Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

Vous êtes enseignant ou citoyen à la recherche d’informations et d’outils pour mieux connaître ou faire connaître les Institutions européennes? Europe Direct-Hainaut est le relais hainuyer où vous pourrez trouver ce que vous cherchez. Un Centre d’information qui vient de rejoindre ses nouveaux bureaux à Mons.

Europe Direct déménage

Adoptez la digital attitude!ADOPTEZ LA DIGITAL ATTITUDE!

Ateliers de coaching collectif

La pandémie liée au COVID-19 a suscité un intérêt grandissant pour l’e-commerce et la digitalisation des pratiques commerciales.

Elles apparaissent, aujourd’hui, comme un véritable moteur de croissance, tant dans vos activités B2B que B2C.

Afin de vous accompagner dans ces thématiques, Hainaut Développement, dans le cadre du Projet Interreg PROGRES, vous invite à une série de quatre ateliers entièrement gratuits organisés en deux sessions!

PROGRAMME DES ATELIERS:

▶ Atelier n° 1:

“Utiliser les réseaux sociaux à des fins professionnelles”

Médias et réseaux sociaux ont pris une place fondamentale dans votre exploitation du web moderne et dans votre stratégie digitale.
En 10 ans, de nombreuses plateformes ont vu le jour; chacune s’est spécialisée, approfondie avec le temps.

A l’issue de cet atelier, vous serez en mesure de:

✅ connaître les principaux médias et réseaux sociaux et
✅ déterminer ceux utiles à votre activité;
✅ créer et paramétrer votre compte sur ces réseaux;
✅ intégrer les règles de bonne hygiène éditoriale dans vos publications;
✅ mettre en place des campagnes sponsorisées ciblées.

Cet atelier sera animé par la société C-GROUP Communication.

▶ Atelier n° 2:

“Optimiser son référencement naturel et payant sur Google”

Etre bien positionné naturellement dans les résultats de recherche sur Google est un objectif très important pour un site web.
La visibilité d’un site rime souvent avec “boost de notoriété” et “développement des activités commerciales”.

A l’issue de cet atelier, vous serez en mesure de:

✅ comprendre comment fonctionne le référencement naturel sur Google;
✅ découvrir quelques outils vous permettant d’optimiser les pages de votre site web afin qu’elles gagnent en visibilité;
✅ savoir si la publicité dans les résultats de recherche est une bonne solution;
✅ mettre en place et actualiser une page “Google My Business”.

Cet atelier sera animé par la société RETIS.

▶ Atelier n° 3:

Piloter ses relations online avec ses prospects et clients B2B et B2C

Selon une étude (MarketingSherpa), 72 % des gens préfèrent encore recevoir les informations concernant leurs produits/ marques par e-mail.
Qu’ils soient utilisés dans un cadre B2B ou B2C, l’e-mailing est donc un moyen efficace pour un professionnel d’entretenir son réseau de clients mais également pour le ciblage de prospects.

A l’issue de cet atelier, vous serez notamment en mesure de:

✅ connaître les type d’e-mailing existants (transactionnel vs commercial);
✅ mettre en place votre stratégie d’e-mailing (segmenter vos publics, constituer votre base de données, etc.);
✅ connaître les aspects légaux (RGPD, stockage de l’information, etc.);
✅ réaliser un plan de campagne e-mailing et déterminer les indicateurs de performance.

Cet atelier sera animé par la société GET MORE.

▶ Atelier n° 4:

Les enjeux de l’e-commerce pour mon activité

Le boom de l’e-commerce pousse de plus en plus d’entre prises à se lancer dans la vente en ligne.
Mais, l’e-commerce ne s’improvise pas et les entreprises exigent de plus en plus de compétences en la matière chez leurs collaborateurs.
Cette formation dresse un état des lieux de l’e-commerce, pointe les facteurs de succès et les défis à relever.

A la fin de l’atelier, vous serez notamment en mesure de:

✅ déterminer ce qu’implique la gestion d’une boutique en ligne;
✅ établir votre stratégie de positionnement commercial en ligne;
✅ choisir une solution (plateforme, paiement, marketing, etc.);
✅ faire connaître votre webshop afin d’y attirer des potentiels clients et comment les convertir;
✅ connaître les principales réglementations à respecter.

Cet atelier sera animé par la société RETIS.

Chaque atelier sera suivi d’un lunch convivial*.

CONDITIONS DE PARTICIPATION:

✅ Avoir son siège social situé en province du Hainaut.
✅ Disposer d’un PC portable ou d’une tablette lors des ateliers.
✅ Nombre de places limité à 5 entreprises par atelier (une personne par entreprise).
✅ COVID Safe Ticket et port du masque obligatoires.

LIEU DES ATELIERS:

Province de Hainaut – Hainaut Développement
boulevard Initialis 22
7000 MONS

CONTACT:

Séverine LANDA – Chargée de mission PROGRES – +32 65 342 587 – severine.landa@hainaut.be

Ces ateliers sont organisés dans le cadre du projet PROGRES qui vise à accompagner la croissance transfrontalière des entreprises. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme INTERREG V-A France-Wallonie-Vlaanderen financé avec le soutien du Fonds européen de Développement régional.

*En fonction de l’évolution des mesures gouvernementales liées au COVID-19, les ateliers sont susceptibles d’être organisés à distance, en visioconférence. Un lien vous sera dès lors transmis afin de participer et d’échanger avec le coach.

 

PROGRES

Ce jeudi 28 octobre, s’est déroulée la Proclamation des Prix Hainaut horizons – Prix du Développement durable de la Province de Hainaut.

En organisant le Prix Hainaut horizons, la Province de Hainaut s’inscrit dans sa mission d’animation de son territoire et met en lumière les initiatives hainuyères exemplaires qui ont réussi l’intégration, au quotidien, des aspects sociaux, environnementaux, économiques et de participation citoyenne, dans des projets viables. Son souhait est que ces initiatives concrètes puissent servir de modèle et s’étendre sur l’ensemble du territoire provincial, puis national.

Pour cette 8e édition, les 3 finalistes ont encore une fois, un profil différent, avec Holy-wood, une menuiserie solidaire, située à Mons; Ménart, une entreprise de fabrication de matériel industriel de traitement de déchets, située à Dour ; et le Collège Pie 10 installé à Châtelineau.

Parmi ces 3 finalistes, c’est Holy-wood qui a été désigné comme le lauréat de la 8ème édition du Prix Hainaut horizons, suite à la délibération du jury constitué de personnalités du Hainaut indépendantes et issues des secteurs économique, social, environnemental, journalistique et académique.

Holy-wood est une association d’artisans et de designers montois regroupés autour d’un objectif: créer du mobilier avec du bois de récupération local dans une démarche éthique, solidaire et écologique. Holy-wood met en place une micro-filière du gisement jusqu’au consommateur et a déjà traité plus de 4 tonnes de bois qui étaient destinés à l’incinération en Hainaut. Attentifs aux techniques d’éco-menuiserie, les artisans utilisent des produits naturels (huiles, vernis et peintures) pour les finitions et initient les amateurs de menuiserie lors d’animations et d’événements.

Pour en savoir plus sur Holy-wood en matière de développement durable, retrouvez sa présentation complète, ainsi que les coordonnées de contact, via ce lien:

https://www.hainauthorizons.be/holy-wood/

 

 

Le Collège Pie 10, lauréat du Prix des Etudiants

Le Prix des Etudiants est organisé, depuis la 5ème édition, en collaboration avec les étudiants de l’UMONS inscrits au cours de Responsabilité Sociétale des Entreprises, et les étudiants inscrits au cours de Master en Ingénierie et Action Sociales de la Haute Ecole Provinciale du Hainaut Condorcet et de la Haute Ecole en Hainaut.

Cette année, le jury d’étudiants a décidé, après délibération, de récompenser le Collège Pie 10.

Le Collège Pie 10 est une école d’enseignement général et technique du réseau libre située à Châtelineau qui scolarise environ 670 élèves. Le développement durable est un thème central pour l’établissement qui, depuis une vingtaine d’années, mène de nombreux projets durables à l’aide, notamment, d’un Agenda 21 scolaire. Les élèves abordent les 17 objectifs de Développement durable de l’ONU à la fois en théorie et en pratique au cours de leurs 6 années de scolarité à travers les projets menés avec l’équipe d’encadrement. A Pie 10, la volonté est de faire de chaque élève un véritable acteur de changement.

Retrouvez la présentation complète du Collège Pie 10 (+ coordonnées de contact):

https://www.hainauthorizons.be/collegepie10/

Holy-wood remporte également le Prix du Public

Ayant obtenu le plus de votes du public, sur le site web de l’événement www.hainauthorizons.be , Holy-wood remporte aussi le Prix du Public de cette 8ème édition des Prix Hainaut horizons.

N’oublions pas cependant le 3e finaliste, la société Menart qui a passé toute la phase de sélection avec brio en tant qu’une initiative durable remarquable du Hainaut.

En effet, la société Ménart est spécialisée dans la conception et la fabrication d’équipements de compostage de déchets organiques: déchets verts, sous-produits d’élevage, sous-produits agro-alimentaires,… Avec la création de son premier broyeur sur base d’un épandeur de fumier en 1981, MENART est devenu un partenaire de choix des agriculteurs, collectivités et entreprises engagés dans l’économie circulaire qui souhaitent valoriser des déchets et préserver leur environnement.

Pour en savoir plus:

https://www.hainauthorizons.be/menart/

La Province de Hainaut s’inscrit dans le développement durable

Le Développement durable est, à l’heure actuelle, au cœur de toutes les préoccupations citoyennes et institutionnelles. De nombreux citoyens mettent au défi les pouvoirs publics de répondre aux Objectifs de Développement durable de l’ONU d’ici 2030. La vision stratégique de l’Etat fédéral, de la Région wallonne et de la Province de Hainaut entend répondre à cet appel en s’inscrivant dans un développement territorial durable selon les 4 piliers du Développement durable.

Consciente que les défis actuels sont nombreux, la Province de Hainaut soutient la transition vers une économie efficace dans l’utilisation des ressources, juste socialement et porteuse de sens.

Depuis plusieurs années, des projets ont été développés par les différentes institutions provinciales, chacune dans leur domaine d’expertise, toujours dans une optique de sensibilisation et d’offre de services concrets auprès de leurs publics-cibles, mais également en interne pour son personnel et son administration.

 En 2019, le Collège provincial a également déclaré l’urgence climatique sur proposition de l’Assemblée des Jeunes, assemblée démocratique qui réunit 56 représentants élus des écoles provinciales.

C’est dans ce contexte que la Province de Hainaut organise, depuis 2012, le Prix Hainaut horizons, en vue de mettre en exergue les initiatives durables les plus remarquables en Hainaut portées par des acteurs publics ou privés (entreprise, asbl, administration locale, école,…) et issues de tous les secteurs (social, environnement, culture, économie circulaire, tourisme, économie classique…).

Prix Hainaut Horizons 2021La Province de Hainaut organise, cette année, sa 8e édition du Prix Hainaut horizons, le Prix du Développement durable de la Province de Hainaut, qui récompense des initiatives durables et exemplaires en Hainaut.

Après une phase de sélection, un jury d’experts désigne 3 finalistes qui répondent aux 4 critères du développement durable afin de concourir au Prix Hainaut horizons.

Pour cette 8e édition, les 3 finalistes sont:

  • Holy-wood (située à Mons): association d’artisans et designers montois qui crée du mobilier avec du bois de récupération local dans une démarche éthique, solidaire et écologique. Holy-wood met en place une micro-filière, du gisement jusqu’au consommateur, et a déjà récupéré plus de 4 tonnes de bois en Hainaut.

 

  • Ménart (située à Dour): Initialement tournée vers la distribution de matériel agricole, la société Ménart s’est spécialisée dans la conception et la fabrication d’équipements de compostage de déchets organiques: déchets verts, sous-produits d’élevage, sous-produits agroalimentaires,… Au fil des ans, Ménart est devenu un partenaire de choix des agriculteurs, collectivités et entreprises engagés dans l’économie circulaire qui souhaitent valoriser des déchets et préserver l’environnement.

 

  • le Collège Pie 10 (situé à Châtelineau): école d’enseignement secondaire où le développement durable est un thème central pour l’établissement qui, depuis une vingtaine d’années, mène de nombreux projets et a obtenu le label Ecole en Agenda 21 scolaire. Les élèves abordent les 17 objectifs de Développement durable de l’ONU, à la fois en théorie et en pratique, tout au long de leur scolarité.

 

Lauréat du Prix Hainaut horizons

 Le Lauréat du Prix Hainaut horizons sera désigné juste avant la cérémonie qui aura lieu le jeudi 28 octobre, par un jury composé de 5 personnalités du Hainaut, indépendantes et issues des secteurs économique, social, environnemental et académique, présidé par le Lauréat de la 7eédition, représenté par Alba IZZO, présidente du Théâtre du Copion.

Prix du public

 Un système de votes a été mis en place sur le site internet de l’événement pour permettre au public de voter pour l’initiative de son choix. Celle qui aura récolté le plus de voix d’ici le mercredi 27 octobre 12h00, remportera le Prix du Public.

Ne tardez donc pas à voter pour votre finaliste préféré sur www.hainauthorizons.be

microsoftstartMicroStart est fier d’annoncer son nouveau partenariat avec Donstiennes Reconversion située à Thuin, a.s.b.l. active dans l’insertion socio-professionnelle des habitants de la région thudinienne.
Leader belge du microcrédit professionnel, microStart a été lancé en 2011 sous l’impulsion de l’Adie avec le soutien de BNP Paribas Fortis et du FEI.

Dans le cadre de ce partenariat, microStart met à disposition des (futurs) microentrepreneurs de l’arrondissement de Thuin 100.000€ sous forme de prêts d’honneur (prêts à 0%).
Les communes concernées sont : Thuin, Anderlues, Beaumont, Chimay, Erquelinnes, Froidchapelle, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Lobbes, Merbes-le-Château, Momignies et Sivry-Rance.
Le prêt d’honneur est un prêt sans intérêt ni garantie qui vient compléter un microcrédit à hauteur d’un tiers du montant au maximum (avec un plafond de 5.000€).
Le prêt d’honneur permet également une franchise de remboursement allant jusqu’à 24 mois, permettant ainsi à l’entrepreneur de disposer de liquidité à moindre coût.

Si vous êtes intéressé, prenez un rendez-vous par téléphone ou en ligne (+32 71 96 09 87 ou hainaut@microstart.be)

Dynamisez votre entreprise avec le Fonds pour les PMEEn tant que PME, vous pouvez bénéficier du programme de subventions « Ideas Powered for Business » initié par la Commission européenne et l’Office de l’Union européenne pour la Propriété Intellectuelle (EUIPO) en collaboration avec les offices nationaux de propriété intellectuelle.

Ce fonds offre un soutien financier sous la forme de chèques de propriété intellectuelle ou « chèques PI ». Ces chèques permettent le remboursement partiel du coût des services de pré-diagnostic en matière de PI (« IP scan » – service 1 du programme) et/ou des demandes de marques et dessins ou modèles (service 2 du programme).

Pour le service 1: 75 % de réduction sur le service de pré-diagnostic en matière de PI (IP scan)

Les services de pré-diagnostic en matière de propriété intellectuelle sont des services qui analysent, pour le compte d’une entreprise, quelles actions relatives aux droits de propriété intellectuelle peuvent être appropriées. Ils sont essentiels à l’élaboration de la stratégie d’une PME en matière de propriété intellectuelle.
Le coût du pré-diagnostic PI s’élève à 1 500 € TVAC et vous pouvez bénéficier d’un remboursement allant jusqu’à 75 %.

Pour le service 2: 50 % de réduction sur les taxes pour les demandes de marques et de dessins ou modèles

Les PME peuvent aussi bénéficier de 50 % de réduction sur les taxes de base pour le dépôt des demandes de marques et de dessins ou modèles nationaux (dont le Benelux) et de l’Union européenne.

Chaque PME peut recevoir un remboursement maximal de 1 500 euros (services 1 et 2).

Les candidatures sont à introduire du 1er au 31 octobre 2021 via le site de l’EUIPO.

Plus d’infos:
https://economie.fgov.be/fr/themes/propriete-intellectuelle/innovation-et-propriete/dynamisez-votre-entreprise
patlibhainaut@umons.ac.be – +32 65 374 775

Véritables poumons sociaux et économiques des villes et communes, les centres-villes ont profondément changé de visages ces dernières années. Certains ont effectué une mue urbanistique importante, d’autres ont retrouvé un nouveau souffle commercial alors que d’autres, encore, peinent à quitter l’ornière de leur déclin. Autant de situations différentes mais avec un point commun: les centres-villes restent au cœur des stratégies et des préoccupations de redéploiement économique, notamment pour les grandes entités où les centres-villes représentent des pôles économiques majeurs aux retombées importantes. En Hainaut, l’enjeu est d’autant plus important que la province concentre, sur son territoire, 5 des 8 grandes villes wallonnes de plus de 50 000 habitants. Et pour assurer l’avenir des centres-villes, de nombreux outils ont été mis en place.

Mons centre

Wallonie commerce

Face aux défis que représente son développement commercial et, singulièrement, le développement commercial en centre-ville, la Région wallonne a décidé de l’ensemble des acteurs actifs dans ce domaine au sein d’une stratégie commune. C’est ainsi qu’est née, en 2017, la plateforme Wallonie commerce. Un outil piloté par l’AMCV, l’Association du Management de Centre-Ville. Une association pionnière dans la gestion de centre-ville.

Via différents partenaires, Observatoire du Commerce, le Schéma régional de Développement commercial, Wallonie Commerce ambitionne d’apporter un soutien concret et pragmatique aux commerçants face aux différents défis qui sont les leurs dans le maintien et le développement de leurs activités. Elle vise également à créer un environnement propice à un développement commercial de qualité sur l’ensemble du territoire wallon. Et pour y parvenir, elle peut s’appuyer sur un large portefeuille d’actions. Des actions concrètes en faveur du commerce qui sont pilotées par des acteurs de terrain. Au contact direct des réalités propres à chaque centre-ville. Du soutien à la création de commerces en passant par des aides à la transmissions d’entreprises jusqu’à un accompagnement à la transformation numérique, les dispositifs sont nombreux.

Ayant son siège social à Charleroi et son site d’exploitation à Mons, l’association possède plus de 20 ans d’expérience en gestion de centre-ville. L’AMCV accompagne les villes dans la mise en œuvre de solutions opérationnelles et pragmatiques pour dynamiser et promouvoir leur territoire. Initiatrice du concept de gestion de centre-ville en partenariat public-privé en Belgique, l’AMCV travaille de concert, depuis 1997, avec les autorités publiques locales, régionales, fédérales, européennes et internationales sur l’ensemble des thématiques liées au centre-ville. C’est notamment l’AMCV qui a, en collaboration avec la Région wallonne, lancé le projet pilote de gestion de centre-ville via 16 villes partenaires. En 2016, l’AMCV a contribué à l’élaboration du Plan wallon de redynamisation du commerce de centre-ville. Un plan qui a, notamment, donné naissance à Wallonie Commerce.

CREASHOP

CREASHOP consiste à accorder des primes pouvant financer jusqu’à 60 % des frais d’aménagement liés à l’ouverture d’un nouveau commerce (avec un plafond de 6 000 €), à condition qu’il réponde à certains critères de qualité et de localisation. L’objectif essentiel est de soutenir l’éclosion d’un commerce de qualité, tout en luttant contre les cellules commerciales vides. Le premier appel à projets a été lancé en 2017 auprès des Pôles urbains FEDER et des villes disposant d’une asbl de gestion centre-ville, à savoir en Hainaut: Charleroi, Châtelet, Dour, La Louvière, Mons, Mouscron et Tournai. Pour cette première phase, la Wallonie a alloué un budget global de 1 200 000 euros.

A Mons, par exemple, la ville a reçu un subside de 25 000 euros pour la création de nouvelles boutiques et la ville a établi deux zones prioritaires: l’axe de la gare (composé de la rue des Capucins, la rue de la petite Guirlande, la rue Rogier, la place Louise et la rue Léopold II) et pour lequel la volonté est d’implanter des magasins sur le thème de la multiculturalité. Le second est le triangle formé par la rue de la Clef, la rue d’Havré et la rue du Hautbois (avec une partie de la rue de Houdain).

En 2020, le projet CREASHOP a permis de soutenir 157 projets pour un montant global de 957 000 euros. Parmi les commerces retenus depuis le lancement de ce premier appel à projets en 2017, on déplore 25 commerces qui ont fermé et 2 qui n’ont jamais ouvert leurs portes. L’ensemble est donc globalement positif.1

Fort du succès de ce premier appel à projet, le Gouvernement wallon a décidé d’élargir le dispositif et d’aller au-delà des 16 pôles urbains majeurs de Wallonie. Ainsi, 35 nouvelles villes et communes considérées comme des sous-bassins de consommation ont été retenues pour intégrer CREASHOP Plus. En Hainaut, Ath, Binche, Chimay, Lessines, Péruwelz et Soignies sont concernées.

Réseau Centres-Villes Wallonie

centre ville MonsUn peu avant le cap de l’an 2000, de nouvelles venues sont arrivées dans le paysage des centres-villes wallons: les asbl de Gestion Centre-Ville. Créées à partir de 1997 avec le concours de l’AMCV, ces asbl ont pour but de renforcer la promotion, l’animation et le développement durable d’un centre-ville. Pour cela, elle regroupe les acteurs publics et privés de son centre-ville dans un partenariat local. Un principe unique en son genre lors de sa création et qui, en Hainaut, concerne Charleroi, Châtelet, Dour, La Louvière, Mons, Mouscron et Tournai.

Concrètement, les asbl de Gestion Centre-Ville disposent d’une cellule exécutive composée, au minimum, d’un manager, le cas échéant, d’un adjoint et, en fonction des besoins, de stewards et d’ouvriers urbains. Ces personnes sont engagées par l’association sous contrat de travail par le biais d’aides à l’emploi.

Opérateur aux multiples casquettes, la Gestion Centre-Ville peut remplir un grand nombre de missions:

• renforcer la compétitivité du centre-ville et attirer des investisseurs,
• collaborer à l’implantation d’activités commerciales en ville,
• améliorer le cadre de vie urbain et le cadre d’achat,
• assurer une gestion optimale du domaine public,
• améliorer l’animation du centre-ville,
• collaborer à renforcer la propreté du centre-ville et le sentiment de sécurité,
• répondre aux aspirations de tous les usagers du centre-ville,
• favoriser la création de nouveaux emplois, métiers ou services.

Et, pour assurer la cohésion des 14 asbl Gestion Centre-Ville wallonnes, en 2019, le réseau Centres-Villes Wallonie a été mis sur pied. Une plateforme commune qui a principalement pour but l’échange des informations et la mutualisation d’expériences de terrain. Des échanges peuvent s’appuyer sur les plus de 20 ans d’expériences acquises par les différentes asbl depuis leur création.

Les Agences de Développement local

Si les grands centres urbains peuvent compter sur leur asbl Gestion Centre-Ville ou sur d’autres services communaux ou paracommunaux pour dynamiser leur centre-ville, les plus petites entités ont recours aux Agences de Développement local.

C’est ainsi qu’ont vu le jour, à la fin des années 90, une soixantaine d’agences-pilotes de développement local, opérationnelles sur l’ensemble du territoire wallon. Le dispositif a ensuite été pérennisé par le décret du 25 mars 2004, relatif à l’agrément et à l’octroi de subventions aux Agences de Développement local et par l’arrêté du Gouvernement wallon du 15 février 2007 permettant l’exécution de ce décret.

L’Agence de Développement local (ADL) a pour objectif d’initier et de coordonner des actions partenariales entre acteurs privés, publics et associatifs menant à la création d’activités économiques et d’emplois durables sur son territoire.2

Des Agences de Développement local qui sont accessibles aux communes ou regroupements de communes de moins de 40 000 habitants. Les missions des ADL sont détaillées dans un décret:

• réunir l’ensemble des acteurs locaux dans un partenariat de développement local;
• initier et animer ce partenariat qui associe les pouvoirs publics, les secteurs privés et associatifs sur le territoire de la commune ou des communes associées;
• identifier la nature des besoins et des potentialités locales en tenant compte des aspects économiques de la création d’emplois;
• déterminer, dans le plan d’actions, les objectifs prioritaires et mettre en œuvre ceux-ci;
• susciter et coordonner les actions partenariales définies dans le plan d’action;
• utiliser prioritairement les ressources et le savoir-faire en vue de développer les capacités d’entreprises du territoire communal et de maintenir ou développer l’emploi durable;
• articuler le développement local avec les autres outils et organes de développement territorial de niveaux communal, intercommunal, provincial, régional, fédéral et européen.

URBAN RETAIL

Les centres-villes wallons ont un grand ennemi commun: les cellules commerciales vides. Les stigmates d’un déclin que toutes les villes et communes tentent de combattre avec des succès divers. Les situations étant très différentes d’une ville à l’autre. Mais la tendance générale n’est pas à l’amélioration; les principaux centres-villes souffrant de la concurrence toujours plus grande des centres commerciaux installés en périphérie. Comme l’a encore rappelé l’AMCV dans son dernier rapport annuel paru en septembre 2020.
Pour tenter de contrer ce phénomène, le concept d’URBAN RETAIL a été lancé dans le cadre de Wallonie Commerce. Ainsi, la plateforme de pop-ups stores Urban Retail met en relation directe candidats-occupants et propriétaires de biens commerciaux situés dans les centres-villes wallons, afin d’y lancer une nouvelle dynamique.

Entièrement gratuit, sans frais, ni commission, cet outil mis en ligne à la disposition de tous, encourage la création d’activités commerciales nouvelle génération.

Et le principe est simple: mettre en relation le propriétaire d’une cellule commerciale vide et un porteur d’un projet, ou un intermédiaire comme une couveuse d’entreprise, une ADL ou une asbl de Gestion Centre-Ville.

Pour les propriétaires, elle offre une opportunité de mettre en avant leur bien, sans engagement et gratuitement. Pour les porteurs de projets, le concept leur permet de signer un bail court (3 mois) et de tester leur(s) produit(s) ou leur(s) service(s) en limitant les risques financiers liés à une occupation de plus longue durée.

Les maternités commerciales

Pour dépasser le stade du pop-up store ou magasin éphémère, de nombreuses communes se sont dotées de maternités commerciales. C’est-à-dire une surface qu’un néo entrepreneur ou commerçant va pouvoir occuper pour une durée définie, souvent maximum 5 ans, avec un loyer modéré et évolutif. Un processus qui permet, à la fois, d’accompagner l’éclosion de nouveaux commerces et, pour les villes, de donner une nouvelle vie à des locaux commerciaux inoccupés.
A Mons, par exemple, la ville dispose de 13 locaux commerciaux. Des lieux rachetés et rénovés via un financement des fonds FEDER.

A Soignies, la ville, via son ADL, met à disposition deux espaces de 60 m² en plein cœur du centre-ville.
L’Observatoire du Commerce

Mis en fonction en 2015, en parallèle du Schéma régional de Développement commercial, l’Observatoire du Commerce exerce une compétence consultative générale en matière de commerce en Wallonie. Composé de membres et d’experts sectoriels (environnement urbain, protection du consommateur, politique sociale et mobilité durable), l’Observatoire du Commerce remet des avis variés, tant sur des projets très concrets d’implantations commerciales que sur des schémas locaux ou régionaux, ainsi que sur des projets de décrets et d’arrêtés. L’Observatoire est l’un des organes consultatifs du Conseil économique, social et environnemental de Wallonie.
Encore parfois méconnu, l’Observatoire du Commerce est un outil précieux dans les stratégies de développement économique et commercial des villes et communes. Organisation apolitique, sa composition lui permet de prendre des décisions en dehors des influences partisanes. Son Président est actuellement le Directeur de l’UCM des arrondissements de Verviers et de Huy, Jean JUNGLING. La Vice-Présidence est assurée par Bernadette MERENNE, Géographe et Spécialiste en Commerce et Développement du Territoire.

Il doit être consulté pour tous les projets de plus de 2 500 m². Il est fréquent que les villes et communes le sollicitent pour des plus petites surfaces, alimentaires ou non.

Les avis rendus se fondent sur 5 critères: l’intérêt du consommateur, celui des commerces existants, l’aménagement urbain, la mobilité et l’emploi. “Au fil des ans, explique Jean JUNGLING, la pondération de ces critères a évolué positivement. Par exemple, la proximité est devenue une valeur. La qualité des emplois est prise en compte; de ceux qui sont créés comme de ceux qui pourraient être détruits.”3

Si les décisions de l’Observatoire ne sont pas toujours suivies par les responsables politiques, son influence est néanmoins bien réelle. Des dossiers sont régulièrement modifiés à la suite de ses avis. D’autres sont même abandonnés. En 2020, l’Observatoire du Commerce a rendu 120 avis.

Digital Commerce

La crise de la Covid-19 l’a rappelé, l’e-commerce est devenu incontournable. Et ceux qui ne l’avaient pas encore adopté n’ont pas eu d’autre choix que de s’y soumettre pour tenter de poursuivre, même en mode mineur, leur activité durant les périodes de confinement.

Une mutation technologique parfois difficile, en particulier pour les commerces de proximité indépendants. Car l’e-commerce nécessite des compétences et souvent aussi des moyens importants. Autant d’éléments qui viennent s’ajouter à un quotidien déjà surchargé pour de nombreux commerçants. Initiée dans le cadre du Plan Wallonie Commerce, l’action Digital Commerce a pour but de les aider à réussir cette transition digitale.

Entre 2018 et 2019, pour sa première édition, l’action Digital Commerce a abouti à l’organisation de 40 ateliers, partout en Wallonie, en collaboration avec le Syndicat neutre pour Indépendants et de l’AdN (Agence du Numérique – Digital Wallonia) sur des thèmes comme les réservations en ligne et les prises de rendez-vous automatisées, les paiements sans contact, l’utilisation des réseaux sociaux pour les actions marketing, etc.

Cette année, une nouvelle édition a été lancée. Des actions adaptées à la Covid avec, principalement, des webinaires interactifs. Ces sessions seront articulées autour de 3 grandes thématiques:

• la visibilité Web et l’usage professionnel des réseaux sociaux;
• l’e-commerce à la fois pour les commerçants qui n’ont pas (encore) d’e-shop ainsi que pour les vendeurs en ligne;
• le site Web, élément essentiel du digital marketing.

Un passage au e-commerce qui ne doit pas s’envisager comme un remplacement du commerce traditionnel, mais plutôt comme un atout supplémentaire. Une diversification qui peut contribuer à la pérennisation du commerce physique. Un enjeu majeur pour le tissu économique wallon. On compte, en effet, pas moins de 24 000 points de vente au détail (dont environ 10 000 commerces de proximité indépendants) pour un chiffre d’affaires de plus de 21 milliards d’euros4. Des chiffres qui font du secteur du commerce le premier employeur privé en région wallonne avec environ 90 000 salariés et 30 000 indépendants.

Aurélien LAURENT

Basée à Mons, UPcity propose, principalement aux pouvoirs publics, de les accompagner dans leur développement commercial. Depuis sa création en 2015, l’équipe d’UPcity a su convaincre de nombreuses communes mais aussi intercommunales de lui faire confiance. Pour des projets de développements commerciaux, mais aussi économiques et touristiques.

Dans peu de temps, Camille, Vinciane, Dylan et Pauline vont accueillir une nouvelle recrue qui va venir renforcer leur équipe. Un 5e membre pour UPcity afin d’accompagner la croissance de l’entreprise. Une petite équipe par la taille mais qui a, en quelques années à peine, réussi à se faire une belle place dans l’univers de la consultante et de la réflexion stratégique au service des pouvoirs publics et parapublics. Avec, au cœur de leurs activités, le développement du potentiel des territoires.

Une équipe polyvalente

Up CityEt, pour chaque nouveau projet, UPcity mobilise sa polyvalence et met autour de la table les bons interlocuteurs afin de trouver les meilleures réponses aux demandes de ses clients. “Une de nos forces c’est notre polyvalence, explique Camille LHOTE, Directrice d’UPcity. Mais nous ne pouvons pas tout faire et nous ne voulons pas tout faire. Nous nous reposons sur un ensemble de partenaires capables de nous apporter les meilleures solutions. Par exemple, si dans un projet il est opportun de réaménager une place, nous solliciterons évidemment un architecte. Et un architecte qui rencontre les objectifs fixés par le projet“.
Si, à l’origine, UPcity a axé ses accompagnements sur la dynamique commerciale, rapidement les volets économique et touristique sont venus compléter l’offre de ses services. Une évolution logique pour l’équipe. “Les projets sur lesquels nous travaillons sont souvent transversaux. Le commerce, seul, ne peut pas tout. Et, dans l’attractivité d’un territoire, les développements économique et touristique sont aussi importants et doivent entrer en ligne de compte dans une réflexion globale“. Récemment, UPcity a ainsi travaillé à la refonte de l’identité et de la stratégie de la Maison du Tourisme du Parc des Canaux et Châteaux, en région du Centre. Un travail global qui a abouti à la création d’un nouveau nom, d’une nouvelle identité graphique mais surtout, d’une nouvelle stratégie de positionnement touristique pour les 11 communes de la région du Centre. Un travail collaboratif entre les communes partenaires, les sites touristiques, les instances politiques et l’équipe de la Maison du Tourisme. Mais aussi les habitants.

Donner la parole aux citoyens

Une participation citoyenne qui, peu à peu, s’inscrit durablement dans les processus stratégiques des villes et communes. “Ces derniers temps, c’est un vrai changement. Il y a évidemment encore des questions sur la manière d’intégrer la participation citoyenne dans les processus. Tout n’est pas possible tout le temps et sur tous les sujets, mais c’est une vraie tendance. Et cette intégration du citoyen fait d’ailleurs désormais bien souvent partie des critères repris par les pouvoirs publics dans les cahiers des charges qu’ils établissent pour leurs nouveaux projets“.
Enracinée en Wallonie, UPcity a aussi développé des projets en France et travaille actuellement avec le Gouvernement luxembourgeois. “C’est vrai que le marché wallon n’est pas très vaste mais les demandes des acteurs publics sont nombreuses. Et nous avons également eu des opportunités en France, comme avec la ville de Belfort ou la Communauté d’agglomération Plaine Vallée, établie autour de la forêt de Montmorency. Et, aujourd’hui, c’est le Gouvernement luxembourgeois qui nous fait confiance“, explique la directrice d’UPcity.

Mesurer les impacts de la crise

Up City MonsSi la crise sanitaire est loin d’être terminée, ses impacts économiques sont, eux, déjà bien réels. Même si leur ampleur est encore difficilement quantifiable. “Aujourd’hui, le moratoire sur les faillites ne permet pas encore d’avoir une idée précise de l’étendue des répercussions, analyse Camille LHOTE. Mais les conséquences seront importantes, on le sait déjà. Notamment sur le tissu culturel et de loisirs. Deux secteurs qui étaient en plein boom avant la crise et qui sont très impactés. Les projets dans ces domaines étaient nombreux et certains seront probablement revus ou abandonnés“. Une crise qui a aussi eu comme effet de mettre davantage en lumière l’importance de la mixité commerciale. Un élément clef dans le redéploiement des centres-villes. “Il y a 10 ans, l’équipement à la personne était au cœur des stratégies commerciales dans les centres-villes. Mais aujourd’hui -et c’est accentué par les effets de la crise-, on se rend compte que les commerces de biens de première nécessité sont indispensables aussi, y compris dans des zones à forte densité commerciale. Une mixité qui doit aussi aller de pair avec du logement. Il faut pouvoir créer de la vie, du contrôle social. On se rend compte que lorsque cette mixité commerciale et sociale existe, la résilience est plus importante“, explique la directrice d’UPcity.
Et si la crise n’est pas terminée, le travail sur ses conséquences a déjà commencé pour UPcity via, par exemple, une collaboration avec la Ville de Bruxelles où la PME montoise évalue l’impact de la crise sur le commerce. Quels sont les secteurs les plus impactés? Les aides apportées sont-elles pertinentes? De nouveaux acteurs sortent-ils gagnants de la crise? etc. Autant de questions qui, dans la capitale et au-delà, mobiliseront probablement dans les prochains mois l’équipe d’UPcity.

Aurélien LAURENT

Installée sur la Grand-Place de Lessines, l’asbl Actions Développement local n’est pas vraiment une ADL comme les autres. Si son objectif est aussi de soutenir le développement économique au sein de la commune, elle n’est pas insérée dans le réseau wallon des Agences de Développement local. Une exception qui ne l’empêche pas de mener à bien ses missions.

ADL LessinesEn 2015, la Région wallonne a, pour diverses raisons, décidé de geler les subsides pour la création de nouvelles Agences de Développement local. Une décision qui est venue chambouler les plans lessinois qui prévoyaient la mise sur pied d’une ADL. Mais, plutôt que tout abandonner, la Ville a choisi de poursuivre le projet, sans le soutien financier de la Wallonie. “En mars 2016, la Ville a donc décidé de créer sur fonds propres, une asbl communale, Actions Développement local”, explique Boris LEBRUN, Directeur de l’ADL de Lessines.

Développement commercial et touristique

Une singularité qui permet, selon Boris LEBRUN, à l’asbl de sortir du cadre classique des ADL et de diversifier ses activités. “Nous sommes évidemment présents dans l’accompagnement du développement économique de la commune. Mais, nous avons également des missions liées notamment au tourisme. Par exemple, nous avons déjà organisé des balades de découverte du territoire. Nous avons donc plusieurs casquettes; ce qui colle assez bien à notre vision qui touche, à la fois au développement économique, mais aussi au travail sur l’image de Lessines. L’un étant lié à l’autre“.
Mais, si l’ADL de Lessines diversifie ses activités, le cœur de sa mission reste le développement économique et commercial de la ville et de ses villages. Une dynamisation qui passe, comme ailleurs, par l’octroi de primes pour les nouveaux commerçants. “Nous avons trois primes, détaille Boris LEBRUN. La première intervient dans le prix de la location d’une surface commerciale, la deuxième peut servir à la modernisation d’une surface commerciale car, ici, nous avons de nombreux anciens commerces et le bâtit nécessite souvent une rénovation. La dernière prime est d’ailleurs à destination des propriétaires afin de les encourager à rénover leur bâtiment“.
ADL LessinesAfin d’accompagner d’éventuels nouveaux commerçants, l’ADL a également lancé un pop-up store ou magasin éphémère avec une particularité: la mise à disposition de personnel. Dans une surface commerciale entièrement rénovée, des commerçants peuvent venir y tester la vente de leurs produits. “Ce n’est pas toujours facile pour une personne de franchir le pas. Il y a la crainte de ne pas réussir à subvenir tout de suite à ses besoins, il y a aussi toutes les démarches, notamment administratives, assez lourdes, qu’impliquent le lancement d’une activité. Avec notre concept, le porteur de projet se concentre sur son produit et nous nous chargeons de le vendre”, explique Boris LEBRUN. Actuellement, une vingtaine d’artisans ou de commerçants est hébergée dans le pop-up store et depuis son lancement en 2018, il a contribué à la création de 3 nouvelles activités commerciales.

Travailler l’image de marque

Si, contrairement à d’autres villes en Hainaut, le centre de Lessines ne doit pas lutter contre un pôle commercial installé en périphérie, il souffre néanmoins de la comparaison avec sa grande voisine Ath. Une ville de près de 30 000 habitants contre un peu moins de 20 000 pour Lessines. Avec, historiquement, une image commerciale relativement positive construite grâce à une importante diversité de son offre. Ath profite aussi d’une image générale plus attrayante que sa voisine. “Notre faiblesse, reconnaît Boris LEBRUN, c’est notre image. Nous travaillons beaucoup dessus afin de l’améliorer. Mais, c’est un travail qui s’inscrit dans la durée. Et pour faire évoluer une image et modifier les habitudes, ça prend du temps. Des personnes se rendent à Ath pour trouver certains types de commerces alors que des enseignes similaires sont présentes chez nous. Evidemment, notre commune étant plus petite, notre offre est plus limitéeADL Lessines“.
Et, si comme ailleurs, le centre-ville de Lessines souffre d’une certaine désaffection, Boris LEBRUN croit encore et toujours dans l’avenir du cœur de la cité. Un espace qui doit se réinventer mais qui a des atouts que n’auront jamais des zones commerciales artificiellement créées. “Les grands centres commerciaux tentent de créer l’esprit d’un centre-ville avec des commerces et de l’Horeca, mais une fois l’heure de fermeture arrivée, la vie s’éteint. Dans un centre-ville, c’est différent. L’animation propre à ces lieux ne s’arrête pas une fois que les magasins ferment. C’est un lieu de vie, de rencontres. Et ça, pour moi, ça a toujours sa raison d’être“.
Une mixité qui doit aussi être assurée par des choix politiques, notamment en termes de logements, avec parfois la volonté excessive de vouloir transformer d’anciens commerces en habitations. Une décision qui condamne définitivement l’avenir commercial du bâtiment. Mais, pour qu’un centre-ville puisse continuer à vivre, il doit trouver l’équilibre si précieux entre sa vocation commerciale et sa capacité à être un lieu où il fait aussi bon vivre. Une mixité qui est la clef, selon Boris LEBRUN, de l’avenir de nos centres-villes.


Aurélien LAURENT

L’économie sociale en Hainaut 

Ce nouveau numéro, consacré à l’économie sociale, relance la brochure trimestrielle “Flash-Stats Hainaut”, réalisée par la Province de Hainaut – Hainaut Développement, sur base de portraits socio-économiques du territoire hainuyer.

Avec ses 2 034 entreprises et ses 63 901 emplois salariés, le Hainaut est l’une des provinces wallonnes les plus en pointe dans l’économie sociale. Surnommée le “troisième secteur”, à mi-chemin entre le secteur public et le secteur privé, les entreprises d’économie sociale apportent des réponses innovantes aux défis que rencontre notre territoire hainuyer et sont à l’avant-garde de notre économie de demain.

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