Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

Parallèlement aux négociations en cours avec l’Union européenne, le Royaume-Uni a publié son projet de nouveau régime douanier, le “UK Global Tariff”, qui entrerait en vigueur le 1er janvier 2021 si aucun accord n’était conclu d’ici la fin de la période de transition.

Il s’appliquerait aux marchandises provenant de pays avec lesquels le Royaume-Uni n’a pas d’accord commercial préférentiel. Présenté comme plus simple et moins coûteux, il supprime ou simplifie les droits d’entrée pour de nombreux produits.

Soixante pour cent (60 %) des marchandises entreraient au Royaume-Uni en franchise de droits aux conditions de l’OMC ou via l’actuel accès préférentiel. Les droits de douane inférieurs à 2 % seraient supprimés.

Certains secteurs comme l’agriculture, la pêche et l’industrie automobile (produits finis) se verraient toutefois frappés de tarifs assez élevés (mentionnés en livres sterling et non plus en euros).

Vérifiez quel tarif serait applicable à vos produits en fonction de leurs codes douaniers en consultant le “UK Global Tariff Tool”:

https://www.gov.uk/check-tariffs-1-january-2021

Plus d’infos? Téléchargez le guide pour les entreprises Le BREXIT… Que faire? 

https://mcusercontent.com/f490a88b21bf018e0768de4c5/files/5b16d327-115a-4082-8538-9ec61791d1ae/Guide_Brexit_2020.pdf

 

Source: AWEX

Depuis le début des années 2000, mais surtout à partir de l’entame de la décennie actuelle, les préoccupations environnementales ont lentement mais surement progressé pour devenir, aujourd’hui, un enjeu majeur de notre société. A travers notamment de grands rendez-vous internationaux comme les conférences pour le climat, placées sous l’égide des Nations unies; des objectifs plus ou moins ambitieux ont été fixés afin de réduire l’impact environnemental de nos modes de vie. Et pour atteindre ces objectifs, de nouveaux métiers sont apparus créant ainsi une “économie verte” qui ne cesse de prendre de l’ampleur et, avec elle, la création de centaines, voire de milliers d’emplois au sein d’entreprises de plus en plus nombreuses à s’impliquer dans ce mouvement planétaire.

Recyclage: le bon bulletin belge

A travers le monde, les pays les plus industrialisés sont, de loin, les plus grands consommateurs de biens et donc, les plus importants producteurs de déchets. Certains parviennent néanmoins à contrer cette tendance. En Europe, par exemple, où la moyenne de déchets produits par habitant flirte avec les 500 kg (492 kg en 2018)1, la Belgique fait figure de bon élève. Et elle arrive même en tête des pays d’Europe de l’Ouest avec 411 kg de déchets générés par an et par habitant. En comparaison, l’Allemagne, première puissance économique du continent, dépasse les 600 kg par habitant (615 kg).

La Belgique se distingue aussi par son haut taux de recyclage puisque 78 % de ces déchets sont recyclés. Ce qui place notre pays sur la deuxième marche du podium européen derrière la Slovénie. Un pourcentage nettement plus élevé que la moyenne européenne qui franchit péniblement la barre des 50 % avec 57 % selon les chiffres de 2016.

Pour parvenir à ces résultats, la Belgique a développé une importante filière active dans la collecte et le recyclage. Si, pour la collecte des déchets ménagers, les pouvoirs publics, communes et/ou intercommunales occupent une place centrale, dans le domaine du recyclage, de nombreux acteurs privés se démarquent. Avec, souvent, un accent particulièrement mis sur l’innovation.

Un leader hainuyer

Mais dans le bilan global du recyclage belge, les déchets ménagers ne sont évidemment pas les seuls à être concernés, c’est l’ensemble de la production de déchets qui est au centre de l’attention. Et certaines entreprises ont acquis, au fil du temps, une véritable expertise, à l’image du groupe Comet, installé notamment à Obourg et Châtelet. Initialement active dans le traitement et le négoce de ferrailles, l’entreprise a diversifié ses activités dans le recyclage avec un très haut niveau de valorisation des déchets. Tous matériaux confondus, le taux de valorisation atteint 98,4 %.

Un leader hainuyerEt, pour atteindre ce niveau, le groupe Comet et sa filiale Comet Traitement ont massivement investi dans le développement de nouveaux processus. Notamment dans le recyclage des véhicules hors d’usage, l’un des secteurs cibles de l’entreprise. Si la partie métallique ne représentait pas de difficultés particulières, Comet Traitement a redoublé d’efforts et de créativité pour trouver des solutions afin de traiter la partie non métallique d’un véhicule et qui échappait jusque-là au recyclage. C’est le projet Phoenix, soutenu par la Région wallonne. Via des procédés uniques, les mousses de sièges, films plastiques, caoutchouc, bois et polymères sont transformés à 55 % en carburant de synthèse, un carburant de substitution qui est utilisé au sein même de l’entreprise pour sa production de chaleur et d’électricité. Aujourd’hui, le dispositif Phoenix de Comet Traitement permet de traiter 250 kg de matière par heure, transformés en 150 litres de pétrole. Et le groupe Comet a, comme projet, de développer un dispositif équivalent mais capable de traiter 35 000 tonnes de déchets par an.

Avec ces innovations, Comet Traitement atteint le pourcentage record de 98 % de recyclage de carcasses de voitures. Un résultat qui dépasse le seuil de 95 % fixé par l’Union européenne. Une belle réussite pour cette entreprise qui emploie près de 300 personnes et dont l’actionnariat est toujours largement détenu par la famille GROSJEAN, fondatrice du groupe.

Les plastiques dans le viseur de la Wallonie

Si la Belgique se classe parmi les bons élèves dans le domaine du recyclage, il reste un point noir: le plastique. Car, jusqu’à aujourd’hui, il n’existe pas de véritable filière active dans le recyclage du plastique. Mais ce sera bientôt de l’histoire ancienne puisqu’en mai 2019, le Gouvernement wallon a décidé d’allouer un budget de 60 millions d’euros pour la création d’une filière industrielle de recyclage du plastique, via notamment la création de 6 unités de recyclages qui traiteront 156 000 tonnes par an. Des projets qui aboutiront à la création de 350 emplois directs au sud du pays.

L’innovation au service de l’environnement

On l’a vu plus haut, le développement de nouvelles technologies occupe une place importante dans ce qu’on appelle communément “l’économie verte”. Un volet recherche et développement au sein duquel le tissu économique wallon est particulièrement dynamique. Notamment dans le domaine des énergies durables. “Nous recensons 400 acteurs actifs dans les technologies des énergies durables”, explique Cédric BRÜLL, le Directeur du Cluster Tweed, spécialisé dans l’énergie, l’environnement et le développement durable. Et c’est l’une des spécificités wallonnes: l’hyper spécialisation et le développement de techniques à hautes valeurs ajoutées. “Nous avons d’excellents ingénieurs et nous sommes particulièrement réputés pour notre savoir-faire, y compris à l’international”, s’enthousiasme le patron de Tweed.

Une expertise qui peut pleinement s’exprimer dans un secteur devenu très compétitif et qui est en perpétuelle mutation. “Aujourd’hui, détaille Cédric BRÜLL, nous observons deux grandes tendances: la baisse importante des coûts du renouvelable. Le solaire et l’éolien sont, par exemple, devenus beaucoup plus accessibles qu’il y a quelques années à peine. Ensuite, le deuxième mouvement est la réflexion sur comment intégrer l’énergie renouvelable dans le réseau avec, comme question sous-jacente, celle évidemment du stockage”.

Faire sauter les obstacles

Et si les technologies évoluent et deviennent accessibles pour une part toujours plus importante d’acteurs, qu’ils soient particuliers ou professionnels, les obstacles ne sont pas pour autant tous relayés au rang des mauvais souvenirs. Selon Cédric BRÜLL: “Si nous sommes excellents dans la R&D, nous éprouvons encore des difficultés à migrer vers des projets matures avec des applications concrètes sur le terrain. Il faut oser tester les choses et enlever les barrières. Des obstacles qui sont parfois légaux ou administratifs et qui n’évoluent pas aussi vite que les techniques. Aujourd’hui, nous n’avons plus l’occasion d’attendre. Il faut prendre des risques, aller plus vite et montrer que les technologies fonctionnent afin qu’un plus grand nombre soit incité à se convertir”.

Et dans le domaine des énergies durables, les pouvoirs publics ont aussi leur rôle à jouer. Que ce soit via le soutien financier à des initiatives menées par des partenaires industriels privés ou via la mise en place d’initiatives innovantes. C’est la voie empruntée par un projet qui a reçu, en juin dernier, le feu vert du Gouvernement wallon, la création d’une station de production et de distribution d’hydrogène pour le réseau TEC de Charleroi.
L’objectif est de faire de l’électrolyse d’eau avec la production électrique issue de l’unité de production énergétique de Tibi (Intercommunale de Gestion des Déchets) à Charleroi. Cet hydrogène servira à alimenter 10 bus du dépôt de Jumet qui seront cofinancés par l’Europe via le projet JIVE.

Le Projet Waste-to-Wheels est porté par un consortium composé de ENGIE, Tibi et SOTRADIA (filiale commune entre SUEZ et la SRIW). ENGIE et SOTRADIA formeront une société commune à responsabilité limitée, dont le capital sera détenu à 50 % par ENGIE et 50 % par SOTRADIA, afin d’investir et exploiter l’installation d’électrolyse, le dispositif de transport de l’hydrogène et la pompe d’alimentation des bus.
Tibi accueillera l’électrolyseur sur le site de son UVE (Unité de Valorisation énergétique) et lui fournira la part d’électricité considérée comme renouvelable.

Les bus électriques à hydrogène peuvent, en effet, fonctionner avec de l’hydrogène “vert” ou “décarboné”, surtout quand il est produit par l’électrolyse de l’eau. Par rapport à un véhicule diesel, ils offrent une solution zéro émission (ni dioxyde de carbone, ni particules polluantes). Ils ont, par ailleurs, un temps de recharge rapide (entre 5 et 10 minutes) et une autonomie d’au moins 300 km.2

L’énergie verte

Planter une éolienne sur le terrain d’une PME afin qu’elle l’alimente en électricité, un beau projet sur le papier mais qui semblait, il y a quelques années encore, extrêmement difficile à mettre en œuvre pour une petite structure. Seules les grandes entreprises avaient alors la capacité d’implanter un ou plusieurs mâts sur leur terrain.

L'énergie verteMais avec la démocratisation des techniques et l’apparition de solutions plus adaptées, comme les éoliennes verticales, les PME ont désormais aussi accès à cette solution énergétique durable.

C’est le choix qu’a fait, par exemple, l’Hôtel Orange à La Louvière. En 2018, une éolienne à pales verticales a été installée à l’arrière de l’hôtel. Construite et installée par l’entreprise Fairwind, basée à Seneffe, ce moulin à vent contemporain est capable de produire 40 000 kwh/an.

Et, quelques mois plus tard, ce sont 5 000 m² de panneaux photovoltaïques qui sont venus garnir la toiture de l’établissement. De quoi fournir 60 000 kwh/an. Avec son mât et ses panneaux, l’hôtel devrait ainsi couvrir approximativement 50 % de ses besoins en électricité. Un investissement dans les énergies durables qui a permis à l’hôtel de recevoir le label “Clé verte”. Une certification qui a notamment, comme conséquence directe, que les clients peuvent désormais payer leur séjour via des éco-chèques.

L’implantation d’éoliennes, ou d’autres solutions durables par les ménages et les entreprises, participe évidemment à l’augmentation de la part des énergies renouvelables en Belgique. Un basculement vers une électricité verte qui est imposé par l’Union européenne. Avec, comme objectif pour 2030, un minimum de 27 % de renouvelable dans le mix énergétique européen.

Pour remplir cet objectif, de nombreux projets, souvent soutenus par des fonds européens, voient le jour, à l’image du projet COMP2BLDES. Un consortium de 5 PME, dont Fairwind et qui a pour objectif de réduire les coûts des petites éoliennes notamment, via l’utilisation de nouveaux matériaux.

Des communautés d’énergie

Si les sources de production d’énergies vertes se multiplient, l’enjeu est, aujourd’hui, de faire coïncider au maximum les besoins énergétiques avec les capacités de production. En résumé, produire ce dont on a besoin au moment où l’on en a besoin. Un objectif difficilement atteignable avec des panneaux solaires ou des éoliennes, des outils soumis notamment aux aléas climatiques.
L’une des solutions passe par le stockage de l’énergie lors des pics de production. Une énergie ensuite délivrée selon les besoins. Mais le stockage est complexe et les solutions existantes ne sont pas encore adaptées aux besoins principaux des particuliers ou des entreprises. Néanmoins, des alternatives existent via, notamment, des dispositifs de récupération d’énergie pour la production d’eau chaude ou de froid (cf. portraits d’entreprises).

En parallèle à ces solutions, un autre concept commence lentement mais surement à émerger: celui des communautés d’énergie. Ou comment mettre en commun ses ressources afin d’en maximiser leurs utilisations. Et, au cœur de ce concept de communautés d’énergie, une PME installée à Braine-le-Comte, a un rôle majeur à jouer.

Créée en 2005 par 7 ingénieurs, Haulogy est spécialisée dans le développement de solutions informatiques avec, comme clients principaux, les fournisseurs d’énergie et les gestionnaires de réseaux. “Nous avons une véritable expertise dans ce marché de niche notamment auprès des petits et moyens acteurs du secteur. Nous sommes leader du marché en Belgique et nous avons pris également position en France et aux Pays-Bas”, explique Charles DELHAYE, CEO d’Haulogy.

Fort de cette expérience, la PME, qui emploie 80 personnes, a vite compris que les communautés d’énergie représentaient un avenir important dans le domaine de la réduction de l’empreinte carbone notamment des entreprises. “Notre objectif est de simplifier au maximum les échanges d’énergie. Les procédures sont complexes et notre solution informatique a pour ambition de les rendre accessibles au plus grand nombre y compris aux plus petites entreprises”, détaille le CEO.

Concrètement, Haulogy permet de faire le lien entre plusieurs producteurs d’énergie, par exemple au sein d’un zoning industriel et de faire correspondre leurs besoins. “L’entreprise qui est équipée de panneaux solaires, plutôt que de réinjecter son surplus d’électricité sur le réseau, pourrait le fournir à l’entreprise voisine. Avec un coût largement inférieur à celui pratiqué par les fournisseurs classiques”, explique Eric VERMEULEN, le “Monsieur Communauté d’énergie” au sein d’Haulogy. Une solution qui, outre l’aspect économique, permet aussi aux entreprises de diminuer leurs émissions de CO2. Un enjeu devenu incontournable et qui imposera aux entreprises de prendre des mesures drastiques si elles ne veulent pas être lourdement sanctionnées notamment par l’Union européenne.

Et, pour Charles DELHAYE, le sud du pays a une véritable carte à jouer dans ce domaine: “La Wallonie est déjà bien avancée dans ce domaine. Nous pouvons clairement être des pionniers. Nos solutions sont prêtes et les outils légaux sont quasiment finalisés”. Et les premières communautés d’énergie ne vont pas tarder à prouver leur efficacité puisque Haulogy planche sur plusieurs projets pilotes. “Nous avons déjà noué des partenariats avec l’intercommunale IDETA et nous avons également un projet particulièrement ambitieux au sein du zoning des Hauts-Sarts à Liège, l’un des plus importants de Wallonie”.

Le Hainaut: la province se met au vertLa voie semble donc tracée et, dans ce domaine comme dans d’autres, de nombreux acteurs hainuyers se démarquent. Et les défis sont de taille pour répondre aux enjeux climatiques. Le CEO d’Haulogy le démontre facilement: “Durant le confinement lié au covid-19, les émissions de CO2 ont approximativement diminué de 20 %, seulement 20 %… Alors que d’ici à 2030, l’Europe nous impose de diminuer nos émissions de 30 %”.

Aurélien LAURENT

offre d'emploi

Description

L’asbl HD Gestion recrute un chef de projet spécialisé en Marchés publics.
HD Gestion est l’asbl qui gère les projets financés dans le cadre de fonds européens, wallons ou autres de l’institution “Hainaut Développement” (Province de Hainaut).
La commande publique représente 15 % du produit intérieur brut et constitue, à ce titre, un indéniable vecteur de croissance pour les entreprises. Pour les aider à appréhender cette matière complexe et lever les obstacles existants, la Cellule Marchés publics de Hainaut Développement met son expertise au profit des TPE/PME et développe une approche sur mesure destinée à favoriser leur accès aux marchés publics.

Votre fonction

Planifier, organiser et mettre en œuvre les actions suivantes:

  • offrir aux TPE/PME un accompagnement individualisé dans leur accès aux marchés publics,
  • organiser et animer des ateliers pratiques et séminaires spécifiques,
  • rédiger des outils de vulgarisation sur les marchés publics (guides pratiques, newsletters,…),
  • organiser des rencontres entreprises/pouvoirs adjudicateurs,
  • rédiger les rapports d’activités et assurer un reporting régulier.

Votre profil

  • Etre organisé et méthodique
  • Faire preuve de proactivité et de précision
  • Faire preuve d’autonomie, de polyvalence et de flexibilité
  • Etre capable de travailler en équipe, de participer à une dynamique de groupe (collaborations, transferts de connaissances, échanges de savoir-faire et de pratiques de terrain)
  • Avoir le sens des responsabilités et être orienté résultats: fixer des objectifs, prendre des initiatives et formuler des propositions afin d’obtenir les résultats attendus
  • Avoir un sens aigu du contact
  • Etre bon pédagogue et capable de s’adapter au public
  • Avoir un sens aisé de la communication écrite et orale
  • Disposer d’une expérience dans le conseil aux entreprises et/ou la gestion de projets est un atout.
  • Etre en possession d’un permis B et d’un véhicule

Diplôme et expérience

  • Etre titulaire d’un diplôme universitaire ou équivalent dans les finalités suivantes: Master en Droit, Master en Sciences de Gestion/Ingénieur de Gestion, Master en Sciences politiques, Master en Administration publique,…
  • Disposer impérativement d’une formation et/ou d’une expérience utile en marchés publics

Notre offre

Un emploi varié au sein d’une équipe dynamique et pluridisciplinaire.
La possibilité de vous développer personnellement dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet concret au service des entreprises.
Un cadre de travail épanouissant.

Régime de travail: temps plein de jour
Heures/semaine: 38h
Lieu de travail: Mons + déplacements sur l’ensemble de la région wallonne
Type de contrat: à durée déterminée
Rémunération: selon les barèmes légaux, en fonction du titre et de l’ancienneté valorisable
Entrée en fonction: immédiate

Comment postuler?

Votre candidature comprenant CV, lettre de motivation et copie du diplôme utile est à faire parvenir par mail à

Nathalie DEHUT (nathalie.dehut@hainaut.bepour le 31 janvier 2021 au plus tard.

Ateliers-formations pour aider les entrepreneurs dans la relance de leur entrepriseLa SOWALFIN a développé toute une série de produits financiers et d’accompagnement en réponse aux besoins urgents des entreprises depuis le début de la crise sanitaire. Elle a notamment lancé une campagne portant sur “la relance de mon entreprise dans un contexte de grande incertitude” qui a donné lieu à la production de courtes capsules contenant conseils concrets et témoignages. Vous pouvez, dès à présent, les consulter sur la chaîne YouTube de la SOWALFIN (https://www.youtube.com/watch?v=dWz7jw-Ux7U&list=PL3jwuYK-gmLITAGN30oyt_QFh_caB84A3).

 

Dans la poursuite de cette campagne, la SOWALFIN organise en partenariat avec HEC Liège Executive Education et Solvay Brussels School of Economics and Management toute une série d’ateliers-formations online d’une durée de +/- 2 heures au prix compétitif de 40 € par atelier.

Les grands thèmes abordés durant ces ateliers viseront à répondre au mieux aux questions fondamentales suivantes:

  • Comment tirer les enseignements de la crise?
  • Comment faire de la crise une opportunité?
  • Comment faire des scénarios?
  • Comment rassurer nos parties prenantes?
  • Comment nous renforcer en gardant nos clients et en amplifiant nos ventes?
  • Comment garder nos équipes dans le mouvement?

Vous trouverez le programme complet et les modalités d’inscription sur le site du 1890:

https://www.1890.be/article/comment-apprendre-de-ce-que-lon-experimente-pendant-cette-crise

Troubles de voisinage aux abords d’une ferme

troubles -voisinnageLes activités agricoles font intimement partie de la vie à la campagne. Ces activités peuvent produire ce que certains appellent des nuisances: bruits et odeurs (parfois désagréables) qui sont partie intégrante de la vie à la campagne. Ces « troubles de voisinage » sont considérés comme normaux si vous habitez à proximité d’une ferme, de prairies ou de champs:

– Le chant du coq, les bruits d’animaux comme le beuglement des vaches (surtout lors du sevrage des veaux), ou d’autres animaux avant d’être nourris, la présence de mouches…

– Les bruits liés au fonctionnement des machines à la ferme: salle de traite, cornadis, tracteurs ou charroi lié à l’activité agricole (ramassage du lait, livraison d’aliments…)

– Certaines activités doivent être effectuées la nuit pour diverses raisons ou parfois le we: si le temps va se détériorer, l’agriculteur s’empressera de terminer ses récoltes (moissons) ou il travaillera tôt le matin quand les conditions sont idéales par exemple pour appliquer un traitement phytosanitaire à ses cultures, le chargement des tas de betteraves peut aussi se faire de nuit, le chargement des animaux se fait de manière plus calme la nuit que le jour.

– Les odeurs peuvent aussi être source de désagrément: les odeurs d’animaux, du fumier, du silo qui contient l’herbe ou le maïs qui sert d’aliment en hiver. En ce qui concerne les odeurs de fumier, rappelons que celui-ci est un engrais naturel qui permet une fertilisation organique des cultures.

– Enfin, certains troupeaux sont susceptibles d’emprunter les routes pour se rendre de la ferme vers une prairie ou d’une prairie vers une autre, avec le risque que certains individus ne laissent quelques petits colis en cours de route. Rien de bien grave en soi!

Bref, vivre à la campagne, c’est jouir à la fois de son côté bucolique mais c’est aussi accepter les conséquences de l’activité agricole qui s’y déroule et qui par ailleurs y a toujours eu sa place. Les agriculteurs dans la majorité des cas, font en sorte de réduire les bruits et odeurs liés à leur activité. Ils sont conscients que bien vivre ensemble consiste à faire des efforts de part et d’autre. N’hésitez donc pas à les aborder pour aborder des questions qui vous préoccupent. Enfin, pour tout ce qui est lié aux autres bruits, c’est le RGP communal qu’il est indiqué de consulter.

B2B – Online (22 octobre 2020)

Vous souhaitez dynamiser et développer votre activité en Belgique et à l’étranger dans le secteur du drone civil et/ou de la sécurité?

Participez alors au « B2B » organisé lors des DRONE-DAYS 2.0 et rencontrez des professionnels venus de toute l’Europe.

En 2017, 2018 et 2019, le B2B a permis la rencontre plus de 25 nationalités européennes et l’organisation de plus de 500 rendez-vous.

Pourquoi?

Le « B2B » est un lieu de rencontres incontournable entre professionnels venus de toute l’Europe. Nous y organisons une plateforme de rendez-vous présélectionnés entre professionnels du secteur du drone, de la sécurité et entreprises plus conventionnelles pouvant bénéficier des atouts de l’utilisation civile des drones. Une manière efficace d’entamer des collaborations potentielles de long terme avec de futures clients ou partenaires.

Comment?

Le « B2B» est organisé en collaboration avec Enterprise Europe Brussels c/o impulse.brussels (ex Agence Bruxelloise pour l’Entreprise). Enterprise Europe Brussels fait partie du réseau Enterprise Europe, couvrant plus que 60 pays et actif en support des entreprises voulant se développer à l’international.

Lors de la précédente édition du B2B, nous avons, entre autre, accueilli : La Commision Européenne, KU Leuven (BE), Delair Tech (FR), Connect Robotics (PT), Parrot (FR), Elia (BE), DronePort (BE), Ariborne Projects (PT), Air Force Institute of Technology (PL), Solvay (BE), KiwiOrange & Albert A van daalen group (NL)…

Le concept en 3 étapes:

1° – Enregistrez-vous et créez votre profil d’entreprise et de collaboration offerte et/ou recherchée sur notre plateforme web dédiée au B2B (logo, description de votre activité, lien vidéo)

2° – Analysez régulièrement le catalogue en ligne et bookez à l’avance vos rendez-vous avec les autres participants au B2B ainsi qu’avec tous les exposants du salon qui vous intéressent. Vous pourrez aussi recevoir des demandes de rendez-vous: libre à vous d’accepter ou de refuser les invitations qui vous seront faites.

3° – Avant le salon, vous recevrez votre agenda personnalisé des rendez-vous acceptés et confirmés des 2 parties. Chaque entretien privé durera 30 minutes.
Maximum 12 rendez-vous/société et maximum 2 représentants/société.

Vous bénéficierez d’un espace au calme dans notre « B2B» au sein de DRONE-DAYS, le jeudi 22 octobre.

Les conseillers Enterprise Europe Brussels vous aideront à faire le suivi des contacts les plus intéressants.

Visitez notre site (disponible uniquement en anglais) pour toutes infos pratiques: www.b2match.eu/dronedays

Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire via le formulaire de contact.

Group EspaceDrone:

THE PLACE TO DRONE

Brexit - comment se préparer à la fin de la période de transition Guide destiné aux entreprisesRetrait du Royaume-Uni (Brexit): qu’est-ce qui a changé le 1er février 2020 en matière de douanes et de fiscalité?

LE BREXIT AURA UNE INCIDENCE SUR VOTRE ENTREPRISE SI…

  • … elle vend des biens ou des services au Royaume-Uni, ou
  • … elle achète des biens ou des services en provenance du Royaume-Uni, ou
  • … elle fait transiter des marchandises par le Royaume-Uni, ou
  • … elle utilise des matières et des biens britanniques pour des échanges commerciaux avec des pays partenaires de l’UE dans le cadre de régimes préférentiels.

Cela signifie, par exemple, que:

  • Vous devrez déposer des déclarations en douane lors de l’importation ou de l’exportation de marchandises à destination/en provenance du Royaume-Uni ou lorsque vos marchandises transitent par le Royaume-Uni.
  • Outre la déclaration en douane, il est possible que vous deviez fournir des données en matière de sécurité et de sûreté.
  • Vous aurez besoin d’un certificat spécial pour importer ou exporter certaines marchandises, telles que des déchets, certaines substances chimiques dangereuses, des organismes génétiquement modifiés (OGM).
  • Vous devrez respecter les formalités supplémentaires en cas d’importation ou d’exportation de produits soumis à accise (alcool, tabac ou carburant) à destination/en provenance du Royaume-Uni.
  • Vous devrez généralement déclarer la TVA dans le pays de l’UE où vous importez les marchandises en provenance du Royaume-Uni. Vous serez exonéré de la TVA dans l’UE sur les marchandises que vous exportez vers le Royaume-Uni, mais vous devrez alors respecter les règles relatives à la TVA sur les importations au Royaume-Uni.
  • Vous devrez respecter des règles et procédures en matière de TVA pour les opérations avec le Royaume-Uni différentes de celles applicables aux opérations au sein de l’UE.

Les changements peuvent être encore plus importants si aucun accord entre l’UE et le Royaume-Uni n’est conclu d’ici à la fin de la période de transition. Dans ce cas, outre les formalités susmentionnées:

  • Vous devrez également acquitter des droits de douane sur les marchandises en provenance du Royaume-Uni que vous introduisez dans l’UE.
  • Vous pouvez être soumis à des contingents pour certaines marchandises en provenance du Royaume-Uni qui entrent dans l’UE.

Par ailleurs, vous devez savoir que si vous utilisez des matières ou des procédés britanniques, ces derniers ne seront plus considérés comme «originaires» dans le cadre des régimes préférentiels existants de l’UE.

Plus vous commencerez tôt à vous préparer à ces changements, plus le risque sera faible que votre entreprise connaisse une perturbation majeure après la période de transition.

La liste de contrôle ci-dessous indique certaines mesures pratiques à prendre pour vous préparer:

  • PARLEZ à vos partenaires commerciaux. La fin de la période de transition peut aussi avoir une incidence sur votre chaîne d’approvisionnement, vous devez donc connaissance des répercussions pour vos fournisseurs, intermédiaires ou transporteurs.
  • PRENEZ CONTACT avec les autorités locales et les centres de conseil pour obtenir des informations et des explications détaillées sur ce dont vous avez besoin pour être prêt à la fin de la période de transition. Les coordonnées de chaque État membre figurent ci-après.
  • CONSULTEZ la page web de la Commission européenne, sur laquelle vous trouverez des «communications sur la préparation au Brexit» détaillées sur un large éventail de sujets afin d’aider les entreprises à se préparer aux répercussions globales du Brexit.
  • AGISSEZ maintenant! N’attendez pas la fin de la période de transition pour réfléchir à la manière dont vous devez vous adapter. Certains des processus et procédures à suivre prennent du temps, vous devez donc commencer le plus rapidement possible pour éviter des difficultés inutiles à votre entreprise.

Plus d’infos: https://ec.europa.eu/taxation_customs/uk_withdrawal_fr

La Province de Hainaut a lancé début juillet une campagne d’affichage grand format  “Oh, la bâche, stop à l’agribashing”, en collaboration avec plusieurs agriculteurs partenaires soucieux de communiquer vers les citoyens à propos de l’importance de leur rôle pour la société et des difficultés de leur métier.

20 slogans ont été retenus sur différentes thématiques: la fierté d’exercer leur métier, l’importance de consommer des produits locaux, l’importance du maintien des prairies et par conséquent du maintien de l’élevage à l’herbe, le rôle du fumier comme fertilisant organique, leur travail en fonction de la météo, la problématique des déchets jetés le long des routes et dans leur champ, leur rôle pour la préservation de la biodiversité, et enfin, le fait qu’ils sont à l’écoute des citoyens.

Ces slogans réalisés et produits par Hainaut Développement ont été mis à disposition des agriculteurs qui les ont affichés près de la ferme ou au champ, sous forme de banderoles aux dimensions de 1 mètre de hauteur et de 3 mètres de longueur, et également d’affiches au format A3. Actuellement, 110 bâches ont été distribuées.

Plus d’infos: https://www.hainaut-developpement.be/agriculture-mise-a-disposition-de-banderoles/

Reportage réalisé par la Province de Hainaut:

Personne de contact:

Province de Hainaut – Hainaut Développement
Geneviève MAISTRIAU
Responsable Agriculture
Tél.: +32 65 342 620
genevieve.maistriau@hainaut.be

La presse en parle:

Bonne nouvelle pour les indépendants! Le droit passerelle de crise a été prolongé jusqu’en décembre 2020. Le droit passerelle de relance est lui prolongé au moins jusqu’à octobre.

https://www.lecho.be/monargent/travail/les-nouvelles-regles-pour-beneficier-du-droit-passerelle/10247721?fbclid=IwAR2dQz_gyXbbrbc3MVpmt1A8Le5nunIuLRby0W46qe3HNxN2MO695jfBijY

Ceramic networrkCeramic Network: L’événement majeur de la céramique en 2020

Pôle Européen de la Céramique, organisateur de la 7e édition de CERAMIC NETWORK, vous invite à participer à ce grand rassemblement les 4 et 5 novembre 2020, à Ester Limoges Technopole.

Au programme:

LES B TO B MEETINGS

D’une durée de 30 à 40 minutes, les B to B meetings sont des rendez-vous d’affaires ciblés et pré-organisés, grâce à l’accès à une plateforme de matching, sur laquelle vous trouverez les fiches descriptives des participants.

LES CONFÉRENCES

Elles sont organisées en parallèle des B to B meetings, d’une durée de 30 minutes. Elles ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les dernières innovations technologiques et les évolutions du marché de la céramique technique.

LES VISITES D’ENTREPRISES

Elles permettront de découvrir les compétences à la pointe de l’innovation offertes par les laboratoires, les centres techniques et les entreprises présentes à Ester Technopole.

https://ceramic-network.fr/fr/

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