Ce printemps 2018 est historique pour l’aviation belge avec les premiers vols commerciaux d’une toute nouvelle compagnie aérienne: Air Belgium. Une nouvelle venue qui a choisi Charleroi comme base et qui, dans un premier temps, aura comme destination Hong Kong avant de s’étendre vers d’autres destinations asiatiques.
Interview de Niky TERZAKIS, CEO Air Belgium
Air Belgium a décidé de s’implanter à BSCA. Pourquoi avoir choisi l’aéroport de Charleroi?
De nombreux facteurs ont joué un rôle déterminant dans la sélection de Brussels South Charleroi Airport. Tout d’abord, cet aéroport va renforcer sa
présence internationale et profondément se métamorphoser. Il va devenir un hub important en accueillant des vols long courrier, en étant connecté à
de nombreuses villes majeures et en adaptant son infrastructure, y compris pour le transit de masse. Je reviendrai d’ailleurs plus longuement sur les
adaptations nécessaires par la suite. Un autre facteur important est l’accessibilité de Brussels South Charleroi Airport; en vous rendant là-bas, vous ne connaissez pas les bouchons que vous pouvez retrouver à Zaventem. Or, qui a envie d’être coincé dans les embouteillages avant de prendre un vol?
En plus de cette contribution au désengorgement de Bruxelles, je tiens à ajouter que Charleroi ne connaît pas de problème de congestion de créneaux horaires disponibles ou de vols de nuit, par exemple, ce qui peut être fatiguant, surtout lorsqu’on voyage avec une certaine exigence en matière de qualité et de confort. Enfin, Brussels South Charleroi Airport est classé parmi les meilleurs aéroports au monde en ce qui concerne la ponctualité, sans oublier le traitement rapide et efficace des bagages avant et après chaque vol. Une raison de plus parmi d’autres de préférer Charleroi.
Contrairement à la majorité des compagnies actuellement présentes à Charleroi, Air Belgium aura des passagers “Business”. Quelle sera la part (estimée) de cette catégorie de clientèle et des aménagements particuliers à BSCA sont-ils prévus?
Nous débuterons nos vols directs vers Hong Kong, puis la Chine continentale, avec des Airbus A340-300. Ceux-ci ont une capacité de 303 places dont 21
sièges seront réservés aux passagers Premium et 18 aux voyageurs d’affaires.
Pour satisfaire cette clientèle Premium et Business, un nouveau terminal fera son apparition à l’actuel terminal Sud (Executive Aviation Terminal) pour satisfaire
leurs besoins. Ils pourront y bénéficier d’un parking dédié avant de s’enregistrer, passer la douane et embarquer dans l’avion en 20 minutes. Pour ceux qui souhaitent travailler ou se relaxer avant leur vol, un business lounge leur offrira tout le confort nécessaire. Les travaux débuteront en mai et dureront un an. Des solutions temporaires seront également mises en place pour garantir le confort des passagers dès les premiers vols.
Lorsque l’activité aura trouvé son rythme de croisière, quel sera le volume d’emploi d’Air Belgium? Et de quelle flotte disposera la compagnie?
Nous employons actuellement 70 personnes, principalement depuis le siège de notre compagnie à Mont-Saint-Guibert. Ce nombre montera à 300 personnes,
plus tard, cette année, lorsque nous desservirons les 7 destinations prévues dans nos plans (Hong Kong dans 1 mois avec 4 vols par semaine, puis 6 dans un second temps + des villes majeures et de taille moyenne en Chine continentale avant l’été). Et ce, sans compter les 300 emplois indirects à l’aéroport même et via les partenaires et fournisseurs. Pour ce faire, nous disposerons d’une flotte de 4 Airbus A340-300. Cette flotte évoluera naturellement avec le temps.
Air Belgium se tourne prioritairement vers le marché asiatique. Pourquoi ce choix?
Premièrement, Air Belgium est né d’une envie d’actionnaires belges et asiatiques. C’est donc en toute logique que nous débuterons nos activités sur
nos 2 continents.
Ensuite, l’Asie représente un marché important grâce à ses 35 millions de passagers par an. Il fallait que nous puissions nous différencier au départ
pour garantir notre succès. Car, à nouveau, les vols directs sont peu nombreux vers les villes chinoises – aujourd’hui, il faut, la plupart du temps, transiter par Paris, Francfort ou Schiphol et subir des temps de parcours très longs. Or, c’est un véritable poids pour les passagers (surtout les entreprises plus exigeantes en matière de qualité) et il est temps de conserver en Belgique ces passagers ainsi que les activités économiques qu’ils génèrent.
Face au low cost, quel sera le modèle économique d’Air Belgium?
Air Belgium proposera des prix compétitifs, tout en offrant un service de qualité et en toute simplicité! Notre personnel de cabine parlera plusieurs langues comme le français, le néerlandais, l’anglais et le mandarin. Autre élément, les compagnies dites low cost ne proposent, par exemple, pas de classe Premium ou Business, or c’est ce que nous ferons pour assurer le confort que ces passagers demandent. Comme vous le voyez, nous ne sommes pas dans un modèle classique et serons ravis de bousculer le marché!
Enfin, n’oublions pas que le cargo fait partie intégrante de notre stratégie de développement.
A l’heure où Brussels Airlines est de plus en plus intégrée au sein de Lufthansa, une compagnie aérienne peut-elle encore se développer seule?
Une compagnie aérienne peut tout à fait se développer sans grand groupe, mais il est certain que nous allons développer des partenariats pour assurer
notre succès. L’objectif sera de leur mettre à disposition des capacités de sièges ainsi que des services.
Ce qui fera aussi le succès de notre développement, c’est notre volonté de débuter dans un marché de niche en proposant des destinations encore très peu desservies aujourd’hui.
www.airbelgium.com
Aurélien LAURENT
L’ARABIE SAOUDITE
Contexte général
L’Arabie saoudite est la première puissance économique du Moyen-Orient et le plus riche pays arabe.
Mais l’économie du royaume étant entièrement basée sur le cours du pétrole, sa croissance a été directement affectée par l’effondrement du cours du baril en 2014. Un bras de fer s’est alors engagé entre les pays exportateurs de pétrole et les producteurs de gaz de schiste américains afin de les forcer à réduire leur propre production. La décision de gel de l’offre de pétrole qui s’en est suivie, en 2016, peine à en faire remonter le cours.
Néanmoins, le niveau de vie est l’un des plus élevés de la région avec un PIB/habitant de plus de 20 000 USD. Le pays est tout de même marqué par un taux
de chômage d’environ 12 %, affectant surtout les jeunes et les femmes, et de fortes inégalités.
L’agriculture représente environ 2 % du PIB du pays et emploie près de 5 % de la population active. C’est un secteur peu productif malgré les investissements
massifs de l’Etat. L’Arabie saoudite, de par les contraintes géographiques et climatiques pesant sur son relief (sécheresse), importe la majeure partie agroalimentaires. La pénurie d’eau est une problématique régionale sérieuse.
Le secteur industriel représente plus de 45 % du PIB. Il est dominé par les activités non manufacturières (extraction du pétrole). Le pays possède les
plus importantes réserves pétrolièresdu monde et c’est aussi le plus grand producteur et exportateur mondial de pétrole. Il compte pour plus de 90 %
des exportations du pays et près de 80 % des revenus du Gouvernement.
Enfin, les services représentent plus de 50 % du PIB et emploient une grande majorité de la population. Ce secteur est surtout dominé par le tourisme, les
services financiers, bancaires et d’assurances. Le tourisme génère des revenus très importants (près 8 millions de touristes par an) exclusivement grâce au pèlerinage à la Mecque.
Commerce extérieur
L’Arabie saoudite est le 22e exportateur et le 27e importateur de biens dans le monde. Le commerce représente près de 61 % de son PIB (2016). La balance
commerciale du pays, structurellement excédentaire, fluctue en fonction des cours pétroliers et de la demande mondiale. Du fait de la baisse des prix pétroliers, les exportations ont chuté de plus de 40 % tandis que les importations ont diminué de seulement 2,2 %.
Les principaux partenaires à l’exportation de l’Arabie saoudite sont les Emirats arabes unis, la Chine, l’Inde, Singapour et l’Egypte. La Wallonie achète pour un total de 6,74 millions € à l’Arabie saoudite, principalement en machines et équipement (83,4 %).
Les principaux partenaires à l’importation de l’Arabie saoudite sont la Chine, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon, la Corée du Sud et les Emirats arabes unis.
La Wallonie exporte pour un total de 324,04 millions € vers l’Arabie saoudite. Il s’agit d’une hausse de 13,4 % par rapport à 2015.
Conjoncture économique et perspectives Les autorités saoudiennes font face à de nombreux défis et les réponses à ceux-ci influencent directement la vie
des entreprises.
Sous l’impulsion du nouveau prince héritier, Mohammed Ben Salmane, le pays a lancé, en 2016, un vaste plan de réformes intitulé “Saudi Vision 2030”. Ce plan repose sur trois piliers: économique, social et politique. Ses principaux objectifs sont le développement des capacités liées aux énergies renouvelables,
au nucléaire civil, au secteur minier ainsi qu’à la production de gaz naturel.
Actuellement, le gouvernement met en place des mesures de soutien à la croissance, il souhaite créer des emplois et augmenter la participation des femmes sur le marché du travail. Le PIB saoudien est estimé à 1,3 % en 2018. On peut en conclure que la reprise économique semble se profiler et avoir un impact positif sur les exportations wallonnes.
Sources: http://www.awex-export.be
http://www.lemoci.com
https://www.lesechos.fr
http://trends.levif.be
La Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise en Grande-Bretagne (BLCC), en collaboration avec Food Matters Live, l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers (AWEX) et la Région de Bruxelles-Capitale,
organise,
le 31 mai 2018, de 14H30 à 16H30, à Bruxelles,
un briefing destiné au secteur agroalimentaire.
Informez-vous, en trois heures seulement, sur la distribution au Royaume-Uni, auprès d’acteurs de terrain. Ces spécialistes évoqueront la réussite des producteurs de produits alimentaires et de boissons belges et luxembourgeois sur le marché britannique de l’alimentation et des boissons, la mentalité des acheteurs britanniques, les principales tendances de consommation au Royaume-Uni et la manière de positionner sa marque. Bref, un rendez-vous à ne pas manquer…
Plus d’info :
Les marchés publics apparaissent souvent comme un eldorado pour les entreprises en quête de croissance et de nouveaux clients. Si certaines d’entre elles ont pleinement conscience des impératifs liés à une telle démarche, bon nombre ne prennent pas la mesure des obligations qui y sont liées.
Déposer une offre régulière ne s’improvise pas.
En matière de marchés publics, les conditions générales de vente de l’opérateur ne sont, sauf rares exceptions, pas applicables; ce sont les contraintes administratives du pouvoir adjudicateur qui l’emportent et, par effet de transfert, s’appliquent également à l’entreprise qui s’engage dans la procédure.
Lorsqu’une offre est déposée, les points d’attention à observer sont nombreux. Il en va, par exemple, de la signature de l’offre. Selon l’arrêté royal du 18 avril 2017 (art. 44, §1), les signatures sont émises par la ou les personne(s) compétente(s) ou mandatée(s) à engager le soumissionnaire.
A ce niveau, relevons que le Conseil d’Etat a jugé que le dépôt d’une offre ne ressort pas de la gestion journalière. La personne compétente n’est pas nécessairement l’administrateur délégué. Il convient de vérifier ce que prévoient les statuts et, si nécessaire, envisager une délégation interne.
Ainsi, le Code des Sociétés nous enseigne que l’extrait de l’acte constitutif d’une entité contient, notamment, les désignations des personnes autorisées à administrer et à engager la société, l’étendue de leurs pouvoirs et la manière de les exercer, soit en agissant seules, soit conjointement ou en collège […]1.article 69 du Code des Sociétés
Avec la dématérialisation des moyens de communication2Pour rappel, rendue obligatoire au 18/10/18 pour les marchés excédant les seuils européens et au 01/01/20 pour les marchés limités à la publicité belge , la procédure tend à se digitaliser. Pour autant que le pouvoir adjudicateur l’ait autorisé, l’application E-Tendering permet aux entreprises de déposer leurs offres/demandes de participation en ligne, de joindre leurs fichiers et de signer de manière électronique.
Bien que le dispositif permette de limiter les risques d’oubli, il n’empêche que le pouvoir de signature revient toujours à la personne ad hoc. En effet, l’application ne vérifie pas qu’une offre a bien été signée par une personne mandatée.
Pour les procédures de passation où il est fait usage de moyens électroniques, les plateformes électroniques génèrent un rapport de dépôt. Ce rapport contient une liste des documents envoyés par le candidat ou le soumissionnaire dans le cadre de la procédure de passation.
Sauf disposition contraire dans les documents du marché, le rapport de dépôt doit être revêtu d’une signature électronique qualifiée. Une signature électronique qualifiée est une signature électronique avancée qui est créée à l’aide d’un dispositif de création de signature électronique qualifié et qui repose sur un certificat qualifié de signature électronique. Elle offre de plus grandes garanties, en termes de sécurité, que les autres signatures.
C’est au soumissionnaire qu’il revient de s’assurer que les formats de signatures électroniques ainsi que les certificats utilisés soient conformes à la législation. Bien que l’application propose plusieurs méthodes de signature en ligne, E-Tendering ne valide pas le format des signatures et des certificats utilisés et ce, quelle que soit la méthode utilisée.
Répondre à un marché requiert un travail conséquent et il serait regrettable que tous les efforts entrepris soient réduits à néant si l’offre déposée ne comporte aucune signature ou n’est pas signée par la personne qualifiée. Tout manquement en la matière entrainera, dans la plupart des situations, un rejet automatique de l’offre par le pouvoir adjudicateur.
Tous les acteurs de la structure ne sont pas compétents pour signer les documents. Il est donc conseillé d’analyser les statuts pour identifier qui est à même d’engager valablement la société!

Cela peut facilement être évité moyennant une attention suffisante.
Une signature, qu’elle soit physique ou électronique, doit toujours être faite par la personne compétente pour engager la société. Lorsque la signature émane d’un mandataire, celui-ci joint l’acte authentique ou sous seing privé qui lui accorde ses pouvoirs ou une copie de la procuration.
Pour en savoir plus sur E-Tendering: https://eten.publicprocurement.be/etendering/home.do
D’autres informations pour faciliter votre pratique des marchés notre prochain numéro B2Hainaut.
Service Marchés publics
mp@hainaut-developpement.be
www.marchespublics-pme.be
L’Union européenne a décidé vendredi d’élargir l’interdiction de trois néonicotinoïdes, des pesticides jugés dangereux pour les abeilles, à toutes les cultures en plein champ, au nom de la défense de la biodiversité et de l’environnement.
Bernie l’abeille, insecte gonflable géant déployé par le collectif Avaaz vendredi matin devant les bâtiments de l’UE à Bruxelles, peut se réjouir. Défendue par la Commission européenne, l’interdiction a été votée par une majorité qualifiée d’Etats membres lors d’un comité technique à huis clos.
Seize d’entre eux, le minimum requis, ont donné leur feu vert, selon des sources concordantes. Parmi eux, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie, mais aussi les Pays-Bas ou le Luxembourg.
Au total, les soutiens représentent “trois quarts de la population de l’UE”, a souligné de son côté la Commission. “La santé des abeilles a toujours une importance cruciale pour moi, puisque cela concerne la biodiversité, la production alimentaire et l’environnement”, s’est félicité le commissaire européen à la Santé et la Sécurité alimentaire Vytenis Andriukaitis.
L’avenir de la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxame –des substances neurotoxiques qui s’attaquent au système nerveux des insectes largement utilisées– était en suspens depuis 2013, après une première évaluation négative de l’Efsa (Agence européenne pour la sécurité des aliments).
L’agence européenne a confirmé son opinion fin février, venant soutenir la volonté de l’exécutif européen d’élargir l’interdiction.
Celle-ci s’appliquera désormais à toutes les cultures en plein champ…
Source : L’UE bannit des néonicotinoïdes pour sauver les abeilles – Sciencesetavenir.fr
la Cour de Justice de l’Union européenne clarifie les choses !
La Cour de justice de l’Union européenne a récemment rendu un arrêt dans lequel elle apporte un éclairage important sur l’interprétation d’une des conditions auxquelles est subordonné le régime simplifié des opérations triangulaires (C-580/16, Firma Hans Bühler du 19 avril 2018).
Les opérations triangulaires – principe
Les opérations triangulaires se caractérisent par l’intervention de 3 opérateurs, établis et/ou identifiés à la TVA dans trois États membres différents, dans le cadre d’une livraison dont les biens sont expédiés par le premier opérateur (A) à destination du troisième opérateur (C).
Dans cette configuration, le premier opérateur (A) établi dans l’Etat membre 1 vend des biens au deuxième opérateur (B) établi dans l’Etat membre 2, qui revend à son tour les mêmes biens au troisième opérateur (C) établi dans l’Etat membre 3.
Une telle opération se compose donc de deux ventes successives qui sont liées entre elles par un seul transport.
Schéma
Bref rappel des conséquences induites par une opération triangulaire
Face à une opération triangulaire, il importe de déterminer à quelle relation contractuelle (i.e. vente) il y a lieu d’imputer le transport, dès lors que seule une des deux ventes est susceptible de qualifier de livraison intracommunautaire de biens.
Les conséquences d’une opération triangulaire s’analysent exclusivement dans le chef de l’opérateur (B) qui, suivant les règles ordinaires de localisation et de redevabilité en matière de TVA, devrait, en principe, soit s’identifier à la TVA dans l’Etat membre du départ du transport des biens (EM 1), soit dans celui d’arrivée du transport des biens (EM 2), selon que le transport soit imputable à la seconde relation (i.e. B-C) ou à la première relation (i.e. A-B).
Le régime simplifié applicable aux opérations triangulaires
La directive TVA européenne a instauré une mesure de simplification, en son article 141, qui ne trouve à s’appliquer que si le transport est imputable à la relation (A-B) et dont l’objectif est de soulager l’opérateur B d’une opération triangulaire, des obligations déclaratives qui pourraient peser sur lui dans l’Etat membre d’arrivée des biens.
Le bénéfice de cette mesure n’est accordé que si les conditions cumulatives suivantes sont rencontrées :
- L’opérateur B est un assujetti qui n’est pas établi dans l’Etat membre 3 mais identifié à la TVA dans un autre Etat membre ;
- L’opérateur B acquiert les biens dans l’Etat membre 3 pour les besoins d’une livraison subséquente de ces biens effectuée dans ce même État membre ;
- Les biens ainsi acquis par l’opérateur B dans l’Etat membre 3 sont directement expédiés ou transportés à partir d’un État membre autre que celui à l’intérieur duquel il est identifié à la TVA et à destination de la personne pour laquelle il effectue la livraison subséquente ;
- L’opérateur C est un autre assujetti, ou une personne morale non assujettie, identifiés à la TVA dans l’Etat membre 3 ;
- L’opérateur C visé au point d) a été désigné, conformément à l’article 197, comme redevable de la taxe due au titre de la livraison effectuée par l’opérateur B qui n’est pas établi dans l’État membre dans lequel la taxe est due (i.e. Etat membre 3) ».
La Cour de justice de l’Union européenne s’est prononcée sur la portée de la condition évoquée à la lettre c).
L’éclairage apportée par la Cour de Justice de l’Union européenne
Nous étions nombreux à interpréter la condition évoquée à la lettre c) ci-avant comme n’étant pas rencontrée lorsque l’opérateur B disposait d’une identification à la TVA dans l’Etat membre 1, le libellée de cette condition pouvant effectivement être comprise en ce sens.
Toutefois, la Cour de Justice de l’Union européenne nous apprend que cette condition doit être interprétée au regard du but poursuivi par le régime de simplification prévue à l’article 141 de la directive 2006/112/CE qui est d’éviter à l’opérateur B qui intervient dans le cadre d’une opération triangulaire d’avoir à satisfaire des obligations déclaratives dans l’Etat membre 3.
Après un raisonnement étayé de considérations relativement techniques, la Cour de Justice confirme que l’on ne saurait refuser le bénéfice du régime simplifié à l’opérateur B réalisant une acquisition dans les conditions prévues à l’article 141 de la directive TVA au seul motif que cet assujetti est également identifié à la TVA dans l’État membre de départ de l’expédition ou du transport intracommunautaire, toutes autres conditions étant remplies par ailleurs.
Conclusion
Cet arrêt permet une fois pour toute de clore la discussion sur la portée de la condition évoquée au point c) ci-avant et laisse, pour les sociétés impliquées dans des opérations triangulaires, la possibilité d’entrevoir la mise en œuvre de (nouveaux) schémas de transactions sous le régime simplifié.
Source: TVA Alternative
C’est le 15 juin 2018 que Hainaut Développement, la Fromagerie-Ecole du CARAH et le Centre d’excellence des Métiers de l’Hôtellerie de Saint-Ghislain organiseront le premier “Concours du beurre de ferme au lait cru non salé de la Province de Hainaut” .
Ce concours s’inscrit dans le cadre d’une concertation des Provinces wallonnes. A l’initiative de la Province de Liège, il vise à la promotion du beurre fermier au lait cru non salé produit dans les cinq provinces francophones de Belgique et se déroulera en 2 étapes éliminatoires:
- un concours hainuyer (15/06/2018) qui servira de présélection pour accéder à la finale du concours interprovincial lors de la foire de Battice;
- un concours en Province de Liège qui constituera la finale du concours interprovincial, et qui se déroulera lors de la foire de Battice, le 1er septembre 2018.
Les 3 lauréats du Concours de la Province de Hainaut seront directement sélectionnés pour participer à la finale du Concours interprovincial.
Nous savons tous très bien que nos producteurs ont un savoir-faire certain, pour ne pas dire « un certain savoir-faire » dans la confection de ce délicieux produit qui garnit nos tartines du matin. Nous lançons cet appel pour que les producteurs de beurre puissent faire découvrir lors de ce concours la saveur du produit phare de leur exploitation. Ce concours ne concerne qu’une seule catégorie: le beurre de ferme au lait cru non salé.
Participer à ce concours est une excellente opportunité promotionnelle pour votre produit; en effet, une campagne de communication sera organisée à l’issue de cette édition 2018: conférence de presse, identification des produits lauréats, parutions dans les média (presse, sites internet,…), invitation à participer et mise en évidence des produits primés à de nombreuses foires et salons en 2018. Tentez votre chance!
Modalités d’inscription
L’inscription est gratuite et valable uniquement après réception de la fiche d’inscription dûment complétée, et du règlement signé par le participant. Celui-ci devra également joindre une copie de sa carte CTI.
Le participant ne pourra proposer qu’un seul produit au concours.
Les participants devront déposer les échantillons (2 mottes de minimum 250 grammes) dans un des endroits qui vous seront renseignés après inscription.
Afin de garantir l’anonymat et l’impartialité du Jury, il est demandé de ne rien indiquer d’autre sur les emballages. Un document associant votre identité et le numéro vous sera attribué lors de votre passage au lieu de collecte.
De qui sera constitué le Jury?
- Le Jury “évaluation des produits” sera composé de professionnels du secteur tels que Journalistes culinaires, Chefs de restaurants, Sommeliers, membres d’une association de consommateurs,… Chaque membre du Jury donnera sa cote individuellement et en toute indépendance.
- Chaque membre du Jury fera 5 à 6 dégustations maximum.
5 critères d’appréciation:
Aspect de la motte (présentation) | …../10 |
Texture tartinabilité | …./10 |
Répartition en eau | …./10 |
Odeur/arôme | …./20 |
Goût/Arrière-goût | …/50 |
Pourquoi participer à ce concours?
- Participer à ce concours vous permettra de faire connaître au grand public votre produit, et de vous faire connaître et faire connaître votre entreprise, aussi petite soit- elle.
- Quel que soit le résultat obtenu, votre produit fera l’objet de retombées fortement positives telles que des retombées médiatiques via des articles de presse dans votre province et dans les autres provinces francophones, une reconnaissance au sein de votre clientèle.
- Le fait d’oser vous mesurer à vos confrères va vous permettre de voir où vous en êtes par rapport aux autres. Vous allez en effet bénéficier des observations – toujours positives – d’experts qui vont goûter votre beurre et le coter. Cela vous permettra de faire le point, de vous rendre compte de ce que vous devez éventuellement modifier pour améliorer encore votre produit puisque vous recevrez des conseils avisés.
- Le fait de participer à ce concours, d’abord provincial et ensuite, interprovincial, constitue une réelle opportunité pour vous de rencontrer vos pairs et ceux des autres provinces. Il permet également de renforcer la visibilité de votre production.
Comment participer?
Si cette opportunité vous intéresse, vous devez impérativement renvoyer votre formulaire de candidature, une copie de votre carte CTI ainsi que la copie du règlement signé par vos soins, à l’attention de Mademoiselle Sabrina Disneur, Assistante administrative Cellule Agroalimentaire & Circuits courts, Hainaut Développement, Bld Initialis, 22, 7000 Mons (par mail à sabrina.disneur@hainaut.be ou via fax au +32 (0)65 34 26 00).
L’inscription doit être effectuée en renvoyant le dossier d’inscription dûment complété et signé pour le lundi 16 mai 2018 à minuit.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter M. Romano Cavaliere, Chargé de mission, Hainaut Développement, Bld Initialis, 22, à 7000 Mons (par mail à romano.cavaliere@hainaut.be ou via tél. au +32 (0)65 34 26 09).
Vous pouvez consulter le règlement du concours et le formulaire d’inscription en cliquant sur les liens ci-dessous:
Annexe 1 – REGLEMENT CONCOURS DU BEURRE FERMIER AU LAIT CRU EDITION 2018
Annexe 2 – 2018 – Fiche inscription annexe au règlement
Au plaisir de découvrir vos inscriptions, recevez tous mes encouragements.
Plus d’infos: http://www.hainaut-terredegouts.be/30100-2/
Vu le succès des “Rencontres Internationales de Sculpture Monumentale” à Soignies (3000 participants !), le Projet INTERREG V-A FWVL Objectif Blue Stone a décidé d’allier à cet événement une exposition d’un autre genre : regrouper sur un même espace des objets utilitaires, décoratifs ou encore des créations en tout genre en pierre bleue.
Une belle occasion pour faire connaître vos créations !
Vous avez développé un nouveau produit issu de la Pierre Bleue récemment ? Mobilier, bricolage, décoration d’intérieure, arts de la table, bijoux, etc.
N’hésitez pas à postuler dès à présent ! La participation est gratuite, notre objectif est de promouvoir le design et la Pierre Bleue de chez nous !
Intéressé(e) ?
Pour s’inscrire, envoyer votre dossier complet d’inscription au plus tard pour le 25 mai 2018 à leyla.buekens@soignies.be
lien du dossier d’inscription : http://objectifbluestone.eu/wp-content/uploads/2017/08/OBS_Fiche-technique-BLUE-STONE-DESIGN-EXPO.pdf
Interreg France-Wallonie-Vlaanderen
Communauté de Communes Sud Avesnois
Hainaut Développement
Pôle de la pierre
Avec le soutien du Fonds européen de développement régional
Après le succès de l’édition 2015 qui s’est tenue dans le cadre de Mons 2015 – Capitale européenne de la Culture, CULTURALLIA revient, en 2018, dans une édition spécialement dédiée au partenariat transfrontalier, dans le domaine des industries culturelles et créatives.
L’originalité du concept de CULTURALLIA est la rencontre entre le monde de l’économie et celui de la culture au travers de l’organisation d’un forum B2B.
CULTURALLIA 2015 avait rassemblé plus de 400 participants d’une vingtaine de pays / régions et avait planifié plus de 3 400 rendez-vous B2B.L’édition 2018 qui se déroulera les 4 et 5 octobre 2018 à Mons au Centre des Congrès (MICX), est co-organisée par Hainaut Développement et les partenaires des projets Interreg V France-Wallonie-Vlaanderen, PROGRES et PROTOPITCH 3.0, et s’intègrera dans le programmation de la biennale culturelle de “Mons 2018”.
Le domaine des industries culturelles et créatives comprend une multitude de secteurs, comme l’imprimerie, l’édition, la communication, la publicité, les médias, l’audiovisuel, le cinéma, la musique, les concerts, les festivals, l’enseignement, la formation, le gaming, le serious game, les arts de la scène, la danse, le théâtre, les techniques de sons et lumière, les arts graphiques, les arts plastiques, l’architecture, le design, la mode, la création, les musées, le tourisme, le patrimoine, les attractions, le multimédia, les images, la photographie, l’événementiel,…
Le forum s’étendra sur 2 jours avec au programme le jeudi: une conférence sur “L’intégration du design en entreprise” présentée par la Maison du Design, une conférence sur le “Punk Management” animée par Alain Leduc, une table ronde transfrontalière avec des témoignages, la visite de l’exposition “Niki de Saint-Phalle. Ici tout est possible” (au BAM), sans oublier les moments de networking tout au long de la journée.
La journée du vendredi, quant à elle, sera consacrée aux rendez-vous d’affaires préprogrammés établis sur base d’un catalogue des participants et de leurs choix de rendez-vous.
Le forfait de participation au programme complet du forum, comprenant aussi tout le catering, s’élève à 250 euros HTVA (hors hébergement).
L’objectif est de réunir quelque 200 participants belges et français pour 2 journées d’échanges autour des industries culturelles et créatives.
Participer à CULTURALLIA, c’est bénéficier d’un programme de rendez-vous personnalisé, développer son réseau d’affaires, favoriser les échanges entre le monde culturel et le secteur économique, faire connaître sa technologie, ses compétences et son savoir-faire.
Toutes les infos et inscription: www.culturallia.com
Après une première édition organisée dans le cadre de Mons 2015, Capitale européenne de la Culture, “Culturallia” reviendra à Mons les 4 et 5 octobre 2018, ont annoncé mardi les organisateurs de Hainaut Développement. L’originalité du concept est la rencontre entre le monde de l’économie et celui de la culture.
Trois ans après sa première édition, Culturallia reviendra à Mons les 4 et 5 octobre au Centre des Congrès (MICX) de Mons. L’événement sera co-organisé par Hainaut Développement et les partenaires des projets Interreg V France-Wallonie-Vlaanderen, “PROGRES” et “PROTOPITCH 3.0”. Culturallia 2018 s’intègrera dans la programmation de la biennale culturelle de “Mons 2018”.
En 2015, l’événement avait rassemblé plus de 400 participants d’une vingtaine de pays et régions et avait planifié plus de 3.400 rendez-vous B2B. L’objectif pour 2018 est de réunir quelque 200 participants belges et français pour deux journées d’échanges autour des industries culturelles et créatives.
Culturallia a pour ambition de faire se rencontrer les mondes de l’économie et de la culture dans le contexte du développement du secteur des industries culturelles et créatives. Ce secteur comprend de nombreux domaines: le cinéma, la musique, les concerts, les festivals, l’enseignement, la formation, le gaming, le serious game, les arts de la scène, la danse, le théâtre, les techniques de sons et lumière, les arts graphiques, les arts plastiques, l’architecture, le design, la mode, la création, les musées, le tourisme, le patrimoine, les attractions, le multimédia, les images, la photographie, ou encore l’événementiel.
Concrètement, les entreprises participant à Culturallia décrivent leur profil dans un catalogue en ligne et un planning de rendez-vous d’affaires est établi avec les autres participants dans le but de générer des partenariats de développement.
Pour plus d’informations: www.culturallia.com.