Access2Markets, votre nouvel assistant de commerce – Exporter depuis l’UE, importer dans l’UE
En octobre dernier, la Commission européenne a inauguré son nouveau portail Access2Markets, conçu dans le but d’aider les petites et moyennes entreprises à faire du commerce en dehors des frontières de l’UE.
Cette plateforme se présente comme un assistant pour le commerce international, spécifiquement destinée aux PME qui rencontrent traditionnellement plus de barrières à l’entrée sur de nouveaux marchés à l’international que les grandes entreprises.
Pour les aider à surmonter ces difficultés, Access2Markets offre de l’information sur l’accès à plus de 120 marchés notamment en matière de tarifs douaniers, taxes, procédures à suivre, formalités à remplir et bien d’autres ressources utiles.
Le réseau EEN, en collaboration avec l’AWEX, FIT, Hub.Brussels et le SPF Affaires étrangères vous propose de découvrir ce nouvel outil lors d’un webinaire* le mardi 19 janvier 2021.
Toutes les informations pratiques vous seront communiquées d’ici peu… En attendant, nous vous invitons d’ores et déjà à consulter la plateforme!
Invite tes amis à jouer avec toi à ces jeux sur la biodiversité et sur l’action pour le climat. En jouant, tu apprendras pleins de choses sur la nature et comment la protéger. Pour les jetons, tu pourrais peindre des cailloux de différentes couleurs ou tu as peut-être d’autres idées… Donne libre cours à ton imagination!
Pour les jeunes de 9 à 12 ans.
Disponibles en version papier chez Europe Direct-Hainaut à partir de janvier 2021.
La Commission a lancé une application mobile, Re-open EU, disponible gratuitement sur les téléphones Android (link is external) et iOS (link is external). Ce lancement fait suite au succès de la plateforme web du même nom, qui a été consultée près de 8 millions de fois depuis son lancement à la mi-juin.
Re-open EU est un portail unique qui fournit des informations complètes et à jour sur la situation sanitaire ainsi que sur les règles de sécurité et de déplacement dans tous les Etats membres de l’UE, en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse. Les utilisateurs peuvent obtenir les informations les plus récentes sur les mesures nationales de quarantaine, les exigences en matière de tests et les applications mobiles de traçage et d’alerte. Les informations, disponibles dans les 24 langues officielles de l’UE, sont basées sur des données vérifiées du Centre européen de Prévention et de Contrôle des Maladies et des Etats membres.
Re-open EU était l’une des mesures annoncées par la Commission dans son paquet “Tourisme et transports” de mai 2020, afin d’aider les citoyens à voyager en toute sécurité, dans le respect des directives de santé. La Commission s’était également engagée dans sa communication sur les mesures supplémentaires en réaction à la COVID-19, d’octobre 2020, à mettre des informations à la disposition de tous les citoyens au moyen d’une application gratuite.
Re-open EU reste facilement accessible via la plateforme internet: https://reopen.europa.eu/fr/.
Dans une démocratie saine et prospère, les citoyens peuvent exprimer librement leur point de vue, choisir leurs responsables politiques et donner leur avis sur leur avenir.
Ces dernières années, la démocratie dans l’UE est confrontée à de grands défis, tels que la montée de l’extrémisme, l’ingérence dans les élections, la diffusion d’informations manipulatrices ou encore, les menaces à l’encontre de journalistes, en ligne et hors ligne.
La Commission européenne présente son plan d’action pour la démocratie européenne, afin de donner aux citoyens les moyens d’agir et de construire des démocraties plus résilientes dans l’ensemble de l’UE.
Ce plan d’action prévoit des mesures visant à:
- promouvoir des élections libres et équitables,
- renforcer la liberté des médias,
- lutter contre la désinformation.
Face à la révolution numérique en cours, les citoyens doivent pouvoir faire des choix dans un environnement permettant d’exprimer librement leur point de vue et, de distinguer les faits de la fiction et où la société civile et des médias libres peuvent participer à un débat ouvert, exempt d’ingérence malveillante. Les défis auxquels l’UE est confrontée ne s’arrêtent pas à ses frontières, de sorte que toute action entreprise sur son territoire aura des répercussions à l’étranger.
Les mesures seront mises en œuvre tout au long du mandat de la présente Commission. La Commission examinera la mise en œuvre du plan d’action en 2023, un an avant les élections au Parlement européen.

©UE
Un vaccin sûr et efficace constitue le meilleur moyen de vaincre le coronavirus et de retrouver une vie normale. La Commission européenne travaille en étroite collaboration avec les entreprises pharmaceutiques et l’Agence européenne des Médicaments pour faire en sorte qu’un vaccin sûr et efficace soit disponible le plus tôt possible. Comme pour tout vaccin, une évaluation scientifique rigoureuse est réalisée avant qu’un vaccin soit mis sur le marché. A ce jour, la Commission européenne a conclu des accords avec six développeurs de vaccins prometteurs, et d’autres pourraient suivre.
Vous désirez en savoir plus sur les détails de cette stratégie de vaccination:
- les défis liés à la mise au point d’un vaccin,
- les objectifs de la stratégie de l’UE,
- la proposition de l’UE,
- les critères de financement,
- les accords avec les fabricants,
- la préparation dans les Etats membres,
- les groupes prioritaires potentiels.
Consultez les deux liens suivants:
|
|||||
|
La période d’appel en cours s’étend du 2 décembre au 11 décembre 2020.
Incontestablement, la prise en compte du coût du cycle de vie d’un produit, d’un service ou d’un ouvrage est un des moyens qui permet aux acheteurs publics de favoriser des marchés publics durables.
Mais qu’entend-t-on par coût du cycle de vie? A quelle phase du marché s’applique-t-il? Avec quels critères? Peut-il être favorable aux PME? Voici quelques éléments de réponses:
RAPPEL
Pour tout achat public qu’il doit effectuer, le pouvoir adjudicateur va devoir retenir, parmi plusieurs offres (régulières) qui lui sont proposées, celle qui est économiquement la plus avantageuse.
Comment identifier cette offre économiquement la plus avantageuse?
Pour toute dépense dont l’estimation est supérieure à 30 000 euros, le pouvoir adjudicateur devra définir des critères d’attribution qu’il indiquera dans les documents du marché.
Quels sont les critères d’attribution possibles?
Ces critères d’attribution peuvent être:
- soit le seul critère du prix ou du coût,
- soit plusieurs critères reflétant le meilleur rapport qualité/prix.
Dans tous les cas, les critères d’attribution doivent être liés à l’objet du marché public et au moins compter un critère coût. Ce dernier peut être appliqué de deux manières différentes par le pouvoir adjudicateur:
- via le prix,
- via une approche coût/efficacité telle que le coût du cycle de vie.
Concept du coût du cycle de vie
Lorsque le pouvoir adjudicateur achète un produit, un service ou des travaux, il va systématiquement payer un prix. Ce prix d’achat ne représente qu’un des éléments du coût de tout le processus d’achat, de possession et d’élimination.
Contrairement au seul critère “prix”, le coût du cycle de vie va permettre au pouvoir adjudicateur de prendre en compte tout ou partie des coûts imputables à un produit, un service ou un ouvrage tout au long de son cycle de vie et qui seront supportés par le pouvoir adjudicateur ou d’autres utilisateurs.
Quels sont les éléments qui peuvent intégrer le coût du cycle de vie?
ACHAT – FONCTIONNEMENT – MISE HORS SERVICE – COÛTS ENVIRONNEMENTAUX EXTERNES
- le prix d’achat et tous les frais connexes: livraison, transport, installation, assurance, etc.;
- les coûts liés à l’utilisation: consommation d’énergie (et autres ressources), entretien, frais de maintenance, etc.;
- les coûts liés à la fin de vie: déclassement, élimination, collecte, recyclage;
- les coûts imputés aux externalités environnementales liés au produit, au service ou à l’ouvrage pendant son cycle de vie: coût des émissions de gaz à effet de serre ou autres émissions polluantes (acidification des sols ou de l’eau, par exemple). Soulignons que la valeur monétaire de ces coûts doit pouvoir être déterminée et vérifiée afin de pouvoir garantir une application juste et transparente de ce critère.
Comment évaluer le coût du cycle de vie d’un bien, d’un service ou d’un ouvrage?
Si le pouvoir adjudicateur évalue les coûts selon une méthode basée sur le cycle de vie, les critères d’attribution devront être décrits de manière claire et précise afin de pouvoir être compris de façon univoque par chaque soumissionnaire potentiel, sans ambiguïté ou possibilité d’interprétations différentes, et de lui permettre d’établir une offre en toute connaissance de cause.
Par conséquent, afin de garantir le principe d’égalité de traitement des soumissionnaires, les documents du marché devront donc notamment indiquer:
- les données que doivent fournir les soumissionnaires,
- la méthode qui sera utilisée pour déterminer le coût du cycle de vie sur la base de ces données.
Par exemple, dans le cadre d’un marché d’éclairage, un pouvoir adjudicateur pourrait choisir d’attribuer davantage de points aux solutions d’éclairage dont le délai avant remplacement est plus long. Dans ce cas, il pourrait être demandé aux soumissionnaires un rapport d’essai, un certificat (réalisé par un organisme indépendant), ou un dossier technique attestant du délai de remplacement des solutions proposées par le soumissionnaire.
L’évaluation sur base d’une méthode basée sur le coût du cycle de vie peut-il être un atout pour nos PME?
On l’aura compris, l’évaluation de soumissions sur base du coût du cycle de vie présente plusieurs avantages. Celui de procéder à une analyse multicritères qui intègre plusieurs éléments qui peuvent impacter négativement notre environnement. Il permet aussi de mettre en évidence le fait que les prix d’acquisition ne couvrent généralement qu’une petite partie du coût d’un produit ou d’un ouvrage, omettant les coûts importants liés aux phases d’utilisation (consommation d’énergie), de maintenance (entretiens et réparations), de gestion en fin de vie (durée de vie du produit et coût de la gestion des déchets).
Cette méthode permettrait fort probablement, dans certains secteurs, de valoriser des activités économiques plus locales, compte tenu du fait que, par exemple, les conséquences environnementales négatives liées au transport pourraient être prises en considération.
Mais, force est de constater que la mise en œuvre du concept par les pouvoirs adjudicateurs est loin d’être simple.
Notamment par le fait que les éléments qui seront réclamés aux opérateurs économiques doivent pouvoir être compris, interprétés objectivement, mesurables et quantifiables (et idéalement monétarisés).
Pour tenter de palier à cette complexité, plusieurs initiatives sont prises pour développer des outils qui permettent de mettre en évidence l’impact environnemental des produits et faciliter ainsi, in fine, l’analyse du coût de leur cycle de vie (exemple: https://apps.health.belgium.be/ordsm/02/f?p=BE_EPD_PUBLIC:1:6206690488960).
De votre côté, en tant qu’opérateur économique, à l’heure où il est de plus en plus question de rendre la commande publique plus verte et responsable, établir un diagnostic des impacts environnementaux de votre PME pourrait peut-être vous permettre de vous différencier favorablement sur base de critères scientifiquement objectivés et donc, être un atout important à ne pas négliger.
Toutes les infos sur: https://www.marchespublics-pme.be/
Amandine BLANQUET
Elle est basée sur une dynamique de projet qui nécessite:
- un objectif clair de la direction sur sa politique en matière d’achats durables, de gestion des déchets ou de mobilité, sa politique de réduction de sa consommation d’eau, de papier ou d’énergie ou sa volonté de protéger la biodiversité ou de favoriser une alimentation durable;
- le pilotage du projet s’effectue par un référent interne formé à ces fins et/ou un coach externe. Celui-ci met en place un groupe de travail transversal recruté sur base volontaire dont la composition sera connue du personnel;
- le référent réalisera un scan comportemental pour faire émerger des perceptions et des comportements individuels sur la thématique durable choisie. Le groupe de travail réalisera un diagnostic SWOT, mettant en lumière de façon objective, à la fois les points d’amélioration (faiblesses, menaces) et les situations favorables (atouts, opportunités);
- le groupe proposera des actions concrètes dans un plan d’actions permettant d’atteindre les objectifs à différentes échelles de temps (court, moyen et long termes). Les actions seront directement portées et implémentées par les membres du groupe de travail, ce qui favorise leur implication et motivation;
- le groupe déterminera des indicateurs pour mesurer l’état d’avancement du projet et établir les liens utiles avec les performances environnementales mesurées. Dans une optique d’amélioration continue, l’évaluation permet d’identifier des pistes d’amélioration, tant sur le fonctionnement interne de l’EcoTeam que sur le contenu du programme d’actions;
- le groupe assurera une communication interne sur les actions et les résultats obtenus pour maintenir la dynamique, valoriser et motiver les membres. Il pourra, s’il le souhaite, communiquer vers l’extérieur son éco-exemplarité sur les enjeux environnementaux de son secteur d’activités.
On le comprend, l’EcoTeam repose sur un groupe de volontaires qui insufflent une dynamique positive d’éco-responsabilité au sein d’une entreprise et son plus gros risque est que les autres membres du personnel ne s’approprient pas les actions proposées et que la dynamique s’essouffle sans avoir atteint ses objectifs et apporté de changement durable. Au-delà des outils de gestion d’équipe, du changement et de projet, déterminez éventuellement vos nouvelles valeurs ou vos règles afin de construire une véritable culture interne durable dans votre entreprise.
Pour en savoir plus:
Consultez le site www.eco-team.be
Fannie LECOMTE
Il n’existe, malheureusement, pas beaucoup de données statistiques relatives à l’économie verte. Se référer aux seuls codes NACE disponibles est trop restrictif. En effet, l’aspect “énergie verte” apparaît dans beaucoup d’autres activités.
Eurostat fournit néanmoins quelques données chiffrées relatives à la Belgique. Les données régionales ne sont pas disponibles.
Nous avons établi un classement par l’indicateur suivant: “Valeur ajoutée brute / Equivalent temps plein (euros)”
Dual Citizen consulting, société new-yorkaise a mis au point le “Global Green Economy Index (GGEI)” qui mesure les performances de 130 pays en matière d’économie verte. Cet index est établi avec l’aide de gouvernements, organisations internationales et partenaires privés qui sont tous des partenaires stratégiques.
“L’index global de l’économie verte” est défini par 20 indicateurs, chacun classé dans 4 grandes catégories.
Leadership & changement climatique
Dans le cadre de l’enquête du GGEI, il a été demandé aux experts travaillant à l’échelon international sur des questions liées au changement climatique d’indiquer les pays:
- dont les chefs d’Etat (politiques) ont fait preuve du leadership le plus cohérent en matière de changement climatique;
- ayant l’image la plus positive dans les médias internationaux pour ce qui est du niveau d’efforts qu’ils déploient à lutter contre le changement climatique et à promouvoir la croissance verte;
- ayant fait preuve de la plus grande maîtrise du sujet lors de la récente Conférence de Bonn sur les changements climatiques (COP23);
- ayant été les plus efficaces pour réduire leurs émissions, conformément aux engagements pris lors de la Conférence de Paris sur le climat de 2015.
Secteurs de l’efficacité énergétique
Dans le cadre de l’enquête du GGEI, il a été demandé aux experts travaillant à l’échelon international sur le développement durable d’indiquer les pays:
– ayant le mieux intégré les pratiques de construction durable (par exemple, certification LEED, méthode BREEAM, certification Green Star) à leurs secteurs nationaux du bâtiment et de la construction;
– ayant la plus grande part d’énergies renouvelables dans leur bouquet énergétique global. Energies renouvelables = énergie solaire, énergie éolienne, énergie issue de la biomasse, petite hydraulique, biocarburants, géothermie, énergie marine;
– étant les plus engagés à promouvoir le tourisme durable sur leur territoire;
– ayant le mieux réussi à promouvoir des transports non polluants sur leur territoire de façon à réduire notablement les émissions de carbone de ce secteur;
– ayant le mieux réussi à favoriser l’efficacité d’utilisation des ressources en limitant la production de déchets et en promouvant le recyclage.
Marchés & investissements
Dans le cadre de l’enquête de perception du GGEI, il a été demandé aux professionnels de l’investissement vert et de la responsabilité sociale des entreprises travaillant à l’échelon international d’indiquer:
– les pays les plus attrayants pour investir dans les énergies renouvelables;
– les marchés nationaux offrant l’environnement le plus propice à l’innovation en matière de produits et de services écologiques;
– les pays où les entreprises locales ont montré l’engagement le plus fort à intégrer la durabilité à leurs pratiques;
– les pays qui s’étaient les plus engagés à promouvoir et à faciliter les investissements verts sur leur territoire.
Environnement
Dans le cadre de l’enquête de perception du GGEI, il a été demandé aux professionnels de l’environnement travaillant à l’échelon international de choisir les pays ayant le mieux réussi à:
– promouvoir des pratiques agricoles durables sur leur territoire,
– préserver la qualité de l’air pour leur population,
– traiter les eaux usées afin d’éviter la pollution des cours d’eau, des lacs et des océans,
– minimiser les risques résultant d’un défaut d’assainissement et d’une eau potable insalubre,
– préserver la biodiversité et l’habitat sur leur territoire,
– gérer et préserver des pêches au sein de leur zone économique exclusive,
– limiter la déforestation.
Richard REMISZ
Créés à Charleroi au début du XXe siècle, les ACEC (Ateliers de Construction électrique de Charleroi) ont été un fleuron de l’industrie belge, avant de lentement décliner et d’être démantelés en plusieurs entités dont certaines absorbées par des grands groupes étrangers comme Suez. Mais le nom ACEC n’a pas totalement disparu puisque sa division chauffage a survécu au travers d’une entreprise, ACIT, aujourd’hui implantée au Roeulx et dont les projets l’ancrent solidement dans le marché des énergies renouvelables.
Il se qualifie lui-même de vieux dinosaure. Daniel L’HOIR a intégré la division chauffage des ACEC en 1971. Et près de 50 ans plus tard, c’est lui qui, avec son associé Lucien CECCI, ancien des ACEC également, défend toujours fièrement les quatre lettres qui ont jadis contribué à la prospérité économique belge. Et si l’histoire continue encore aujourd’hui, c’est grâce à une expertise développée dès les années 60 et qui prouve, 6 décennies plus tard, encore toute sa pertinence.
“Dans les années 60, la division chauffage des ACEC a noué un partenariat avec un Suisse qui a conçu des chauffages à bois qui pouvaient stocker de la chaleur”, explique Daniel L’HOIR. Un système de chauffage dont les ACEC se sont inspirés pour développer leurs chauffages électriques à accumulation. “Ils ont remplacé le bois par des résistances électriques et créé ainsi les premiers chauffages électriques à accumulation. Les ACEC étaient alors les pionniers dans ce domaine et on en a vendu un peu partout”. Des chauffages qui existent toujours aujourd’hui et qui permettent de produire de la chaleur aux périodes où l’électricité est la moins chère, pour ensuite la diffuser durant les heures pleines.
Si, historiquement, la division chauffage des ACEC était installée dans la périphérie bruxelloise, à Drogenbos, l’entreprise est implantée depuis le début des années 90 dans la ville du Roeulx. Une histoire récente qui n’a pas été épargnée par les difficultés, puisqu’en 1999, la société fait faillite. Mais le duo L’HOIR – CECCI n’a pas voulu que leur outil disparaisse définitivement et convaincus que l’entreprise pouvait encore avoir un avenir, en novembre 1999, ils ont racheté les machines et surtout, la marque. Le tout abrité dans une nouvelle structure: ACIT, Atelier de Conception d’Installations thermoélectriques.
Grâce à cette nouvelle impulsion, les chauffages ACEC ont pu continuer à équiper de nombreux particuliers mais aussi des entreprises. Un succès qui a largement dépassé les frontières belges puisque, par exemple, des chaudières à accumulation ont été installées en Europe mais aussi aux Etats-Unis.
Si le principe de base des chauffages à accumulation n’a pas évolué depuis les années 60, ces dernières années, l’entreprise rhodienne lui a donné une nouvelle déclinaison avec l’apparition des énergies durables. “Avec une production classique d’électricité, nos chauffages accumulent la chaleur durant les heures creuses pour la restituer en journée. Nous avons appliqué ce même principe avec la production d’électricité via panneaux solaires”.
Concrètement, le Solar Preheater et l’Accubloc, conçus par ACIT, permettent de récupérer tout le surplus d’énergie produit par des panneaux solaires pour préchauffer l’eau chaude sanitaire ou fournir de l’électricité pour le chargement de batteries, comme celles de vélos électriques. Ils augmentent ainsi sensiblement l’autoconsommation d’énergie. “Aujourd’hui, le propriétaire de panneaux photovoltaïques ne consomme qu’une petite partie de ce qu’il produit; entre 20 et 30 %. Le reste est renvoyé vers le réseau. Avec, à la clef, une faible rétribution par rapport aux volumes d’énergie produits. Ce principe du compteur qui tourne à l’envers a même disparu à Bruxelles depuis le 1er janvier 2020 et les autres régions vont suivre. L’enjeu est donc, aujourd’hui, de rentabiliser au mieux l’énergie produite par son installation”, argumente Daniel L’HOIR.
Et, ce qui est vrai pour le particulier, l’est d’autant plus pour les entreprises qui ne profitent pas du même système de compteurs inversés. “Aujourd’hui, nous sommes quasiment contraints de payer le gestionnaire de réseau pour renvoyer de l’électricité”, s’étonne l’administrateur délégué d’ACIT. L’entreprise fournit donc des solutions sur mesure, notamment aux structures qui sont de grandes consommatrices d’eau chaude. “Nous avons récemment installé notre système dans une maison de repos et, depuis février, elle n’a plus eu recours au réseau électrique pour sa production d’eau chaude!”.
Reste deux obstacles à franchir. Sortir du système des compteurs qui tournent à l’envers, ce qui est déjà le cas à Bruxelles et qui le sera bientôt aussi en Wallonie, malgré le débat autour du tarif prosumer. Et ensuite, promouvoir davantage l’autoconsommation et les dispositifs qui y contribuent, notamment via des incitants financiers. “Notre technologie est au point et elle est extrêmement fiable. Il faut maintenant convaincre”, conclut Daniel L’HOIR.
Aurélien LAURENT