Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

 

Avant de profiter de vos vacances, venez rencontrer des dizaines de clients potentiels !

Si le développement de vos activités est votre principale responsabilité, vous savez que, pour vendre plus, il est impératif de rencontrer plus de personnes susceptibles d’être intéressées par vos services. Mais où rencontrer ces personnes par définition étrangères à votre sphère immédiate ? Dans quel cadre développer de nouvelles relations de confiance qualitatives et durables ?

Une des rares réponses sérieuses et efficaces :

PARTICIPEZ A L’UN DES DISCOVERY MEETING SPEED BUSINESS© !

Les Discovery Meeting©, kezako ?

Imaginés en Brabant wallon, les Discovery Meeting© se sont aujourd’hui imposés dans le monde des affaires comme un des moyens les plus performants, pour tout entrepreneur, d’actualiser et d’étendre son réseau de contacts au service de son succès.

Légère, ludique et terriblement efficiente à la fois, la formule a convaincu un cercle toujours plus large d’acteurs, dans le secteur de la production de biens autant que dans celui de la fourniture de services. Jusqu’à devenir le rendez-vous obligé de ceux qui font des échanges avec leurs pairs la clé de leur développement !

Pour mieux percevoir l’intérêt de ces véritables sessions de travail, visionnez sans tarder la vidéo qui reprend différents témoignages de participants : 

Ce lundi 2 juillet, dans la magnifique salle de séminaire du Bivouac de l’Empereur au pied du célèbre Lion de Waterloo, nous accueillons des sociétés venant de partout en Belgique et même de France.

Une prospection « clé sur porte » vous est proposée. N’hésitez plus et inscrivez dès à présent.

En vous inscrivant tout de suite, vous pouvez réserver votre place pour l’édition du 2 juillet ou pour celle du 28 août à Namur. Et surtout bloquer ainsi l’exclusivité pour votre secteur. Une réelle opportunité ! http://www.discoverymeeting.be/inscription.html

Source : (4) Prospecter ? Oui…pas tout seul. Venez le lundi 2 juillet à Waterloo… | LinkedIn

 

L’APAQ-W (Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité) vient de publier une étude réalisée auprès de 1401 Belges avec le support de la société Dedicated.

elon cette enquête, les consommateurs apprécient les produits issus de l’agriculture de Wallonie pour leur saveur et leur parfum (59%), car ils sont appétissants et sains (58%) et parce que leur origine est précise et identifiable (57%).

62% des personnes interrogées indiquent qu’elles préfèrent les produits en provenance de leur région. Mais où se fournissent-elles ?

79% privilégient les grandes surfaces pour leurs achats alimentaires, devant les commerces de proximité (68%), les marchés traditionnels (54%), les producteurs locaux (39%) ou les magasins bio (29%).

Quand on leur demande ce qui pourrait les pousser à acheter davantage de produits locaux, les sondés réclament une meilleure visibilité dans les magasins (67%), un nombre plus élevé de commerces concernés (67%) et des prix plus accessibles (65%).

Près de 8 Belges sur 10 ne sont par contre pas disposés à parcourir plus de 10 kilomètres pour s’approvisionner en produits locaux.

Menace sur l’avenir

Pour 69% des Belges, agriculteur est un métier pénible à divers égards. Près de ¾ des sondés estiment que les jeunes éprouvent beaucoup de difficultés pour débuter.

Et 51% des personnes qui ont participé à cette étude de l’APAQ-W pensent même que la plupart des enfants d’agriculteurs ne pourront pas reprendre l’exploitation familiale.

Source : Les Belges aiment l’agriculture d’ici, mais craignent pour sa survie

 

 

Aujourd’hui, plus de 10% des surfaces agricoles wallonnes sont dédiées à la culture biologique.

A Wangenies dans l’entité de Fleurus, Thomas et Hélène Geeraerts, fils et filles d’agriculteurs ont décidé, en parallèle de l’exploitation familiale traditionnelle, de cultiver des légumes bios. En 5 ans, ils sont passés de 40 ares à neuf hectares. Thomas et Hélène font pousser une trentaine de légumes dont des panais, des carottes, différentes variétés de choux ou encore des patates douces qui sont essentiellement vendus à des grossistes ou à des coopératives.

La transition vers le bio n’est pas toujours facile et les consommateurs exigent de plus en plus des légumes aussi beaux que ceux cultivés dans la filière traditionnelle mais le jeune couple d’agriculteurs ne regrette rien :

” Thomas est bio ingénieur.  Moi j’ai un Master en gestion mais je suis aussi eco-conseillère, explique Hélène. Nous sommes donc très sensibles à la question de la protection de la terre. Nous voulions nous tourner vers un modèle plus respectueux et plus sain. “

Ces jeunes passionnés sont convaincus que la filière a de l’avenir et misent beaucoup sur la recherche qui permettra, selon eux, de pouvoir mieux lutter contre les maladies et d’améliorer le rendement de la culture biologique.

En Wallonie, 1750 agriculteurs ont comme Thomas et Hélène opté pour le bio. L’objectif du secteur est d’attendre les 2000 producteurs d’ici 2 ans. …

Source : Semaine du bio : rencontre avec un jeune couple d’agriculteurs passionnés !

Le potentiel de recyclage de l’acier et de l’aluminium est important. [Shutterstock]

Réutiliser plastique et métal pourrait permettre à l’UE de neutraliser ses émissions d’ici 2050.

Une nouvelle étude de Material Economics estime qu’en augmentant son taux de recyclage, l’UE pourrait réduire ses émissions industrielles de plus de 50 %. Au lieu de se concentrer uniquement sur la décarbonation du volet de l’approvisionnement, qui inclut une énergie plus propre, il est nécessaire de se pencher sur le potentiel du volet de la demande, insistent les auteurs de l’étude.

En réutilisant et en recyclant davantage quatre des matériaux les plus générateurs d’émissions, l’acier, le plastique, l’aluminium et le ciment, l’UE pourrait réduire l’empreinte carbone de son industrie de 56 %, soit l’équivalent d’environ 300 millions de tonnes (mégatonnes) de CO2 par an d’ici la moitié du siècle.

À eux seuls, la réutilisation et le recyclage permettraient de réduire les émissions annuelles de 178 mégatonnes. Des processus plus efficaces et des modèles d’entreprises réformés mèneraient quant à eux à des réductions de 56 et 62 mégatonnes, respectivement.

Selon les estimations, la production de matériaux devrait générer pas moins de 900 milliards de tonnes (gigatonnes) de CO2 d’ici la fin du siècle si la tendance actuelle persiste. Pour amener ce chiffre au volume plus gérable de 600 gigatonnes, il est essentiel de s’appuyer davantage sur l’économie circulaire, estiment les auteurs de l’enquête.

Si celle-ci reconnait qu’il est difficile de rendre le secteur du ciment plus efficace, elle souligne que le potentiel est énorme pour les secteurs de l’acier, de l’aluminium et du plastique, si ces matériaux sont recyclés de manière à préserver leurs qualités.

L’étude indique que 56 % des plastiques pourraient être mécaniquement recyclés et que les processus de conception et de désassemblage en fin de vie doivent changer, afin de rendre le recyclage économiquement viable. Pour l’acier et l’aluminium, le taux de recyclage possible est de 70 et 50 %.

Le renforcement des capacités de recyclage ne sera néanmoins pas possible sans investissement. À long terme, une hausse du prix du carbone serait également utile. Une tonne de carbone vaut actuellement 15 euros dans le cadre de l’ETS, un record depuis sept ans.

spoirs pour 2050

La Commission européenne est justement en train de revoir sa stratégie climatique, qui date de 2011, afin de l’aligner sur l’Accord de Paris.

Les fonctionnaires de l’exécutif auraient déjà été….

Source : L’économie circulaire pourrait permettre de neutraliser les émissions de CO2 – EURACTIV.fr

Appel aux candidats!

Votre entreprise travaille au quotidien avec des substances dangereuses mais offre un environnement de travail sain?
Alors, témoignez de votre bonne gestion en rentrant votre candidature pour le prix des bonnes pratique “Lieux de travail sains”.

Prix des bonnes pratiques «Lieux de travail sains»

https://osha.europa.eu/fr/healthy-workplaces-campaigns/awards/good-practice-awards

Les entreprises qui opèrent la transition vers un modèle circulaire se retrouvent en concurrence avec des firmes qui tirent toujours profit du modèle linéaire. En revanche, elles bénéficient de l’intérêt croissant d’un secteur financier désireux de soutenir les activités circulaires.

Les modèles économiques durables suscitent un intérêt disproportionné par rapport à la taille réelle de l’économie circulaire, c’est évident. “Pourtant, le fait qu’il soit possible de gagner de l’argent avec un modèle circulaire innovant n’est presque plus remis en doute”, assure Aglaia Fischer, Project Manager Circular Finance au sein du Sustainable Finance Lab néerlandais.

“Certes, de nombreuses questions subsistent. Nous ne savons pas suffisamment à quoi ressembleront ces nouveaux modèles économiques circulaires. Techniquement, de nombreux points doivent encore être clarifiés. Comment maintenir plus longtemps des produits en circulation? Comment récupérer les matériaux utilisés dans des produits finis? Et à quel coût? À ce jour, tous les secteurs n’ont pas répondu à ces questions. Loin de là.”

Motifs d’optimisme

Aglaia Fischer entrevoit cependant des raisons d’être optimiste. “Le secteur financier commence à réaliser que les plus grandes opportunités d’investissement résident aujourd’hui dans les modèles durables et circulaires…..

Source : “Les plus grandes opportunités d’investissement résident dans des modèles circulaires”

QUELQUES TRUCS À RANGER DANS VOTRE BOITE À OUTILS SI VOUS SOUHAITEZ EXPORTER VOS SERVICES ET/OU VOS PRODUITS EN FRANCE.

Début mai, le BEP a organisé l’atelier « Construisez votre approche du marché français », qui a rassemblé une trentaine d’entreprises du secteur de la construction et des métiers liés. Cet atelier était organisé en collaboration avec l’AWEX, les Clusters CAP 2020 et Eco-construction, la CCW et le réseau EEN. 5 entreprises (Stabilame, Thomas & Piron, Interblocs, Level Architectes et BSolutions) ont témoigné de leur expérience et différents experts ont présenté les opportunités du marché.

 

Voici un petit résumé des échanges sous forme de trucs et astuces pour ceux qui exportent ou souhaitent exporter sur le marché français.

 

1 – JOUER SUBTILEMENT DE LA NOTORIÉTÉ BELGE DANS LE SECTEUR

Même si les produits belges gardent la cote et jouissent d’une bonne réputation sur les plans techniques et qualitatifs, il faut de préférence « un Français pour parler aux Français » (c.-à-d. un intermédiaire local – agent, commercial, partenaire, prescripteur, etc.), et rester – sans être péjoratif car cela est apprécié – « le petit Belge » discret mais fiable et compétent.

 

2 – SE MÉFIER DES « FAUX AMIS » SUR LE PLAN LINGUISTIQUE

La proximité linguistique facilite l’accès au marché, mais sur le plan technique, mieux vaut vérifier que l’on parle exactement de la même chose. Beaucoup de termes sont employés différemment, chaque culture a son jargon et peut générer son lot de quiproquos, voire, moins drôles, d’erreurs dans les devis! (ex : la définition du « bureau d’études », ou de « l’assistance à maîtrise d’ouvrage », le calcul des métrés, etc.).

 

3 – VÉRIFIER SES RESPONSABILITÉS

L’architecte occupe une position particulière sur le marché français. Son recours n’est pas toujours obligatoire, sa mission nettement définie et les responsabilités davantage reportées sur les corps de métiers, ce qui confère tantôt des avantages, tantôt des inconvénients. Selon le type de construction et de client, mieux vaut bien s’informer et contracter, si possible, les assurances nécessaires pour couvrir les risques.

 

4 – RESTER PRUDENT

Les relations avec les entreprises ou partenaires français sont rapidement chaleureuses et conviviales, mais il faut rester ferme et prudent dans ses relations, en prenant notamment toutes les garanties pour que la facture soit honorée comme convenu (recourir à l’assurance-crédit, faire payer d’avance, éviter le paiement par chèque – encore d’usage en France, par exemple).

 

5 – ÊTRE PRÉSENT LOCALEMENT

Un réseau ou partenaire local est très utile, voire indispensable, pour développer le marché et rester informé des appels d’offres, tendances, évolutions des normes (très nombreuses en France!), etc. Cette présence locale peut, selon la stratégie choisie, prendre différentes formes: réseau de partenaires sous-traitants locaux, délégué commercial belge ou français, rachat d’une entreprise locale, contrat/convention de partenariat avec une entreprise française, etc.

 

VOUS SOUHAITEZ EN SAVOIR PLUS OU ÊTRE CONSEILLÉ(E) DANS VOS DÉMARCHES TRANSFRONTALIÈRES?

Prenez contact avec nos services – ssc@bep.be

Rendez-vous en juin pour la suite du programme:

LA PRESTATION DE SERVICES SUR LE MARCHÉ FRANÇAIS

Les séances suivantes aborderont les aspects pratiques sociaux, fiscaux et réglementaires et sont ouvertes à tous.

 

Source: http://www.bep-entreprises.be/actualites/boite-a-outils-entreprises-de-construction-exportent-france/

L’Union européenne vient d’adopter définitivement son nouveau règlement bio. Il harmonise les pratiques des différents Etats membres et donne de nouvelles garanties pour les consommateurs.

Après 4 ans de négociations, les 28 Etats membres se sont mis d’accord pour adopter les mêmes règles d’encadrement de l’agriculture bio. Retour sur les 7 points principaux.

1. L’homogénéisation des importations

Il n’existe plus désormais de différences réglementaires entre les Etats membres. Les cahiers des charges sont les mêmes quels que soient les produits. Avec des principes clairs. Ainsi, les produits bio européens sont forcément issus de cultures de plein champ. ” Sont ainsi écartés les légumes et fruits produits en hors sol par hydroponie, alors que les USA ont labellisé ce genre de culture ” rappelle Fiona Marty, chargée des affaires européennes à la Fédération nationale de l’agriculture bio (FNAB). Pour les produits tropicaux en revanche, il faudra attendre 2021 que l’Union européenne négocie des cahiers des charges auprès des pays producteurs de café, cacao ou banane. Les autorisations de mise sur le marché de produits phytosanitaires tolérés en bio différent en effet selon les pays et les cultures.

2. Les semences de population autorisées

C’est la fin d’une longue bataille. Les agriculteurs bio peuvent désormais s’échanger les semences issues de leurs terres. Auparavant, seules les variétés possédant un certificat d’obtention végétale (COV) garantissant une production homogène et stable pouvaient être commercialisées. Cette procédure longue et coûteuse excluait les productions à la ferme ainsi que les échanges de variétés rustiques ne faisant pas l’objet de productions à grande échelle. Les agriculteurs bio gagnent donc un droit nouveau qui leur donne cependant un devoir, celui de garantir des semences irréprochables au niveau sanitaire.

3. L’autorisation des groupements de producteurs

Les agriculteurs peuvent désormais se regrouper pour demander en commun une certification en bio. Pour les petits exploitants, c’est une façon de mutualiser les frais administratifs  liés à la conversion comme les visites des certificateurs. Cette mesure devrait accélérer le passage au bio notamment dans les pays de l’Est européen où nombre d’exploitations sont restées très familiales.

4. La fin des contrôles annuels

C’est un relâchement que la FNAB regrette. Les contrôles de conformité des exploitations bio se feront tous les deux ans à partir du moment où trois visites de suite n’auront montré aucune faille dans la production. « C’est une garantie de qualité que le consommateur perd » regrette Fiona Marty.

5. Des déclassements pas automatiques

….

Source : Bio : ce que le nouveau règlement européen change pour les consommateurs – Sciencesetavenir.fr

Vu le succès des « Rencontres Internationales de Sculpture Monumentale » à Soignies, le Projet INTERREG V-A FWVL Objectif Blue Stone a décidé d’allier à cet événement une exposition d’un autre genre regrouper sur un même espace des objets utilitaires, décoratifs ou encore des créations en tout genre en pierre bleue.

Une belle occasion pour faire connaître vos créations !

Vous avez développé un nouveau produit issu de la Pierre Bleue récemment ? Mobilier, bricolage, décoration d’intérieure, arts de la table, bijoux, etc.

N’hésitez pas à postuler dès à présent ! La participation est gratuite, notre objectif est de promouvoir le design et la Pierre Bleue de chez nous !

Intéressé(e) ?

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Source : Actualité | Objectif Blue Stone

Le tourisme d’affaires ou MICE pour “Meetings, Incentive, Conferences, Exhibitions” représente un pan de l’activité touristique particulièrement porteur en province du Hainaut. Un secteur aux retombées financières très importantes car, quand un touriste “classique” dépense en moyenne 60 € par jour, celui qui se déplace dans le cadre MICE sort de sa poche 97 €1. Et, ces dernières années, en Hainaut, les outils susceptibles d’attirer les touristes “business” se sont multipliés.

Un aéroport “business friendly”

Brussels South Charleroi AirportEn 2017, à Brussels South Charleroi Airport, 31 % des pas- sagers qui ont fréquenté l’aéroport l’ont fait pour des raisons professionnelles. Un chiffre déterminé sur des vols hors destinations 100 % touristiques comme les Canaries, par exemple. Des passagers des compagnies installées à Charleroi qui ne représentent pas la seule clientèle “business” puisque la piste carolo accueille également de l’aviation d’af- faires, des vols qui occupent aujourd’hui un peu plus de 5 % de l’activité de l’aéroport de Charleroi.

Mais, durant ce printemps 2018, BSCA va vivre un véritable tournant dans son histoire en accueillant les premiers vols de la compagnie Air Belgium (Cf. interview CEO Air Belgium). “L’arrivée d’Air Belgium va ouvrir notre aéroport vers l’Asie et nous permettre de voir un nouveau profil de passagers apparaître”, indique Vincent GRASSA, Porte parole de BSCA. Pour accueillir cette nouvelle clientèle, l’aéroport va aménager un véritable terminal business au sein de l’ancien terminal passager. Un investissement qui doit “faciliter et améliorer l’expérience du passager”. Le chantier qui va bientôt débuter devrait durer un an. En attendant, des solutions alternatives seront proposées aux passagers business d’Air Belgium.

Des hôtels en plein boom

Des hôtels en plein boomAu cœur des activités du tourisme d’affaires se trouvent évidemment les hôtels. Ce sont eux qui sont les principaux bénéficiaires du MICE. Rien qu’en 2017, en Wallonie, 600 000 nuitées2 étaient liées à des voyages business. Un secteur qui a connu un important développement ces dernières années en Hainaut, notamment sous l’impulsion de Mons 2015. Une Capitale européenne de la Culture qui a apporté une importante visibilité à la région.

Et, en Hainaut, plusieurs hôtels fonctionnent avec une part importante, voire majoritaire de clientèle business. Evidemment, ceux situés à proximité immédiate de l’aéroport de Charleroi captent de nombreux clients adeptes du costume-cravate plutôt que du bermuda à fleurs. D’autres, positionnés à des emplacements stratégiques en bordure de nœuds routiers, comme l’hôtel Orange à La Louvière sont aussi fréquentés par de nombreux clients business. Et, pour certains, le secteur MICE est le cœur même de leur activité, comme à Mons où le Congres Hotel fonctionne avec plus ou moins 75 % de clientèle business.

En termes de fréquentation, si en 2016 les clients belges sont toujours les plus nombreux à l’échelle de la Wallonie, les étrangers grappillent des parts de marché. Avec un podium international constitué par les Français (55 000 nuitées), les Néerlandais (31 700) et les Britanniques (22 000)3. A noter qu’à Mons, notamment, les clients américains, en lien avec le SHAPE sont aussi particulièrement nombreux. Des clients qui auront représenté un chiffre d’affaires de 57 millions rien qu’en nuitées en 2016.

Des centres de congrès à la pointe

Maillon faible il y a encore quelques années, la capacité d’accueil des centres de congrès ou halls d’expositions po-

lyvalents a connu une importante croissance ces dernières années. Portée par plusieurs projets majeurs, l’attractivité du Hainaut pour les organisateurs d’événements s’est donc particulièrement renforcée.

  1. MICX
    MICX
    Vaisseau amiral du renouveau hainuyer en la matière, le Mons International Congress Xperience (MICX) a été inauguré en janvier 2015. Œuvre de l’architecte mondialement connu Daniel LIBESKIND, il offre à la capitale de la province un outil ultramoderne à la signature visuelle remarquable. Doté de plusieurs salles modulables, dont un auditoire de 500 places ou un espace aménageable de 1 600 m², le MICX a, d’emblée, trouvé son public et vient se positionner aux côtés des infrastructures de congrès de Liège et Namur.
  2. Louvexpo
    LouvexpoBâti sur le site de l’ancien hall des expos, le Louvexpo à La Louvière permet à la cité des Loups de profiter d’un outil extrêmement polyvalent, idéalement situé au cœur du Hainaut. Avec sa surface de 4 800 m² modulables en cinq espaces, il accueille des activités particulièrement variées. Concerts, salons, conférences, ou encore compétitions sportives, trouvent leur place au Louvexpo. Un site qui a également déjà accueilli l’enregistrement d’un jeu télévisé pour la chaîne française M6.
  3. Lotto Mons Expo
    Lotto Mons ExpoSitué à quelques mètres à peine du MICX, le Lotto Mons Expo fait presque figure de vétéran dans le paysage des lieux d’accueil en Hainaut. Complexe de 15 000 m², il est doté d’une polyvalence qui lui a déjà permis d’être occupé par de très nombreuses foires ou salons, par des événements culturels de renommée internationale, comme le Festival international du Film d’Amour de Mons, ou encore par de grandes compétitions sportives à l’image de l’Ethias Trophy. Un lieu qui a également trouvé toute sa place lors de Mons 2015 avec, notamment, l’organisation, en son sein, de Culturallia. Ce grand événement destiné aux entreprises du secteur de l’Industrie culturelle et créative. Culturallia qui sera d’ail- leurs de retour en 2018 au MICX (cfr p19).
  4. Charleroi Expo
    Fermé depuis ce début d’année, le site de Charleroi Expo  va connaître une profonde transformation dans les mois à venir pour en faire un lieu majeur du MICE en Hainaut et, plus largement, en Wallonie. Trop vétuste, le site actuel ne répondait plus aux besoins de ses clients potentiels. Et, pour positionner Charleroi sur la carte du tourisme d’affaires, un véritable centre de congrès va également voir le jour. Avec une enveloppe de 24 millions d’euros, il permettra à la plus grande ville de Wallonie de s’inscrire dans la croissance du MICE au sud du pays. Un nouvel outil qui côtoiera également un Palais des Beaux-Arts qui aura, lui aussi, subi un impor- tant lifting.

Une offre culturelle et de loisir attrayante

Si le tourisme d’affaires profite surtout aux hôtels et aux centres de congrès, les organisateurs actifs dans le secteur MICE, sont également très sensibles aux activités annexes qu’ils peuvent proposer. Et, dans ce domaine, le Hainaut regorge de possibilités. Comme en témoigne le catalogue de Hainaut Meeting & Events, l’offre hainuyère est particulièrement large et a pu, évidemment, bénéficier de l’effet Mons 2015 pour prendre de l’envergure.

  1. Pôle muséal montois
    En quelques années, sous l’impulsion de Mons 2015, Mons a vu le nombre et la qualité de ses musées bondir. Du Musée du Doudou à Silex’s en passant par le Mons Memorial Museum ou encore, bien évidemment, le BAM, les possibilités sont aussi nombreuses que variées et permettent, dorénavant, au chef-lieu de la province de viser un public qui va au-delà du touriste d’un jour. Des musées qui proposent, pour la plupart, des formules à destinations des entreprises comme, par exemple, l’Artothèque qui peut mettre à disposition son espace numérique d’une capacité de 60 personnes.
  2. Les Lacs de l’Eau d’Heure
    Les Lacs de l’Eau d’Heure
    Si les familles sont les cibles privilégiées des Lacs de l’Eau d’Heure, le site propose un panel d’activités qui peut convenir à des entreprises à la recherche notamment de Team building. Ces dernières années, les Lacs ont vu fleurir de nouvelles possibilités, comme le golf, le bike park, le spin cablepark ou encore le Natura Parc. Et, pour renforcer son offre, un hôtel est en train de sortir de terre. Un outil qui disposera également d’un espace bien-être et de salles de séminaire. L’idéal pour des mises au vert business.
  3. Pairi Daiza
    Si, à l’instar des Lacs de l’Eau d’Heure, la clientèle “entreprise” n’est pas au cœur de la stratégie de Pairi Daiza, le parc développe néanmoins une offre importante à destination du public business. “Nous développons une offre à la carte. De 20 à 20 000 personnes, Pairi Daiza peut être le lieu idéal pour une journée du personnel, la présentation d’un nouveau produit ou l’organisation d’un événement de prestige en soirée”, précise Aleksandra VIDANOVSKI, la Respon- sable Relations publiques du domaine situé à Brugelette. Et, avec ses nombreux restaurants ou espaces polyvalents, leparc dispose de multiples atouts. Enfin, Pairi Daiza va vivre, en 2019, une petite révolution avec l’ouverture de son hôtel, une première pour le site.
  4.  Un “Eden” touristique
    Preuve de la qualité de l’offre touristique hainuyère, La Louvière et Thuin se sont distinguées lors de la dernière remise du prix Eden (European Destination of Excellence). Une distinction initiée par la Commission européenne et qui vise à récompenser les développements touristiques durables. Et, si Thuin finit finaliste de l’édition 2018, c’est la Ville de La Louvière qui est montée sur la première marche du podium grâce, notamment, à la progression de son bilan touristique. En 6 ans, le nombre de personnes qui ont pris contact avec la Maison du Tourisme a augmenté de 70 %. Le nombre de nuitées dans la ville est en constante évolution: de moins de 50 000 en 2007 à près de 80 000 en 2015. Le nombre de lits en hôtellerie a également progressé4.Le jury du prix Eden a ainsi considéré que La Louvière œuvrait à la mise en place d’une gestion durable compte tenu qu’elle:
  • fait preuve d’un développement raisonné,
  • organise des actions impliquant la population locale et des fournisseurs locaux,
  • s’organise afin d’assurer une gestion durable et une viabilité sociale et culturelle

Tourisme d’affaires en Hainaut: une importante marge de progression!

Si les capacités d’accueil et les atouts pour attirer le public MICE en Hainaut ont particulièrement augmenté ces dernières années, la province, comme l’ensemble de la Wallonie, a encore un important chemin à parcourir pour se hisser au niveau de Bruxelles ou de la Flandre. Ainsi, en 2016, la capitale attirait près de 50 % du tourisme d’affaires en Belgique, la Flandre 40 % alors que la Wallonie flirtait avec les 10 %. Et si Bruxelles semble inaccessible avec ses 400 euros dépensés par jour et par personne, la Wallonie ne démérite pas puisque c’est elle qui a connu le meilleur taux de croissance avec 5,7 %5 d’augmentation alors que la moyenne belge est de 3 %. Une progression qui prouve que les importants investissements développés ces dernières années portent leurs fruits.

De manière globale, le secteur du tourisme en Hainaut connaît une importante et constante croissance. Ainsi, en 2016, le Hainaut a comptabilisé 576 088 arrivées touristiques

pour un total de 1 183 443 nuitées. Alors qu’en 2011, les nuitées étaient de 856 000. En 5 ans, le Hainaut a donc connu une progression du nombre de nuitées de 38 %. Le Hainaut est, par ailleurs, la première province wallonne en termes de croissance pour les nombres d’arrivées et nuitées touristiques . Enfin, dans le détail, les 4 premières destinations en termes de nuitées sont: Charleroi (247 000), Froidchapelle (233 000), Mons (173 000) et Tournai (77 000).

Aurélien LAURENT

 

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