoccupés.
A Mons, par exemple, la ville dispose de 13 locaux commerciaux. Des lieux rachetés et rénovés via un financement des fonds FEDER.
A Soignies, la ville, via son ADL, met à disposition deux espaces de 60 m² en plein cœur du centre-ville.
L’Observatoire du Commerce
Mis en fonction en 2015, en parallèle du Schéma régional de Développement commercial, l’Observatoire du Commerce exerce une compétence consultative générale en matière de commerce en Wallonie. Composé de membres et d’experts sectoriels (environnement urbain, protection du consommateur, politique sociale et mobilité durable), l’Observatoire du Commerce remet des avis variés, tant sur des projets très concrets d’implantations commerciales que sur des schémas locaux ou régionaux, ainsi que sur des projets de décrets et d’arrêtés. L’Observatoire est l’un des organes consultatifs du Conseil économique, social et environnemental de Wallonie.
Encore parfois méconnu, l’Observatoire du Commerce est un outil précieux dans les stratégies de développement économique et commercial des villes et communes. Organisation apolitique, sa composition lui permet de prendre des décisions en dehors des influences partisanes. Son Président est actuellement le Directeur de l’UCM des arrondissements de Verviers et de Huy, Jean JUNGLING. La Vice-Présidence est assurée par Bernadette MERENNE, Géographe et Spécialiste en Commerce et Développement du Territoire.
Il doit être consulté pour tous les projets de plus de 2 500 m². Il est fréquent que les villes et communes le sollicitent pour des plus petites surfaces, alimentaires ou non.
Les avis rendus se fondent sur 5 critères: l’intérêt du consommateur, celui des commerces existants, l’aménagement urbain, la mobilité et l’emploi. “Au fil des ans, explique Jean JUNGLING, la pondération de ces critères a évolué positivement. Par exemple, la proximité est devenue une valeur. La qualité des emplois est prise en compte; de ceux qui sont créés comme de ceux qui pourraient être détruits.”3
Si les décisions de l’Observatoire ne sont pas toujours suivies par les responsables politiques, son influence est néanmoins bien réelle. Des dossiers sont régulièrement modifiés à la suite de ses avis. D’autres sont même abandonnés. En 2020, l’Observatoire du Commerce a rendu 120 avis.
Digital Commerce
La crise de la Covid-19 l’a rappelé, l’e-commerce est devenu incontournable. Et ceux qui ne l’avaient pas encore adopté n’ont pas eu d’autre choix que de s’y soumettre pour tenter de poursuivre, même en mode mineur, leur activité durant les périodes de confinement.
Une mutation technologique parfois difficile, en particulier pour les commerces de proximité indépendants. Car l’e-commerce nécessite des compétences et souvent aussi des moyens importants. Autant d’éléments qui viennent s’ajouter à un quotidien déjà surchargé pour de nombreux commerçants. Initiée dans le cadre du Plan Wallonie Commerce, l’action Digital Commerce a pour but de les aider à réussir cette transition digitale.
Entre 2018 et 2019, pour sa première édition, l’action Digital Commerce a abouti à l’organisation de 40 ateliers, partout en Wallonie, en collaboration avec le Syndicat neutre pour Indépendants et de l’AdN (Agence du Numérique – Digital Wallonia) sur des thèmes comme les réservations en ligne et les prises de rendez-vous automatisées, les paiements sans contact, l’utilisation des réseaux sociaux pour les actions marketing, etc.
Cette année, une nouvelle édition a été lancée. Des actions adaptées à la Covid avec, principalement, des webinaires interactifs. Ces sessions seront articulées autour de 3 grandes thématiques:
• la visibilité Web et l’usage professionnel des réseaux sociaux;
• l’e-commerce à la fois pour les commerçants qui n’ont pas (encore) d’e-shop ainsi que pour les vendeurs en ligne;
• le site Web, élément essentiel du digital marketing.
Un passage au e-commerce qui ne doit pas s’envisager comme un remplacement du commerce traditionnel, mais plutôt comme un atout supplémentaire. Une diversification qui peut contribuer à la pérennisation du commerce physique. Un enjeu majeur pour le tissu économique wallon. On compte, en effet, pas moins de 24 000 points de vente au détail (dont environ 10 000 commerces de proximité indépendants) pour un chiffre d’affaires de plus de 21 milliards d’euros4. Des chiffres qui font du secteur du commerce le premier employeur privé en région wallonne avec environ 90 000 salariés et 30 000 indépendants.
Aurélien LAURENT
Basée à Mons, UPcity propose, principalement aux pouvoirs publics, de les accompagner dans leur développement commercial. Depuis sa création en 2015, l’équipe d’UPcity a su convaincre de nombreuses communes mais aussi intercommunales de lui faire confiance. Pour des projets de développements commerciaux, mais aussi économiques et touristiques.
Dans peu de temps, Camille, Vinciane, Dylan et Pauline vont accueillir une nouvelle recrue qui va venir renforcer leur équipe. Un 5e membre pour UPcity afin d’accompagner la croissance de l’entreprise. Une petite équipe par la taille mais qui a, en quelques années à peine, réussi à se faire une belle place dans l’univers de la consultante et de la réflexion stratégique au service des pouvoirs publics et parapublics. Avec, au cœur de leurs activités, le développement du potentiel des territoires.
Une équipe polyvalente
Et, pour chaque nouveau projet, UPcity mobilise sa polyvalence et met autour de la table les bons interlocuteurs afin de trouver les meilleures réponses aux demandes de ses clients. “Une de nos forces c’est notre polyvalence, explique Camille LHOTE, Directrice d’UPcity. Mais nous ne pouvons pas tout faire et nous ne voulons pas tout faire. Nous nous reposons sur un ensemble de partenaires capables de nous apporter les meilleures solutions. Par exemple, si dans un projet il est opportun de réaménager une place, nous solliciterons évidemment un architecte. Et un architecte qui rencontre les objectifs fixés par le projet“.
Si, à l’origine, UPcity a axé ses accompagnements sur la dynamique commerciale, rapidement les volets économique et touristique sont venus compléter l’offre de ses services. Une évolution logique pour l’équipe. “Les projets sur lesquels nous travaillons sont souvent transversaux. Le commerce, seul, ne peut pas tout. Et, dans l’attractivité d’un territoire, les développements économique et touristique sont aussi importants et doivent entrer en ligne de compte dans une réflexion globale“. Récemment, UPcity a ainsi travaillé à la refonte de l’identité et de la stratégie de la Maison du Tourisme du Parc des Canaux et Châteaux, en région du Centre. Un travail global qui a abouti à la création d’un nouveau nom, d’une nouvelle identité graphique mais surtout, d’une nouvelle stratégie de positionnement touristique pour les 11 communes de la région du Centre. Un travail collaboratif entre les communes partenaires, les sites touristiques, les instances politiques et l’équipe de la Maison du Tourisme. Mais aussi les habitants.
Donner la parole aux citoyens
Une participation citoyenne qui, peu à peu, s’inscrit durablement dans les processus stratégiques des villes et communes. “Ces derniers temps, c’est un vrai changement. Il y a évidemment encore des questions sur la manière d’intégrer la participation citoyenne dans les processus. Tout n’est pas possible tout le temps et sur tous les sujets, mais c’est une vraie tendance. Et cette intégration du citoyen fait d’ailleurs désormais bien souvent partie des critères repris par les pouvoirs publics dans les cahiers des charges qu’ils établissent pour leurs nouveaux projets“.
Enracinée en Wallonie, UPcity a aussi développé des projets en France et travaille actuellement avec le Gouvernement luxembourgeois. “C’est vrai que le marché wallon n’est pas très vaste mais les demandes des acteurs publics sont nombreuses. Et nous avons également eu des opportunités en France, comme avec la ville de Belfort ou la Communauté d’agglomération Plaine Vallée, établie autour de la forêt de Montmorency. Et, aujourd’hui, c’est le Gouvernement luxembourgeois qui nous fait confiance“, explique la directrice d’UPcity.
Mesurer les impacts de la crise
Si la crise sanitaire est loin d’être terminée, ses impacts économiques sont, eux, déjà bien réels. Même si leur ampleur est encore difficilement quantifiable. “Aujourd’hui, le moratoire sur les faillites ne permet pas encore d’avoir une idée précise de l’étendue des répercussions, analyse Camille LHOTE. Mais les conséquences seront importantes, on le sait déjà. Notamment sur le tissu culturel et de loisirs. Deux secteurs qui étaient en plein boom avant la crise et qui sont très impactés. Les projets dans ces domaines étaient nombreux et certains seront probablement revus ou abandonnés“. Une crise qui a aussi eu comme effet de mettre davantage en lumière l’importance de la mixité commerciale. Un élément clef dans le redéploiement des centres-villes. “Il y a 10 ans, l’équipement à la personne était au cœur des stratégies commerciales dans les centres-villes. Mais aujourd’hui -et c’est accentué par les effets de la crise-, on se rend compte que les commerces de biens de première nécessité sont indispensables aussi, y compris dans des zones à forte densité commerciale. Une mixité qui doit aussi aller de pair avec du logement. Il faut pouvoir créer de la vie, du contrôle social. On se rend compte que lorsque cette mixité commerciale et sociale existe, la résilience est plus importante“, explique la directrice d’UPcity.
Et si la crise n’est pas terminée, le travail sur ses conséquences a déjà commencé pour UPcity via, par exemple, une collaboration avec la Ville de Bruxelles où la PME montoise évalue l’impact de la crise sur le commerce. Quels sont les secteurs les plus impactés? Les aides apportées sont-elles pertinentes? De nouveaux acteurs sortent-ils gagnants de la crise? etc. Autant de questions qui, dans la capitale et au-delà, mobiliseront probablement dans les prochains mois l’équipe d’UPcity.
Aurélien LAURENT
Installée sur la Grand-Place de Lessines, l’asbl Actions Développement local n’est pas vraiment une ADL comme les autres. Si son objectif est aussi de soutenir le développement économique au sein de la commune, elle n’est pas insérée dans le réseau wallon des Agences de Développement local. Une exception qui ne l’empêche pas de mener à bien ses missions.
En 2015, la Région wallonne a, pour diverses raisons, décidé de geler les subsides pour la création de nouvelles Agences de Développement local. Une décision qui est venue chambouler les plans lessinois qui prévoyaient la mise sur pied d’une ADL. Mais, plutôt que tout abandonner, la Ville a choisi de poursuivre le projet, sans le soutien financier de la Wallonie. “En mars 2016, la Ville a donc décidé de créer sur fonds propres, une asbl communale, Actions Développement local”, explique Boris LEBRUN, Directeur de l’ADL de Lessines.
Développement commercial et touristique
Une singularité qui permet, selon Boris LEBRUN, à l’asbl de sortir du cadre classique des ADL et de diversifier ses activités. “Nous sommes évidemment présents dans l’accompagnement du développement économique de la commune. Mais, nous avons également des missions liées notamment au tourisme. Par exemple, nous avons déjà organisé des balades de découverte du territoire. Nous avons donc plusieurs casquettes; ce qui colle assez bien à notre vision qui touche, à la fois au développement économique, mais aussi au travail sur l’image de Lessines. L’un étant lié à l’autre“.
Mais, si l’ADL de Lessines diversifie ses activités, le cœur de sa mission reste le développement économique et commercial de la ville et de ses villages. Une dynamisation qui passe, comme ailleurs, par l’octroi de primes pour les nouveaux commerçants. “Nous avons trois primes, détaille Boris LEBRUN. La première intervient dans le prix de la location d’une surface commerciale, la deuxième peut servir à la modernisation d’une surface commerciale car, ici, nous avons de nombreux anciens commerces et le bâtit nécessite souvent une rénovation. La dernière prime est d’ailleurs à destination des propriétaires afin de les encourager à rénover leur bâtiment“.
Afin d’accompagner d’éventuels nouveaux commerçants, l’ADL a également lancé un pop-up store ou magasin éphémère avec une particularité: la mise à disposition de personnel. Dans une surface commerciale entièrement rénovée, des commerçants peuvent venir y tester la vente de leurs produits. “Ce n’est pas toujours facile pour une personne de franchir le pas. Il y a la crainte de ne pas réussir à subvenir tout de suite à ses besoins, il y a aussi toutes les démarches, notamment administratives, assez lourdes, qu’impliquent le lancement d’une activité. Avec notre concept, le porteur de projet se concentre sur son produit et nous nous chargeons de le vendre”, explique Boris LEBRUN. Actuellement, une vingtaine d’artisans ou de commerçants est hébergée dans le pop-up store et depuis son lancement en 2018, il a contribué à la création de 3 nouvelles activités commerciales.
Travailler l’image de marque
Si, contrairement à d’autres villes en Hainaut, le centre de Lessines ne doit pas lutter contre un pôle commercial installé en périphérie, il souffre néanmoins de la comparaison avec sa grande voisine Ath. Une ville de près de 30 000 habitants contre un peu moins de 20 000 pour Lessines. Avec, historiquement, une image commerciale relativement positive construite grâce à une importante diversité de son offre. Ath profite aussi d’une image générale plus attrayante que sa voisine. “Notre faiblesse, reconnaît Boris LEBRUN, c’est notre image. Nous travaillons beaucoup dessus afin de l’améliorer. Mais, c’est un travail qui s’inscrit dans la durée. Et pour faire évoluer une image et modifier les habitudes, ça prend du temps. Des personnes se rendent à Ath pour trouver certains types de commerces alors que des enseignes similaires sont présentes chez nous. Evidemment, notre commune étant plus petite, notre offre est plus limitée“.
Et, si comme ailleurs, le centre-ville de Lessines souffre d’une certaine désaffection, Boris LEBRUN croit encore et toujours dans l’avenir du cœur de la cité. Un espace qui doit se réinventer mais qui a des atouts que n’auront jamais des zones commerciales artificiellement créées. “Les grands centres commerciaux tentent de créer l’esprit d’un centre-ville avec des commerces et de l’Horeca, mais une fois l’heure de fermeture arrivée, la vie s’éteint. Dans un centre-ville, c’est différent. L’animation propre à ces lieux ne s’arrête pas une fois que les magasins ferment. C’est un lieu de vie, de rencontres. Et ça, pour moi, ça a toujours sa raison d’être“.
Une mixité qui doit aussi être assurée par des choix politiques, notamment en termes de logements, avec parfois la volonté excessive de vouloir transformer d’anciens commerces en habitations. Une décision qui condamne définitivement l’avenir commercial du bâtiment. Mais, pour qu’un centre-ville puisse continuer à vivre, il doit trouver l’équilibre si précieux entre sa vocation commerciale et sa capacité à être un lieu où il fait aussi bon vivre. Une mixité qui est la clef, selon Boris LEBRUN, de l’avenir de nos centres-villes.
Aurélien LAURENT
L’économie sociale en Hainaut
Ce nouveau numéro, consacré à l’économie sociale, relance la brochure trimestrielle “Flash-Stats Hainaut”, réalisée par la Province de Hainaut – Hainaut Développement, sur base de portraits socio-économiques du territoire hainuyer.
Avec ses 2 034 entreprises et ses 63 901 emplois salariés, le Hainaut est l’une des provinces wallonnes les plus en pointe dans l’économie sociale. Surnommée le “troisième secteur”, à mi-chemin entre le secteur public et le secteur privé, les entreprises d’économie sociale apportent des réponses innovantes aux défis que rencontre notre territoire hainuyer et sont à l’avant-garde de notre économie de demain.
Découvrez la brochure complète
La campagne est le lieu de vie des ruraux et des néo-ruraux mais c’est aussi, et avant tout, le lieu de travail des agriculteurs. La cohabitation entre tout le monde est parfois difficile et peut faire place à des tensions. Il est important que ces tensions ne dégénèrent pas en conflit. Souvent, ceux-ci sont liés à une méconnaissance des contraintes de part et d’autre, entraînant des incompréhensions.
Cette charte “Mieux vivre ensemble à la campagne, en Hainaut” a pour objectif de faire connaître le métier d’agriculteur, les contraintes et les obligations qui y sont liées. Elle reprend les droits et devoirs de chacun: à la fois des agriculteurs mais aussi des citoyens ruraux et des Communes. Différents éléments relatifs au travail de l’agriculteur sont expliqués mais aussi des éléments de contexte et de compréhension liés à des sujets sensibles (utilisation de produits phytosanitaires, problèmes de coulées de boue, épandage des engrais de ferme, déchets…).
Trop souvent montrés du doigt, les agriculteurs sont aussi soumis aux obligations qui leur sont imposées par la réglementation.
D’autre part, les citoyens sont parfois déconnectés de la réalité et évoluent dans un monde où on ne fait plus le lien entre la terre nourricière, la plante qui y pousse, les vaches dans nos prairies, et le produit qui se retrouve sur notre table, dans notre assiette. En réalité, tout ce qui arrive sur notre table, quel que soit le chemin emprunté (celui du circuit court ou celui de l’industrie agroalimentaire) est issu du champ de nos campagnes, de nos vergers, de nos prairies… tout ce que l’on mange provient de la terre.
Enfin, nous devons être fiers de nos agriculteurs, eux qui sont garants d’un savoir-faire riche et de la diversité de notre terroir, et qui relèvent les défis de l’agriculture de demain:
- défi économique: pour être rentable et continuer à vivre décemment de leur métier en recevant un prix juste pour ce qu’ils produisent;
- défi alimentaire: pour fournir une alimentation de qualité en suffisance aux citoyens;
- défi environnemental: pour maintenir leur outil de travail (la terre) afin de le transmettre aux générations futures.
A nous de choisir de les soutenir, et cela passe forcément par une meilleure connaissance de leur réalité quotidienne.
Au final, cette charte est une invitation à plus de partage, de compréhension entre ceux qui travaillent pour nous nourrir et ceux qui aspirent à un retour à la campagne.
Charte “Mieux vivre ensemble à la campagne, en Hainaut”Télécharger la version courte de la charte en PDF
Contact:
Province de Hainaut
Hainaut Développement
Geneviève MAISTRIAU
Responsable Service Agriculture
genevieve.maistriau@hainaut.be
A l’occasion du retour des animaux en prairie, nous vous proposons, pour sensibiliser les citoyens aux problèmes des déchets jetés au bord des routes et dans les champs, de mettre à votre disposition des bâches à apposer dans les champs. Ce sont 25 exemplaires qui sont encore disponibles sur demande auprès de Hainaut Développement et seront proposés gratuitement moyennant la signature d’une convention.
Découvrez en vidéo la campagne “Oh la bâche, stop à l’agribashing”, réalisée en 2020, dans le cadre des réflexions menées avec les agriculteurs du groupe de travail mis en place par Hainaut Développement: |
Contact:
Province de Hainaut
Hainaut Développement
Geneviève MAISTRIAU
genevieve.maistriau@hainaut.be
Pour ne pas faillir à la tradition, malgré les temps difficiles que nous traversons tous actuellement, la Province de Hainaut – Hainaut Développement édite, pour la 35e fois, la plaquette “La province du Hainaut en quelques chiffres”, sous forme d’un dépliant reprenant les tableaux de statistiques officielles les plus récentes ainsi qu’une brochure de commentaires et de graphiques décrivant la situation économique et sociale du Hainaut.
Les données chiffrées de l’année qui s’achève apportent des éclaircissements sur la situation et l’évolution socio-économique du Hainaut. Population, revenus, emploi, entreprises, PIB, investissements, exportations… sont autant d’informations qui alimentent les réflexions menées par les différents acteurs du territoire hainuyer.
Ces documents s’adressent aux citoyens, aux étudiants, aux chercheurs, aux entrepreneurs et aux décideurs avec comme objectif de susciter les débats, réflexions analytiques, partage d’idées et collaborations sur ces réalités chiffrées.
Ils sont téléchargeables ou à commander gratuitement via ce lien:
Le Hainaut en quelques chiffres
Notons que le premier janvier 2019 a vu la modification des arrondissements hainuyers et leur composition. L’arrondissement de Mouscron a disparu, et celui de La Louvière est né. Les chiffres relatifs à ces nouveaux arrondissements ont dès lors été introduits dans la plaquette lorsqu’ils étaient disponibles.
En 2020, la population du Hainaut compte 1 346 840 habitants.
Le revenu moyen par déclaration (exercice 2019, revenus de 2018) est de 28 827 euros pour le Hainaut et a augmenté de 21,0 % en 10 ans.
Au 31 décembre 2019, le Hainaut compte 99 760 travailleurs indépendants.
Si le nombre de travailleurs indépendants a augmenté de 2,4 % entre 2018 à 2019, le nombre de travailleurs salariés a lui légèrement diminué sur cette même période (- 0,8 %).
Au 30 juin 2019, le nombre d’entreprises (établissements ONSS) est de 28 573.
Le nombre total de travailleurs au sein des entreprises hainuyères est de 378 117. Les exportations représentent, en 2019, un volume de 11,16 milliards d’euros.
Le portail Hainaut Stat
Réalisé en collaboration avec l’Observatoire de la Santé en Hainaut, Hainaut Stat (www.hainautstat.be) est un portail cartographique de données statistiques et d’analyse des communes du Hainaut reprenant les principaux chiffres disponibles par commune ainsi qu’une fiche descriptive personnalisée pour chacune des 69 entités du Hainaut.
Contact:
Province de Hainaut – Hainaut Développement
Système d’Information stratégique
Richard REMISZ – Responsable
Tél.:+ 32 65 342 591
richard.remisz@hainaut.be
Revue de presse:
- Le Hainaut en chiffres (édition 2021) – 11/02/2021 – Province de Hainaut
https://infolettre.hainaut.be/articles/le-hainaut-en-chiffres-edition-2021 - La province du Hainaut en quelques chiffres – 11/02/2021 – Mons Blog
https://monsblog.be/information/la-province-du-hainaut-en-quelques-chiffres/ - Province du Hainaut en chiffres: l’édition 2021 est sortie – 11/02/2021 – La Province
https://laprovince.sudinfo.be/745302/article/2021-02-11/province-du-hainaut-en-chiffres-ledition-2021-est-sortie - Province du Hainaut en chiffres: l’édition 2021 est sortie – 11/02/2021 – Sudinfo
https://www.sudinfo.be/id361694/article/2021-02-11/province-du-hainaut-en-chiffres-ledition-2021-est-sortie - PIB, revenu moyen, taux de chômage ou taux d’emploi… Le Hainaut livre ses derniers chiffres annuels – 11/02/2021 – DH
https://www.dhnet.be/regions/mons/pib-revenu-moyen-taux-de-chomage-ou-taux-d-emploi-le-hainaut-livre-ses-derniers-chiffres-annuels-60250e279978e2610a7e89ed - Davantage d’indépendants et de PIB par habitant: derniers chiffres en Hainaut… avant la pandémie – 12/02/2021 – RTBF
https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_davantage-d-independants-et-de-pib-par-habitant-les-derniers-chiffres-en-hainaut-avant-la-pandemie?id=10695862 - Davantage d’indépendants et de PIB par habitant: derniers chiffres en Hainaut… avant la pandémie – 12/02/2021 – Vivre Ici
http://www.vivreici.be/article/detail_davantage-d-independants-et-de-pib-par-habitant-derniers-chiffres-en-hainaut-avant-la-pandemie?id=482164 - Davantage d’indépendants et de PIB par habitant: derniers chiffres en Hainaut… avant la pandémie – 12/02/2021 – Crazy Bourse
https://www.crazybourse.com/finance/entreprises/davantage-dindependants-et-de-pib-par-habitant-derniers-chiffres-en-hainaut-avant-la-pandemie.t/ - L’invité des Infos: Richard REMISZ, Responsable Statistiques Hainaut Développement – 17/02/2021 – Télé MB
https://www.telemb.be/article/linvite-des-infos-richard-remisz-responsable-statistique-hainaut-developpement
En Wallonie, les acteurs de l’intelligence artificielle multiplient les liens entre eux afin de tisser un maillage particulièrement étroit entre les entreprises, universités, centres de recherche et organismes publics. Dans le Hainaut, ces collaborations vont encore plus loin avec la création d’une plateforme commune entre l’UMONS, l’intercommunale IDEA et de nombreux acteurs de l’entreprenariat. Un projet baptisé “Le Click” et qui est hébergé dans un bâtiment du Parc Initialis, à Mons.
Comme l’explique Philippe COMPERE de Digital Wallonia: “L’atout principal de la Wallonie dans le domaine de l’intelligence artificielle, c’est sa matière grise. La Région wallonne dispose, en effet, d’un important vivier de chercheurs“. Mais comment tirer le meilleur profit des talents wallons? Et surtout, comment concrétiser les nombreuses recherches en projets concrets? En Hainaut, et plus particulièrement à Mons, pour répondre à ces questions, on a décidé non pas de créer des ponts entre les différents acteurs de l’intelligence artificielle et plus largement des industries technologiques et créatives, mais bien de les réunir sous un même toit. C’est Le Click. Un nouveau lieu dans le paysage wallon de la créativité technologique. Ce Living Lab dédié aux technologies et aux industries créatives, est un nouveau partenaire de choix pour les porteurs de projets souhaitant développer des produits et/ou services innovants, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies intégrant l’IA. Récemment, les équipes y ont travaillé sur 2 projets d’intelligence artificielle émanant d’entreprises wallonnes: un sur le résumé automatique de captations vidéo pour les événements sportifs et un autre sur le morphing automatique de visages.
Un accélérateur de créativité
Basé au sein du Parc Initialis, là où sont hébergées de nombreuses entreprises actives dans les nouvelles technologies, Le Click offre une multitude d’avantages et doit permettre de booster la créativité. Véritable ruche ouverte à tous, Le Click a pour objectif de créer des conditions favorables à l’innovation et à l’émergence de projets créatifs. Laboratoire d’expérimentation d’idées, la mise à disposition d’expertises mais aussi d’outils assurera une longueur d’avance aux porteurs de projets et aux entreprises. L’entreprise Hovertone (voir portrait B2H n° 48), par exemple, a pu bénéficier de différents services à présent réunis au sein du Click. Nicolas D’ALESSANDRO, entrepreneur et co-fondateur d’Hovertone, “se réjouit de l’ouverture de ce lieu qui centralise l’expertise et l’accès à des technologies de pointe nécessaires aux entreprises en développement”.
Après Multitel et Materia Nova, Le Click est le troisième centre d’innovation de l’UMONS. Dans un premier temps, le bâtiment offrira aux utilisateurs du Click plus de 1 000 m² aménagés avec des espaces de travail, 3 salles de conférence et de réunion, des espaces créatifs, un cabinet des curiosités, un plateau d’expérimentation, un studio de tournage, un espace dédié à la réalité virtuelle, un FabLab, etc. Une extension est en cours de construction et permettra d’ajouter 200 m² au sol pour le FabLab ainsi qu’une halle d’expérimentation de plus de 200 m² avec 8 mètres de hauteur sous plafond.
Un projet soutenu par l’Union européenne
Le Click, s’intègre dans le projet FEDER “DIGISTORM”. Lancé en 2015 et piloté par l’UMONS à travers les instituts NUMEDIART et HUMANORG, le projet européen DIGISTORM vise à développer des liens et synergies entre entreprises, centres de R&D et enseignement supérieur, notamment grâce à la mise en place de lieux d’échanges et de collaborations entre les acteurs des industries créatives et culturelles (ICC). Avec, évidemment, comme objectif final, de créer de nouvelles entreprises actives dans le secteur ou de développer celles déjà présentes. Et c’est dans cette optique que son implantation au cœur du Parc Initialis prend tout son sens. Cette zone d’activité économique étant l’une des plus actives en Wallonie dans le domaine des ICC. Irrigué par les technolgies nées au sein de l’institut de recherche NUMEDIART, avec le soutien des centres de recherche Multitel et Cetic, Le Click peut aussi profiter de l’accompagnement entrepreneurial de La Maison de l’Entreprise (IDEA), un cocktail unique en son genre et qui place ainsi le Cœur du Hainaut au centre du développement de l’intelligence artificielle en Wallonie.
Aurélien LAURENT
B2Hainaut n° 51 – Le Hainaut mise sur L’ INTELLIGENCE ARTIFICIELLE