Votre entreprise travaille au quotidien avec des substances dangereuses mais offre un environnement de travail sain?
Alors, témoignez de votre bonne gestion en rentrant votre candidature pour le prix des bonnes pratique “Lieux de travail sains”.
Les entreprises qui opèrent la transition vers un modèle circulaire se retrouvent en concurrence avec des firmes qui tirent toujours profit du modèle linéaire. En revanche, elles bénéficient de l’intérêt croissant d’un secteur financier désireux de soutenir les activités circulaires.
Les modèles économiques durables suscitent un intérêt disproportionné par rapport à la taille réelle de l’économie circulaire, c’est évident. “Pourtant, le fait qu’il soit possible de gagner de l’argent avec un modèle circulaire innovant n’est presque plus remis en doute”, assure Aglaia Fischer, Project Manager Circular Finance au sein du Sustainable Finance Lab néerlandais.
“Certes, de nombreuses questions subsistent. Nous ne savons pas suffisamment à quoi ressembleront ces nouveaux modèles économiques circulaires. Techniquement, de nombreux points doivent encore être clarifiés. Comment maintenir plus longtemps des produits en circulation? Comment récupérer les matériaux utilisés dans des produits finis? Et à quel coût? À ce jour, tous les secteurs n’ont pas répondu à ces questions. Loin de là.”
Motifs d’optimisme
Aglaia Fischer entrevoit cependant des raisons d’être optimiste. “Le secteur financier commence à réaliser que les plus grandes opportunités d’investissement résident aujourd’hui dans les modèles durables et circulaires…..
QUELQUES TRUCS À RANGER DANS VOTRE BOITE À OUTILS SI VOUS SOUHAITEZ EXPORTER VOS SERVICES ET/OU VOS PRODUITS EN FRANCE.
Début mai, le BEP a organisé l’atelier « Construisez votre approche du marché français », qui a rassemblé une trentaine d’entreprises du secteur de la construction et des métiers liés. Cet atelier était organisé en collaboration avec l’AWEX, les Clusters CAP 2020 et Eco-construction, la CCW et le réseau EEN. 5 entreprises (Stabilame, Thomas & Piron, Interblocs, Level Architectes et BSolutions) ont témoigné de leur expérience et différents experts ont présenté les opportunités du marché.
Voici un petit résumé des échanges sous forme de trucs et astuces pour ceux qui exportent ou souhaitent exporter sur le marché français.
1 – JOUER SUBTILEMENT DE LA NOTORIÉTÉ BELGE DANS LE SECTEUR
Même si les produits belges gardent la cote et jouissent d’une bonne réputation sur les plans techniques et qualitatifs, il faut de préférence « un Français pour parler aux Français » (c.-à-d. un intermédiaire local – agent, commercial, partenaire, prescripteur, etc.), et rester – sans être péjoratif car cela est apprécié – « le petit Belge » discret mais fiable et compétent.
2 – SE MÉFIER DES « FAUX AMIS » SUR LE PLAN LINGUISTIQUE
La proximité linguistique facilite l’accès au marché, mais sur le plan technique, mieux vaut vérifier que l’on parle exactement de la même chose. Beaucoup de termes sont employés différemment, chaque culture a son jargon et peut générer son lot de quiproquos, voire, moins drôles, d’erreurs dans les devis! (ex : la définition du « bureau d’études », ou de « l’assistance à maîtrise d’ouvrage », le calcul des métrés, etc.).
3 – VÉRIFIER SES RESPONSABILITÉS
L’architecte occupe une position particulière sur le marché français. Son recours n’est pas toujours obligatoire, sa mission nettement définie et les responsabilités davantage reportées sur les corps de métiers, ce qui confère tantôt des avantages, tantôt des inconvénients. Selon le type de construction et de client, mieux vaut bien s’informer et contracter, si possible, les assurances nécessaires pour couvrir les risques.
4 – RESTER PRUDENT
Les relations avec les entreprises ou partenaires français sont rapidement chaleureuses et conviviales, mais il faut rester ferme et prudent dans ses relations, en prenant notamment toutes les garanties pour que la facture soit honorée comme convenu (recourir à l’assurance-crédit, faire payer d’avance, éviter le paiement par chèque – encore d’usage en France, par exemple).
5 – ÊTRE PRÉSENT LOCALEMENT
Un réseau ou partenaire local est très utile, voire indispensable, pour développer le marché et rester informé des appels d’offres, tendances, évolutions des normes (très nombreuses en France!), etc. Cette présence locale peut, selon la stratégie choisie, prendre différentes formes: réseau de partenaires sous-traitants locaux, délégué commercial belge ou français, rachat d’une entreprise locale, contrat/convention de partenariat avec une entreprise française, etc.
VOUS SOUHAITEZ EN SAVOIR PLUS OU ÊTRE CONSEILLÉ(E) DANS VOS DÉMARCHES TRANSFRONTALIÈRES?
L’Union européenne vient d’adopter définitivement son nouveau règlement bio. Il harmonise les pratiques des différents Etats membres et donne de nouvelles garanties pour les consommateurs.
Après 4 ans de négociations, les 28 Etats membres se sont mis d’accord pour adopter les mêmes règles d’encadrement de l’agriculture bio. Retour sur les 7 points principaux.
1. L’homogénéisation des importations
Il n’existe plus désormais de différences réglementaires entre les Etats membres. Les cahiers des charges sont les mêmes quels que soient les produits. Avec des principes clairs. Ainsi, les produits bio européens sont forcément issus de cultures de plein champ. ” Sont ainsi écartés les légumes et fruits produits en hors sol par hydroponie, alors que les USA ont labellisé ce genre de culture ” rappelle Fiona Marty, chargée des affaires européennes à la Fédération nationale de l’agriculture bio (FNAB). Pour les produits tropicaux en revanche, il faudra attendre 2021 que l’Union européenne négocie des cahiers des charges auprès des pays producteurs de café, cacao ou banane. Les autorisations de mise sur le marché de produits phytosanitaires tolérés en bio différent en effet selon les pays et les cultures.
2. Les semences de population autorisées
C’est la fin d’une longue bataille. Les agriculteurs bio peuvent désormais s’échanger les semences issues de leurs terres. Auparavant, seules les variétés possédant un certificat d’obtention végétale (COV) garantissant une production homogène et stable pouvaient être commercialisées. Cette procédure longue et coûteuse excluait les productions à la ferme ainsi que les échanges de variétés rustiques ne faisant pas l’objet de productions à grande échelle. Les agriculteurs bio gagnent donc un droit nouveau qui leur donne cependant un devoir, celui de garantir des semences irréprochables au niveau sanitaire.
3. L’autorisation des groupements de producteurs
Les agriculteurs peuvent désormais se regrouper pour demander en commun une certification en bio. Pour les petits exploitants, c’est une façon de mutualiser les frais administratifs liés à la conversion comme les visites des certificateurs. Cette mesure devrait accélérer le passage au bio notamment dans les pays de l’Est européen où nombre d’exploitations sont restées très familiales.
4. La fin des contrôles annuels
C’est un relâchement que la FNAB regrette. Les contrôles de conformité des exploitations bio se feront tous les deux ans à partir du moment où trois visites de suite n’auront montré aucune faille dans la production. « C’est une garantie de qualité que le consommateur perd » regrette Fiona Marty.
Vu le succès des « Rencontres Internationales de Sculpture Monumentale » à Soignies, le Projet INTERREG V-A FWVL Objectif Blue Stone a décidé d’allier à cet événement une exposition d’un autre genre : regrouper sur un même espace des objets utilitaires, décoratifs ou encore des créations en tout genre en pierre bleue.
Une belle occasion pour faire connaître vos créations !
Vous avez développé un nouveau produit issu de la Pierre Bleue récemment ? Mobilier, bricolage, décoration d’intérieure, arts de la table, bijoux, etc.
N’hésitez pas à postuler dès à présent ! La participation est gratuite, notre objectif est de promouvoir le design et la Pierre Bleue de chez nous !
Le tourisme d’affaires ou MICE pour “Meetings, Incentive, Conferences, Exhibitions” représente un pan de l’activité touristique particulièrement porteur en province du Hainaut. Un secteur aux retombées financières très importantes car, quand un touriste “classique” dépense en moyenne 60 € par jour, celui qui se déplace dans le cadre MICE sort de sa poche 97 €1Chiffres Gouvernement wallon août 2017. Et, ces dernières années, en Hainaut, les outils susceptibles d’attirer les touristes “business” se sont multipliés.
Un aéroport “business friendly”
En 2017, à Brussels South Charleroi Airport, 31 % des pas- sagers qui ont fréquenté l’aéroport l’ont fait pour des raisons professionnelles. Un chiffre déterminé sur des vols hors destinations 100 % touristiques comme les Canaries, par exemple. Des passagers des compagnies installées à Charleroi qui ne représentent pas la seule clientèle “business” puisque la piste carolo accueille également de l’aviation d’af- faires, des vols qui occupent aujourd’hui un peu plus de 5 % de l’activité de l’aéroport de Charleroi.
Mais, durant ce printemps 2018, BSCA va vivre un véritable tournant dans son histoire en accueillant les premiers vols de la compagnie Air Belgium (Cf. interview CEO Air Belgium). “L’arrivée d’Air Belgium va ouvrir notre aéroport vers l’Asie et nous permettre de voir un nouveau profil de passagers apparaître”, indique Vincent GRASSA, Porte parole de BSCA. Pour accueillir cette nouvelle clientèle, l’aéroport va aménager un véritable terminal business au sein de l’ancien terminal passager. Un investissement qui doit “faciliter et améliorer l’expérience du passager”. Le chantier qui va bientôt débuter devrait durer un an. En attendant, des solutions alternatives seront proposées aux passagers business d’Air Belgium.
Des hôtels en plein boom
Au cœur des activités du tourisme d’affaires se trouvent évidemment les hôtels. Ce sont eux qui sont les principaux bénéficiaires du MICE. Rien qu’en 2017, en Wallonie, 600 000 nuitées2Chiffres Gouvernement wallon août 2017 étaient liées à des voyages business. Un secteur qui a connu un important développement ces dernières années en Hainaut, notamment sous l’impulsion de Mons 2015. Une Capitale européenne de la Culture qui a apporté une importante visibilité à la région.
Et, en Hainaut, plusieurs hôtels fonctionnent avec une part importante, voire majoritaire de clientèle business. Evidemment, ceux situés à proximité immédiate de l’aéroport de Charleroi captent de nombreux clients adeptes du costume-cravate plutôt que du bermuda à fleurs. D’autres, positionnés à des emplacements stratégiques en bordure de nœuds routiers, comme l’hôtel Orange à La Louvière sont aussi fréquentés par de nombreux clients business. Et, pour certains, le secteur MICE est le cœur même de leur activité, comme à Mons où le Congres Hotel fonctionne avec plus ou moins 75 % de clientèle business.
En termes de fréquentation, si en 2016 les clients belges sont toujours les plus nombreux à l’échelle de la Wallonie, les étrangers grappillent des parts de marché. Avec un podium international constitué par les Français (55 000 nuitées), les Néerlandais (31 700) et les Britanniques (22 000)3Chiffres Gouvernement wallon août 2017 . A noter qu’à Mons, notamment, les clients américains, en lien avec le SHAPE sont aussi particulièrement nombreux. Des clients qui auront représenté un chiffre d’affaires de 57 millions rien qu’en nuitées en 2016.
Des centres de congrès à la pointe
Maillon faible il y a encore quelques années, la capacité d’accueil des centres de congrès ou halls d’expositions po-
lyvalents a connu une importante croissance ces dernières années. Portée par plusieurs projets majeurs, l’attractivité du Hainaut pour les organisateurs d’événements s’est donc particulièrement renforcée.
MICX Vaisseau amiral du renouveau hainuyer en la matière, le Mons International Congress Xperience (MICX) a été inauguré en janvier 2015. Œuvre de l’architecte mondialement connu Daniel LIBESKIND, il offre à la capitale de la province un outil ultramoderne à la signature visuelle remarquable. Doté de plusieurs salles modulables, dont un auditoire de 500 places ou un espace aménageable de 1 600 m², le MICX a, d’emblée, trouvé son public et vient se positionner aux côtés des infrastructures de congrès de Liège et Namur.
Louvexpo Bâti sur le site de l’ancien hall des expos, le Louvexpo à La Louvière permet à la cité des Loups de profiter d’un outil extrêmement polyvalent, idéalement situé au cœur du Hainaut. Avec sa surface de 4 800 m² modulables en cinq espaces, il accueille des activités particulièrement variées. Concerts, salons, conférences, ou encore compétitions sportives, trouvent leur place au Louvexpo. Un site qui a également déjà accueilli l’enregistrement d’un jeu télévisé pour la chaîne française M6.
Lotto Mons Expo Situé à quelques mètres à peine du MICX, le Lotto Mons Expo fait presque figure de vétéran dans le paysage des lieux d’accueil en Hainaut. Complexe de 15 000 m², il est doté d’une polyvalence qui lui a déjà permis d’être occupé par de très nombreuses foires ou salons, par des événements culturels de renommée internationale, comme le Festival international du Film d’Amour de Mons, ou encore par de grandes compétitions sportives à l’image de l’Ethias Trophy. Un lieu qui a également trouvé toute sa place lors de Mons 2015 avec, notamment, l’organisation, en son sein, de Culturallia. Ce grand événement destiné aux entreprises du secteur de l’Industrie culturelle et créative. Culturallia qui sera d’ail- leurs de retour en 2018 au MICX (cfr p19).
Charleroi Expo Fermé depuis ce début d’année, le site de Charleroi Expo va connaître une profonde transformation dans les mois à venir pour en faire un lieu majeur du MICE en Hainaut et, plus largement, en Wallonie. Trop vétuste, le site actuel ne répondait plus aux besoins de ses clients potentiels. Et, pour positionner Charleroi sur la carte du tourisme d’affaires, un véritable centre de congrès va également voir le jour. Avec une enveloppe de 24 millions d’euros, il permettra à la plus grande ville de Wallonie de s’inscrire dans la croissance du MICE au sud du pays. Un nouvel outil qui côtoiera également un Palais des Beaux-Arts qui aura, lui aussi, subi un impor- tant lifting.
Une offre culturelle et de loisir attrayante
Si le tourisme d’affaires profite surtout aux hôtels et aux centres de congrès, les organisateurs actifs dans le secteur MICE, sont également très sensibles aux activités annexes qu’ils peuvent proposer. Et, dans ce domaine, le Hainaut regorge de possibilités. Comme en témoigne le catalogue de Hainaut Meeting & Events, l’offre hainuyère est particulièrement large et a pu, évidemment, bénéficier de l’effet Mons 2015 pour prendre de l’envergure.
Pôle muséal montois En quelques années, sous l’impulsion de Mons 2015, Mons a vu le nombre et la qualité de ses musées bondir. Du Musée du Doudou à Silex’s en passant par le Mons Memorial Museum ou encore, bien évidemment, le BAM, les possibilités sont aussi nombreuses que variées et permettent, dorénavant, au chef-lieu de la province de viser un public qui va au-delà du touriste d’un jour. Des musées qui proposent, pour la plupart, des formules à destinations des entreprises comme, par exemple, l’Artothèque qui peut mettre à disposition son espace numérique d’une capacité de 60 personnes.
Les Lacs de l’Eau d’Heure Si les familles sont les cibles privilégiées des Lacs de l’Eau d’Heure, le site propose un panel d’activités qui peut convenir à des entreprises à la recherche notamment de Team building. Ces dernières années, les Lacs ont vu fleurir de nouvelles possibilités, comme le golf, le bike park, le spin cablepark ou encore le Natura Parc. Et, pour renforcer son offre, un hôtel est en train de sortir de terre. Un outil qui disposera également d’un espace bien-être et de salles de séminaire. L’idéal pour des mises au vert business.
Pairi Daiza Si, à l’instar des Lacs de l’Eau d’Heure, la clientèle “entreprise” n’est pas au cœur de la stratégie de Pairi Daiza, le parc développe néanmoins une offre importante à destination du public business. “Nous développons une offre à la carte. De 20 à 20 000 personnes, Pairi Daiza peut être le lieu idéal pour une journée du personnel, la présentation d’un nouveau produit ou l’organisation d’un événement de prestige en soirée”, précise Aleksandra VIDANOVSKI, la Respon- sable Relations publiques du domaine situé à Brugelette. Et, avec ses nombreux restaurants ou espaces polyvalents, leparc dispose de multiples atouts. Enfin, Pairi Daiza va vivre, en 2019, une petite révolution avec l’ouverture de son hôtel, une première pour le site.
Un “Eden” touristique Preuve de la qualité de l’offre touristique hainuyère, La Louvière et Thuin se sont distinguées lors de la dernière remise du prix Eden (European Destination of Excellence). Une distinction initiée par la Commission européenne et qui vise à récompenser les développements touristiques durables. Et, si Thuin finit finaliste de l’édition 2018, c’est la Ville de La Louvière qui est montée sur la première marche du podium grâce, notamment, à la progression de son bilan touristique. En 6 ans, le nombre de personnes qui ont pris contact avec la Maison du Tourisme a augmenté de 70 %. Le nombre de nuitées dans la ville est en constante évolution: de moins de 50 000 en 2007 à près de 80 000 en 2015. Le nombre de lits en hôtellerie a également progressé4Données fournies par les services du Ministre wallon du Tourisme le 26/01/18.Le jury du prix Eden a ainsi considéré que La Louvière œuvrait à la mise en place d’une gestion durable compte tenu qu’elle:
fait preuve d’un développement raisonné,
organise des actions impliquant la population locale et des fournisseurs locaux,
s’organise afin d’assurer une gestion durable et une viabilité sociale et culturelle
Tourisme d’affaires en Hainaut: une importante marge de progression!
Si les capacités d’accueil et les atouts pour attirer le public MICE en Hainaut ont particulièrement augmenté ces dernières années, la province, comme l’ensemble de la Wallonie, a encore un important chemin à parcourir pour se hisser au niveau de Bruxelles ou de la Flandre. Ainsi, en 2016, la capitale attirait près de 50 % du tourisme d’affaires en Belgique, la Flandre 40 % alors que la Wallonie flirtait avec les 10 %. Et si Bruxelles semble inaccessible avec ses 400 euros dépensés par jour et par personne, la Wallonie ne démérite pas puisque c’est elle qui a connu le meilleur taux de croissance avec 5,7 %5Chiffres Région wallonne 2017 d’augmentation alors que la moyenne belge est de 3 %. Une progression qui prouve que les importants investissements développés ces dernières années portent leurs fruits.
De manière globale, le secteur du tourisme en Hainaut connaît une importante et constante croissance. Ainsi, en 2016, le Hainaut a comptabilisé 576 088 arrivées touristiques
pour un total de 1 183 443 nuitées. Alors qu’en 2011, les nuitées étaient de 856 000. En 5 ans, le Hainaut a donc connu une progression du nombre de nuitées de 38 %. Le Hainaut est, par ailleurs, la première province wallonne en termes de croissance pour les nombres d’arrivées et nuitées touristiques . Enfin, dans le détail, les 4 premières destinations en termes de nuitées sont: Charleroi (247 000), Froidchapelle (233 000), Mons (173 000) et Tournai (77 000).
Aurélien LAURENT
Les sociétés encourent de plus en plus de frais de déplacement en Belgique et à l’étranger, que ce soit dans le cadre du développement de leurs activités ou encore, afin de mener à bien une mission qui leur a été confiée par un client. Le traitement TVA réservé aux frais de voyage (i.e. le transport aérien, ferroviaire, par route, le logement, les restaurants, la location de véhicule, etc.) peut être à l’origine d’un casse-tête lorsqu’il s’agit de les comptabiliser dans la déclaration à la TVA ou encore, de les refacturer
L’origine de la complexité
La complexité de la comptabilisation des frais de voyage réside dans le fait que les différentes prestations dont se compose un voyage sont visées respectivement par une règle particulière de territorialité qui tend à localiser et, partant, à taxer la prestation à l’endroit où elle a matériellement lieu.
Le tableau synoptique résume les règles de localisation applicables aux différentes prestations qu’une société expose généralement à l’étranger lors d’un voyage d’affaires.
Nature des frais
Règle de localisation
Transport de personnes (avion, bus, train, métro, taxi)
À l’endroit où le transport a lieu, en fonction des distances parcourues
– article 21, §3, 2° du Code de la TVA
Hôtel
A l’endroit où l’hôtel est situé – article 21, §3, 1° du Code de la TVA
Les frais de restaurant
A l’endroit où la prestation est matériellement exécutée – article 21,
§3, 4° du Code de la TVA
Le droit d’accès à un congrès, bourse, événement
A l’endroit où l’événement a lieu – article 21, §3, 4° du Code de la TVA
La location de courte durée d’un véhicule
A l’endroit de la mise à disposition effective – article 21, §3, 5° du Code de la TVA.
Il s’ensuit que ces prestations, lors- qu’elles sont encourues en dehors de la Belgique mais dans l’Union européenne, sont grevées d’une TVA étrangère. Se pose alors la question de sa- voir s’il y a lieu ou non de comptabiliser ces frais hors TVA étrangère ou TVA comprise dans la déclaration à la TVA (voy. ci-après).
Cette complexité s’accroît davantage dans la mesure où ces différents frais sont destinés à être refacturés à un tiers. Se pose alors la question de sa- voir s’il convient de facturer ces frais en y ajoutant la TVA de l’Etat membre ou du pays dans lequel la prestation a été consommée (voy. ci-après).
Comptabilisation des frais de déplacement qui ne font pas l’objet d’une refacturation
Lorsqu’une société belge envoie son personnel à l’étranger (i.e. dans un autre Etat membre de l’Union européenne) afin d’assister à une bourse, elle expose différents frais nécessaires à cette fin.
Ces différentes prestations seront, par application des règles de localisation résumées dans le tableau ci-avant, facturées par les prestataires étrangers avec la TVA locale.
Cette TVA étrangère est susceptible de faire l’objet d’une restitution par l’intermédiaire d’une demande de remboursement de la TVA étrangère à initier par le portail “Intervat”, communément appelée “VAT refund”. Cette restitution ne sera, bien entendu, accordée que pour autant que ces dépenses ne soient pas visées par une limitation prévue par la législation TVA de l’Etat membre en cause, les frais d’hôtel et de restaurant étant des prestations généralement visées par de telles limitations.
La question de savoir si lesdits frais doivent être comptabilisés TVAC ou HTVA dépendra de l’intention de la société de demander la restitution de la TVA étrangère via le “VAT refund”. Ain- si, ces prestations doivent être comptabilisées HTVA dans la mesure où la société belge obtient la restitution des montants de TVA encourus à l’étranger. Dans le cas contraire, il s’agira de les comptabiliser TVAC. Quoi qu’il en soit, ces prestations doivent figurer en grille 82 de la déclaration belge à la TVA. Enfin, si de telles prestations sont en- courues en dehors de l’Union européenne, il conviendrait de se renseigner dans le pays en cause si une procédure particulière prévoit la restitution des taxes locales encourues. En fonction de l’existence ou non d’une telle procédure et du recouvrement ou non desdites taxes, il conviendrait de les reprendre hors taxes ou toutes taxes comprises, en grille 82 de la déclaration à la TVA.
Comment traiter la refacturation de frais de déplacement au regard de la TVA?
Deux cas de figure peuvent se présenter:
Les frais sont refacturés en dehors de la réalisation d’une prestation de services.Cela peut être le cas, lorsque deux sociétés partenaires/liées participent à la même manifestation qui à lieu à l’étranger et que, par facilité, une so- ciété paie l’ensemble des frais encou- rus sur place et refacture par la suite la partie des dépenses qui incombent à l’autre société.
Dans ce cas de figure, il y a lieu d’ap- pliquer distinctement le traitement TVA applicable à chacune des prestations faisant l’objet d’une refacturation.
Si ces prestations sont exposées dans un autre Etat membre, la refactura- tion en tant que telle de celles-ci, en- traînera dans le chef de la société qui refacture, en principe, l’obligation de s’identifier à la TVA dans cet autre Etat membre, s’agissant de prestations qui, conformément aux règles de localisation résumées dans le tableau ci-avant, rendent la TVA due dans l’Etat membre d’exécution matérielle.
Dans l’hypothèse où de tels frais sont exposés dans un pays tiers à l’Union européenne, il conviendrait de consul- ter la législation fiscale de ce pays afin d’identifier et de cerner les éventuelles obligations qui pourraient y être impo- sées.
Ainsi une refacturation qui, à première analyse, semble anodine peut emporter des obligations déclaratives relativement importantes au regard de la TVA, engendrant une charge administrative relativement conséquente dans le chef de la société qui refacture (i.e. identification à la TVA étrangère, tenue d’une comptabilité spécifique, radiation du numéro de TVA à l’issue de la refacturation).
Les frais sont refacturés dans le cadre de la réalisation d’une prestation de services pour le compte d’un compte client.
Ce cas de figure vise, entre autres, la situation où une société (par ex. un consultant, une société de déménagement) est chargée de réaliser une mission pour le compte d’une autre société (i.e. le client), impliquant des déplacements à l’étranger. Les frais de déplacement exposés dans le cadre de la réalisation de la mission sont ensuite refacturés, le plus souvent au marc le franc, au client bénéficiaire du service.
Lorsque les frais de déplacement sont indispensables à la réalisation d’une prestation dite principale, de sorte qu’ils constituent l’accessoire de l’opération, ils partagent le traitement TVA réservé à la prestation principale.
Au regard de la TVA, la refacturation de ces frais ne constitue, dans ce contexte, non pas une fin en soi pour le client, mais uniquement un moyen pour bénéficier dans les meilleures conditions de la prestation principale.
De la sorte, si la prestation principale est visée par la règle générale de localisation des prestations de services (i.e. règle visée à l’article 21, §2 CTVA – article 44 directive 2006/112/CE), la refacturation des frais encourus à l’étranger, que ce soit dans l’Union européenne ou en dehors, suivra le traitement TVA ré- servé à la prestation principale et ce, indépendamment du fait que ces frais soient facturés distinctement ou non de la prestation principale.
Ainsi, si une prestation de consultance est réalisée par une société belge au bénéfice d’une autre société belge, les frais de déplacement exposés à l’étranger dans ce cadre devront faire l’objet d’une facturation avec application de la TVA belge au titre de prestation accessoire.
Reportage sur la Fête de l’Europe le 9 mai à Mons, avec les écoles primaires de la région, organisée par le service Jeunesse de la Ville de Mons, en partenariat avec Europe Direct-Hainaut
Au sein de la multitude des activités ou des lieux susceptibles d’accueillir des événements en lien avec du business, Hainaut Meeting & Events fait figure de tour-opérateur hainuyer du tourisme d’affaires.
Branche de Hainaut Culture Tourisme, cette structure dispose de la plus grande base de données MICE (acronyme anglais de Meetings, Incentive, Conferences, Exhibitions) de la province. Hôtels, centres de congrès, musées, patrimoines UNESCO, lieux événementiels,…, Hainaut Meeting & Events est capable de proposer des solutions personnalisées aux organisateurs d’événements business.
De la convention qui regroupe plusieurs centaines de participants et qui sollicite salles de conférences, hôtels, restaurants à la fête patronale d’une PME, en passant par une activité de Team Building, Hainaut Meeting & Events peut s’appuyer sur la très grande diversité de l’offre en Hainaut. Et, pour aiguiller les planificateurs d’événements
en manque d’inspiration, Hainaut Meeting & Events propose également des activités à thèmes: visite du coeur historique de Mons, journée au golf d’Enghien, Urban Gaming (chasse au trésor urbaine), après-midi paintball,… Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.
Le secteur du tourisme d’affaires étant particulièrement concurrentiel, Hainaut Meeting & Events joue également le rôle d’ambassadeur des opérateurs hainuyers. Via ses outils numériques (site, réseaux sociaux) ou sa présence, lors de salons professionnels, Hainaut Meeting & Events place les acteurs de la province sur le marché international du tourisme d’affaires.
Au sein de Hainaut Culture Tourisme, Hainaut Meeting & Events contribue donc pleinement au développement du secteur MICE en Hainaut. Hôteliers,
structures d’accueil d’événements, attractions touristiques ou destinations culturelles, tous profitent des retombées générées par l’activité de Hainaut
Meeting & Events. Un service qui propose également son expertise afin de conseiller les opérateurs MICE hainuyers à adapter leurs offres et ainsi correspondre au mieux aux besoins du secteur. Et, détail qui a toute son importance: les services de Hainaut Meeting & Events sont gratuits!
En 2016, le tourisme d’affaires était surtout le fait de l’hôtellerie qui, à elle seule, se taille la part du lion avec respectivement 86,2 % des arrivées et 70 % des nuitées.
Les durées moyennes des séjours sont plus longues en tourisme d’affaires, quel que soit le type d’hébergement. Signalons les 8,6 jours de durée moyenne de séjour en gîtes, appartements ou meublés de vacances.
Source: Statistics Belgium – SPF Economie – Traitement: Hainaut Développement
Le tourisme d’affaires en Hainaut représente 35 % des nuitées touristiques alors que le tourisme de loisirs occupe, lui, 65 % des nuitées.
Source: Statistics Belgium – SPF Economie – Traitement: Hainaut Développement
Le tourisme d’affaires en Hainaut ne compte que pour 8 % du total des nuitées recensées en Belgique pour l’année 2016. La province d’Anvers occupe la première place de ce classement avec 24 % des nuitées suivie par le Brabant flamand (19 %) et la Flandre occidentale (12 %).
A l’opposé, la province de Namur n’affiche que 2 % des nuitées du tourisme d’affaires.
50 % des nuitées, en tourisme d’affaires, sont le fait de ressortissants belges. Les 50 autres pourcents sont d’abord le fait de visiteurs français (31 %), hollandais (29 %) et allemands (10 %). La clientèle tourisme d’affaires, en Belgique, est surtout le fait des pays limitrophes. A eux seuls, ils représentent près de 80 % des nuitées en 2016.
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