Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

Ernest Shop

Après 10 ans de vie et de travail d’infographiste à Bruxelles, Olivier CAHAY s’est installé à Soignies où il a conçu et développé son propre projet d’entreprise. Architecte d’intérieur de formation, et multi-passionné, il a rassemblé ses talents et envies dans un même espace, l’Ernest Shop, une boutique pas comme les autres.

 

“Je suis parti du constat qu’il est fort difficile, soit de faire des cadeaux originaux à des hommes, soit même de s’en offrir. Il existe beaucoup de magasins pour enfants ou pour femmes mais pas pour hommes, dans la région. J’ai donc décidé de rassembler mes passions, pour la mode, pour la musique, pour la déco, notamment, dans un espace original, d’aspect assez brut mais néanmoins convivial, chaleureux et accueillant”.

Ernest Shop est donc un “concept store, unique dans la région, pensé, achalandé et décoré pour les mecs“, peut-on lire sur la page Facebook qui attend avec impatience son cousin de communication: le site Internet. “J’y travaille mais ça traîne un peu“, nous avoue Olivier qui a bénéficié, pour créer son business, de l’aide précieuse d’Avomarc, une structure d’accompagnement des porteurs de projets.

Ils m’ont été d’une grande aide car, quand je suis allé les voir pour la première fois, mon projet n’était pas encore très clair. Puis, le fait d’en parler, la dynamique du groupe, les rencontres et la formation intensive du début m’ont permis d’élaborer, de construire mon rêve. Avomarc m’a suivi en tout durant 18 mois. Sans ce soutien, je ne me serais jamais lancé!

En maternité

Ernest Shop est hébergé dans l’une des artères les plus fréquentées de Soignies, la rue de Mons. Olivier y est en couveuse,… dans la maternité commerciale inaugurée par la ville, il y a près de 2 ans.

Le bâtiment appartient en effet à la ville et je loue l’espace, à des conditions favorables par rapport au marché privé, pour une période de 3 ans. Comme j’y suis depuis presque 2 ans, je vais devoir penser à déménager!“.

Ernest Shop

En ce début 2018, Olivier CAHAY va donc se mettre en quête d’un nouvel espace pour son magasin. Il aimerait rester à Soignies où, progressivement, il s’est fait connaître et apprécier. Son commerce, très distinctif, assoit peu à peu sa réputation. “On m’avait bien dit que cela prendrait un peu de temps, nous confirme-t-il, mais je ne regrette rien. Je m’amuse dans ma boutique“.

Caverne d’Oli Baba!

 Une boutique dans laquelle on trouve des vêtements, des accessoires, des produits d’entretien de la barbe, des bracelets, des vinyles, des montres, des casquettes, des bretelles, des lunettes de soleil ainsi que de la déco et des gadgets. Bref, un peu de tout, car Olivier aime dénicher des produits très spéciaux. “J’ai énormément de produits et de fournisseurs. Ce n’est pas simple à gérer mais c’est ça aussi qui m’amuse dans mon boulot. Chercher, fouiner, pour trouver le produit un peu rare qu’on ne trouve pas partout. Pour l’instant, les vinyles fonctionnent moins bien. C’est un peu par période. J’adore ça et j’espère pouvoir continuer, mais c’est compliqué car on en trouve partout, dans les grandes surfaces et sur Internet. Et c’est impossible pour moi d’avoir les mêmes prix! Je vais essayer de tenir“.

Fort heureusement pour Olivier, quand certains produits déclinent, d’autres prennent le relais. Par exemple, les petits porte-cartes en alu sont très en vogue en ce moment et participent à l’évolution de la notoriété du magasin, selon le gérant. “Ce sont des produits costauds, fabriqué aux Pays-Bas. On les sort souvent de sa poche et c’est clairement le type d’objets qui aide à me faire connaître“.

Olivier CAHAY participe annuellement à quelques foires et salons -comme Maison & objets, à Paris- dans l’optique de dégoter les pièces rares qui feront de l’effet dans ses présentoirs. Le reste de son imposante palette provient d’Internet où de belles trouvailles sont toujours possibles.

Michel BELLEFONTAINE

 

 

Olivier CODDENS habite la région de Quevaucamps, il est originaire d’Erbisoeul et travaille à Mons, dans un bureau d’études de la Province où il suit des projets architecturaux en qualité de dessinateur. En parallèle à sa fonction principale, il mène, depuis 8 ans, un projet novateur qui arrive peu à peu à maturité. A l’heure d’écrire ces lignes (mi-novembre 2017), un premier exemplaire de l’URIVABO venait d’être vendu. L’URIVABO est un équipement sanitaire qui combine un urinoir et un lavabo. Comme toutes les inventions à succès, il suffisait d’y penser! Retour sur la conception d’un produit hainuyer appelé à un bel avenir.

 La bonne idée

URIVABO Un produit novateur et 100 % hainuyer L’idée de l’URIVABO est dans ma tête depuis longtemps“, nous confie l’inventeur Oliver CODDENS. “A force de réaliser des plans et de suivre des chantiers, j’ai constaté que l’espace dédié aux appareils sanitaires est toujours très grand. Or, en architecture, si on gagne de la place, on économise de l’argent. La deuxième chose qui m’a sensibilisé, c’est l’hygiène masculine qui n’est pas toujours respectée. Les urinoirs d’un côté, les lavabos de l’autre, ce n’est pas l’idéal. Pourquoi donc ne pas les rassembler et inciter ainsi les hommes à se laver les mains après utilisation, en ayant le lavabo sous les yeux? Un troisième élément m’a poussé à persévérer dans l’élaboration du produit; l’aspect écologique et économique. En chronométrant dans divers lieux, j’ai constaté que les déperditions d’eau étaient vraiment importantes avec un système classique. Avec l’URIVABO et un déclenchement électronique de la robinetterie, en 15 secondes vous vous êtes lavé les mains et vous avez rincé la cuvette de l’urinoir. Les économies dues à l’écoulement d’eau sont considérables“.

Accompagnement

 Olivier a débuté son travail de conception il y a 8 ans et il confirme avoir réalisé environ 300 croquis avant d’aboutir à l’enregistrement du nom URIVABO et d’un modèle. Mais, après le dessin, les étapes suivantes vers la concrétisation du produit sont encore longues et peuvent être semées d’embûches. Sans trop ébruiter son idée, Olivier s’est renseigné et a bénéficié de plusieurs sortes d’accompagnements. “Ma première aide est venue de la Maison du Design, à Mons. Puis, le projet a continué à évoluer et j’ai été soutenu par l’Agence Progress qui accompagne vers la création d’entreprise. J’ai été bien aiguillé pour obtenir une bourse de pré-activité de 10 000 € de la Région wallonne. Grâce à elle, j’ai pu faire mon prototype, un folder de présentation et des cartes de visites. Je me suis déplacé aussi sur nombre de foires et salons. Enfin, j’ai été suivi aussi par La Maison de l’Entreprise (LME) qui m’a fait avancer via son réseau et qui m’a coaché en matière de pitch. Lors du “Boost speech, de Mons, un projet INTERREG, en partenariat avec LME, j’ai obtenu le prix du public, sur un total de 32 projets dans 4 catégories“.

Dans le cadre d’un autre projet européen, PROGRES*, Olivier va bénéficier d’un parcours de coaching stratégique avec des experts transfrontaliers dans des domaines précis comme le positionnement et le marketing international.

 Des encouragements

 Très motivé, Olivier a déjà passé avec brio plusieurs autres concours et il devrait faire partie des projets accompagnés prochainement vers un développement à l’export. Il faut dire que l’URIVABO a été testé en grandeur nature et qu’il a séduit les usagers. “Le prototype a, en effet, été installé pendant 45 jours à l’accueil de l’Hôpital Ambroise Paré, à Mons. J’en ai profité pour faire une enquête de satisfaction. Sur plus de 360 réponses, mon invention a obtenu 85 % de taux de satisfaction. Le prototype était donc validé.

URIVABO Un produit novateur et 100 % hainuyer

A ce jour, le premier modèle d’une petite série est sorti d’usine. Fabriqué à Charleroi par Maurizio SICILIANO, un spécialiste des matériaux composites, l’URIVABO est “customisable” à souhait.

 

Produit haut de gamme

Le modèle de base est blanc, comme un sanitaire traditionnel. Mais il peut être peint ou décoré selon les souhaits du client. Olivier CODDENS: “Je viens de vendre le premier exemplaire qui sera installé dans les prochains jours dans un restaurant de la région de Mons. Dans ce cas, c’est un décor bois qui a été demandé. Pas de soucis, on s’adapte. Mon objectif est de positionner l’URIVABO comme un produit haut de gamme qui sera placé dans des endroits spécifiques et de standing. Je vise donc particulièrement le secteur HORECA. Si le succès commercial est au rendez-vous, on pourra toujours, par après, faire des déclinaisons de gammes“.

Olivier CODDENS est très enthousiaste dans ses démarches d’entrepreneur et il semble bien armé pour développer son business. L’URIVABO, blanc et sans robinetterie, est vendu 900 €. C’est un peu plus cher qu’un urinoir classique mais c’est le prix d’une exclusivité, rapidement amortie par des économies d’eau non négligeables.

Michel BELLEFONTAINE

 

Rencontre avec la CEO du principal investisseur chinois

Depuis 2016, Louvain-la- Neuve assiste à la naissance d’un tout nouveau type de Business Center: le China Belgium Technology Center, plus communément appelé CBTC. Ce projet, constitué de 3 phases, a débuté l’an dernier et les travaux vont durer 3 ans. Au final, un centre entièrement dédié aux technologies accueillera des entreprises chinoises et européennes du secteur.

Avec 5 bâtiments, 70 000 m² de bureaux, des laboratoires de recherche et de développement, un hôtel, un centre de conférences, 200 entreprises et 300 appartements, ce centre d’affaires belgo-chinois est une première en Europe. Ce projet, initié par les gouvernements wallon et chinois, regroupe l’Intercommunale de Développement du Brabant wallon (IBW), l’Université catholique de Louvain (UCL) et United Investment Europe (UIE), une société chinoise d’investissements.

Hainaut Développement (HD) a rencontré Madame Lixia XING, Deputy Head of Business Department, et Madame Minrong ZHANG, CEO de UIE. Il était question de connaître plus en détails ce projet titanesque et les opportunités concrètes qu’il représente pour nos entreprises désireuses de pénétrer le marché chinois.

HD: Madame ZHANG, en tant que CEO de United Investment Europe, vous êtes responsable du développement du CBTC. Pourriez-vous nous dire comment cette incroyable aventure a commencé? Comment la Wallonie a-t- elle réussi à attirer ce projet probablement très convoité?

Madame ZHANG: Le CBTC est  né d’une collaboration amicale débutée en 2009 entre la Province de Hubei et la Wallonie. La Province de Hubei est, depuis toujours, en tête du peloton chinois dans les domaines de l’enseignement, de la recherche scientifique et de l’innovation. C’est à Wuhan, la capitale de la Province de Hubei, que le premier incubateur wallon d’entreprises technologiques a vu le jour. Les gouvernements wallon et du Hubei ont installé respectivement un centre de services aux entreprises sur le territoire de leur contrepartie et organisé une série d’activités d’échanges technologiques. Progressivement, l’idée est venue de créer un centre technologique en Belgique, dont le but serait de fournir une plate-forme et un coup de pouce aux entreprises innovantes chinoises et européennes actives dans les investissements stratégiques et de créer une coopération, entre autres, dans les secteurs des T.I.C., des technologies innovantes et des sciences du vivant. Le centre sera aux services des entreprises chinoises qui investissent en Belgique et en même temps, constituera une liaison rapide vers le marché chinois pour les entreprises belges et européennes.

Dès l’annonce du projet, les gouvernements chinois et belge ont marqué leur intérêt. En mars 2014, le Président chinois XI jinping et le Premier Ministre, Elio DI RUPO, ont assisté à la signature de la Convention entérinant la construction du CBTC. Celle-ci a été suivie d’une déclaration gouvernementale commune sino-belge, mentionnant spécialement le désir d’accélérer la réalisation du projet CBTC. En 2016, dans son élocution lors des célébrations du 45e anniversaire des relations diplomatiques sino-belges, le Premier Ministre, Charles MICHEL, a déclaré: “Le CBTC est l’exemple à suivre de la coopération sino-belge”.

Autour de ce processus, l’AWEX et l’UCL ont fourni des efforts considérables. Des responsables de l’AWEX ont rendu visite à de multiples reprises aux institutions administratives et entrepreneuriales chinoises; et l’UCL, de son côté, a apporté un inestimable soutien dans le choix de l’emplacement et de l’implantation du futur CBTC dans le Parc scientifique de Louvain-la-Neuve.

HD: Que peut offrir ce centre aux entreprises belges en termes de services, de logistique et d’environnement d’affaires?

Le CBTC est un parc au sein du Parc scientifique de l’Université catholique de Louvain. Premièrement, le CBTC, centre technologique flambant neuf, offrira aux entreprises belges, des espaces de bureaux accueillants, des espaces de co-working, des pépinières d’entreprises, des centres de recherche et de développement, des sièges centraux ainsi que d’autres espaces multi- fonctionnels. Il est capable de répondre aux besoins de nombreuses sociétés de haute technologie. Le CBTC sera aussi équipé d’un centre de services, de catering, d’un hôtel d’affaires et d’un centre de conférences.

Ensuite, le CBTC réunira une panoplie de sociétés chinoises dont l’établissement, en Belgique, ouvrira de large collaboration avec des entreprises belges dans de multiples secteurs et fera appel aux services des entreprises locales. Tout cela représente autant d’opportunités commerciales pour vos entreprises.

Enfin, de par sa vocation de créer une plate-forme de coopération technique et scientifique entre les entreprises chinoises et européennes, le site du parc sera capable d’offrir des solutions “One stop” aux entreprises belges désireuses d’entrer sur le marché chinois.

CHINA-BELGIUM TECHNOLOGY CENTER HD: Le CBTC abritera environ 60 % de compagnies chinoises et 40 % de “non chinoises” (wallonnes, belges ou européennes). Nous comprenons, dès lors, que le centre agira comme une porte d’entrée vers le marché européen pour les entreprises chinoises. Mais pourquoi une PME wallonne active dans les technologies choisirait-elle de s’implanter au sein du CBTC? Comment une implantation à L-L-N aiderait-elle nos sociétés à conquérir un marché aussi grand et difficile que la Chine?

Premièrement, grâce aux nouveaux espaces de travail communs, les entreprises locales pourront côtoyer des entreprises chinoises qui s’y seront également installées. Cette promiscuité favorisera la prise de contact directe et permettra aux sociétés européennes de créer des liens et d’acquérir une meilleure connaissance du marché chinois. D’autre part, le United Investment Group, actionnaire principal d’United Investment Europe,  Maître  d’œuvre et investisseur, est le plus grand groupe d’investissements directs vers l’étranger de la Province du Hubei. Il a construit et exploite, en Chine, près de dix millions de mètres carrés de parcs technologiques et offre ses services à plus de 2 000 entreprises innovantes.  Il est à même de proposer aux entreprises wallonnes une implantation rapide et concrète sur le marché chinois. Simultanément, le CBTC dispose, en Chine, d’un large réseau innovant, incluant les institutions gouvernementales, les universités, les entreprises technologiques, les fonds d’investissement, etc. Les sociétés wallonnes pourront, via le CBTC, se procurer rapidement des fonds d’investissement et établir des relations entrepreneuriales propices à leur développement sur le marché chinois.

CHINA-BELGIUM TECHNOLOGY CENTER HD: Le projet est actuellement dans sa première phase. Quand est-il prévu que les phases II et III se mettent en place? Quand les bureaux seront-ils prêts à accueillir les entreprises?

La mise en service officielle de la phase I du “Smart Valley CBTC” aura lieu dans le courant du 3e trimestre de l’année 2019. La superficie bâtie sera de 57 000 m². Les phases suivantes auront lieu dès que possible, en fonction de l’exploitation de la phase I.  De  plus, le CBTC comprend aussi les bureaux du centre BAROC, incubateur d’entreprises innovantes et de haute technologie, et la SBIRD Inovative Base, qui existent et sont déjà fonctionnels. Plusieurs unités sont encore disponibles dans le centre BAROC.

Merci d’avoir répondu à nos questions Madame ZHANG!

 

Quelques articles connexes:

http://www.wbi.be/fr/news/news-item/china-belgium-technology-center-premier-incubateur-chinois-europe-est-wallonie#.WhLB6ZI1-Uk

http://www.louvainlaneuve.eu/fr/cbtc.html

http://trends.levif.be/economie/high-tech/ le- china- belgium- technology-center-a-louvain-la-neuve-officiellement-lance/article-normal-514583. html

http://www.ibw.be/economique/ parcs-dactivites/parc-scientifique/

 

Intéressé?

N’hésitez pas à contacter
Hainaut Développement
Caroline DORIGNAUX
caroline.dorignaux@hainaut.be
+32 65 342 579

 

Paul Polman est le P-DG d’Unilever, qui comprend entre autres les marques Dove et Lipton. Il s’est fixé pour ambition de neutraliser les effets de la croissance du groupe sur l’environnement et d’améliorer son impact sociétal global.

Les objectifs de développement durable d’Unilever s’attachent, entre autres indicateurs, aux gaz à effet de serre, à la consommation d’eau, à la production de déchets et d’emballages, aux achats pérennes, aux moyens de subsistance et à l’autonomisation des femmes. Paul Polman s’est entretenu avec Harvard Business Review sur les ambitions de son groupe en matière de développement durable, dans le cadre du projet Economie du Futur, une initiative de HBR visant à diffuser au plus grand nombre les expériences en la matière.

HBR : Pourquoi avez-vous décidé d’engager une politique de développement durable ?

PAUL POLMAN : La crise financière de 2007 et 2008 a révélé qu’un modèle économique mondial marqué par un niveau élevé de dette, une surconsommation chronique et susceptible de laisser trop de monde sur le côté, n’était pas viable. La confiance dans les entreprises et de nombreuses autres institutions s’est affaiblie. Un grand nombre d’entreprises ont perdu leur raison d’être et privilégier avant tout l’actionnaire a semblé devenir la motivation première. La durée de vie des sociétés cotées diminue de plus en plus et leurs activités sont de plus en plus menacées.

Il nous fallait un nouveau modèle économique ; ainsi qu’un nouveau modèle de rentabilité. Non pas fondé sur le principe de « moindre nocivité » ou d’actions ponctuelles de bienfaisance, mais sur l’impact positif que l’entreprise peut avoir sur la société, à tous les niveaux.

Il ne s’agit pas seulement de « durabilité » mais aussi du calendrier du développement durable. Il s’agit de savoir comment apporter croissance et développement aux générations à venir de façon plus durable et équitable.

La finalité de l’entreprise est d’abord et avant tout de servir la société. Il est d’ailleurs impossible d’avoir des entreprises fortes et présentes sur la scène internationale, dans un monde connaissant un changement climatique et où les inégalités comme la pauvreté augmentent. La bonne nouvelle, c’est que, outre notre obligation morale de relever ces défis mondiaux, il y a une réelle opportunité économique. Et c’est très enthousiasmant.

HBR : Quelles parties prenantes ont opposé le plus de résistance à votre programme de développement durable ? Comment avez-vous fait pour les rallier à votre cause ?

PP : Plutôt que de résister, nous constatons surtout que les individus désirent s’impliquer dans ce programme de changement. Nos clients et nos fournisseurs veulent s’associer à notre démarche, les jeunes actifs veulent nous rejoindre et les clients souhaitent de plus en plus acheter nos produits.

En 2010, nous avons lancé l’Unilever Sustainable Living Plan (USLP) visant à neutraliser l’effet de notre croissance sur notre….

Source : Pourquoi le développement durable est une opportunité pour les entreprises – HBR

Une équipe de chercheurs asiatiques a mis au point un panneau solaire qui fonctionne également sous la pluie. Explications.

L’intégration des énergies renouvelables aux réseaux électriques est une étape majeure pour la réussite de la transition énergétique mondiale. Ces ressources renouvelables présentent cependant un inconvénient de taille : elles sont en effet intermittentes, c’est-à-dire tributaires des conditions météorologiques.

Cela rend leur production électrique imprévisible et donc peu fiable. C’est pour tenter de remédier à ce frein et favoriser l’expansion du parc photovoltaïque mondial qu’une équipe de chercheurs asiatiques a mis au point un panneau solaire qui fonctionne également sous la pluie. Explications.

Valoriser l’impact des gouttes d’eau sur la surface du panneau solaire

Si les énergies renouvelables présentent un avantage de taille dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique (elles n’émettent pas de gaz à effet de serre pour produire de l’électricité), elles sont en revanche intermittentes : les périodes de production sont irrégulières et imprévisibles car dépendantes des cycles de la nature.

Cette caractéristique représente un inconvénient pour la démocratisation des énergies solaires et éoliennes : en raison d’une production peu fiable et rapidement changeante, ces ressources compliquent le travail des électriciens qui doivent assurer en permanence l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité.

Plus concrètement, la production d’énergie solaire est étroitement liée au taux d’ensoleillement : lorsque le soleil ne brille pas, un panneau solaire ne génère que de très faible quantité d’électricité. Ce qui est un véritable frein pour le déploiement des technologies solaires, notamment dans certaines régions du monde. Mais une équipe de chercheurs pourrait bien changer la donne….

Source : Des panneaux solaires hybrides pour produire de l’électricité quand il pleut

L‘orsque l’on parle du programme Erasmus, il nous vient tout de suite à l’esprit ce programme d’échanges internationaux pour les étudiants lors de leur cursus supérieur, lancé il y a déjà 30 ans.

On connaît moins le programme d’échanges internationaux à destination des jeunes entreprises, et pour- tant, il permet aux nouveaux entrepreneurs d’acquérir, au contact d’un entrepreneur expérimenté, les compétences indispensables à la bonne gestion d’une petite entreprise.

L’entrepreneur d’accueil bénéficie, quant à lui, d’un regard neuf sur son entreprise. C’est également l’occasion, pour lui, de coopérer avec des partenaires étrangers ou d’en savoir plus sur de nouveaux marchés.

Vous venez de créer votre entreprise ou vous comptez le faire bientôt?

Le programme Erasmus pour jeunes entrepreneurs offre la possibilité de séjourner dans un autre pays de l’UE pour travailler et se former auprès d’un entrepreneur expérimenté. Il est financé, en partie, par l’UE.

Pour pouvoir y participer, vous devez démontrer votre motivation et votre détermination à monter une entreprise.

Vous devez présenter un projet commercial solide, assorti d’un business plan réaliste.

Vous pouvez vous porter candidat, même si vous avez déjà fondé votre entreprise, pour autant qu’elle ait moins de 3 ans à la date où vous postulez.

Vous devez également être en mesure de compléter l’aide de l’UE avec vos propres fonds, afin de couvrir tous les frais de voyage et de séjour.

Enfin, votre séjour aura une durée de 1 à 6 mois, fractionnable, tant que vous terminez le programme dans les 12 mois. Il est toutefois recommandé de ne pas l’interrompre.

Vous êtes un dirigeant d’entreprise ou un propriétaire de PME expérimenté et performant?

Vous pourriez accueillir un nouvel entrepreneur! Les avantages sont nombreux. Un nouvel entrepreneur motivé peut notamment:

  • apporter à   votre   entreprise des idées innovantes, ainsi que  de nouvelles compétences et connaissances;
  • vous informer sur des marchés étrangers, vous aidant ainsi à trouver de nouveaux débouchés ou à développer des activités transfrontalières;
  • vous donner l’occasion d’améliorer vos compétences linguistiques.

ErasmusQui contacter?

Vous souhaitez avoir plus d’information sur ce programme, rendez-vous sur le site:

https://www.erasmus-entrepreneurs. eu/

Tél.: +32 2 282 08 73

support@erasmus-entrepreneurs.eu

 

Source : http://europa.eu/youreurope/business/funding-grants/erasmus/index_fr.htm

Lancer sa propre affaire:

Quel statut juridique choisir?

Indépendant ou personne morale?

Vous avez un projet et vous souhaitez vous lancer?

La première étape pour lancer son activité professionnelle est de choisir le statut juridique  qui  répond  le  mieux à vos besoins. Pour ce faire, il faudra comparer les avantages qu’offre l’entreprise individuelle (statut d’indépendant en personne physique) et les avantages qu’offre la personne morale.

Quelles sont les différences?

  • Constitution

En matière de constitution, il est plus facile de s’installer en tant qu’indépen- dant. En effet, les obligations administratives et comptables sont limitées.
La constitution se fait rapidement et ne nécessite pas l’apport d’un capital de départ ni la rédaction de statuts. En matière de comptabilité, c’est également très simplifié.
Vous serez seul à prendre les décisions en ce qui concerne votre activité.
A côté de cela, la constitution d’une société est fort rigoureuse. Selon les cas, il faudra apporter un capital minimum et rédiger des statuts qui devront ensuite faire l’objet d’une publication.
En matière de comptabilité, il vous faudra l’aide d’un comptable afin de remplir toutes les formalités liées à l’activité et, parfois même d’un réviseur d’entreprise. Ce qui a un coût non négligeable.
La constitution d’une société entrainera la personnalité juridique ainsi que la présence d’organes de la société tels que le Conseil d’Administration, l’As- semblée générale, etc.
L’avantage de la société est la possibilité de s’associer avec d’autres personnes.

  • Responsabilité

En tant qu’indépendant, l’avantage est que tout le bénéfice revient au propriétaire mais, en contrepartie, celui-ci assume une responsabilité illimitée. Il n’y a pas de séparation entre le patrimoine privé et le patrimoine affecté à l’activité professionnelle.
Cela a également comme conséquence que les dettes engendrées par son activité peuvent être récupérées sur l’ensemble des biens de l’entrepreneur et ce, tant sur ses biens mobiliers qu’immobiliers, présents ou futurs.
Toutefois, pour ce qui est de la résidence principale, l’indépendant a la possibilité de le protéger en le faisant déclarer insaisissable (uniquement pour les dettes professionnelles) devant un notaire.
Dans la personne morale, la responsabilité est limitée puisqu’il y a une sépa- ration entre les biens de l’entreprise et les avoirs de l’entrepreneur. Une partie du patrimoine peut donc être soustraite au risque.
En contrepartie, le bénéfice doit être partagé s’il y a plusieurs associés.

  • Fiscalité

L’indépendant est soumis au régime de l’impôt des personnes physiques. Cet impôt est progressif, les bénéfices importants sont donc plus lourdement taxés.
Une société est soumise au régime de l’impôt sur les sociétés, qui est moins élevé et moins progressif. Si les bénéfices de l’entreprise sont importants, il est fiscalement avantageux d’être imposé dans ce régime.
Pour conclure, vous l’aurez compris, une longue analyse vous attend afin de déterminer le statut juridique qui correspond le mieux à votre projet.
Vous pouvez vous faire aider par des structures d’accompagnement d’auto création des entreprises qui se feront un plaisir de vous conseiller mais aussi de vous aider lors de vos démarches. Quelles sont les conditions?
Avant toute installation, certaines conditions légales doivent être respectées:

  • avoir la majorité légale de 18 ans;
  • ne pas être déclaré légalement incapable ou être mis sous contrôle judiciaire;
  • jouir de ses droits civils et politiques;
  • ne pas avoir été interdit d’exercer une activité commerciale;
  • prouver la connaissance d’une gestion de base (peut être apportée par une tierce personne selon certaines conditions).

 

Quelles sont les démarches?

  •  En tant qu’indépendant

L’exercice d’une activité d’indépendant implique un ensemble de formalités  et obligations administratives, selon le type d’activité:

  •  l’ouverture d’un compte bancaire;
  • l’inscription à la Banque Carrefour des Entreprises;
  • l’inscription à la TVA (en cas d’assujettissement);
  • l’affiliation à une Caisse d’assurance sociale;
  • l’affiliation à un Secrétariat social et à une Caisse d’allocations familiales (si vous engagez du personnel);
  • l’obtention d’autorisations spéciales propres à certaines activités.
  • En tant que personne morale

La personne morale est constituée par une ou plusieurs personnes qui décident de lui affecter un certain patrimoine. Sa constitution implique un ensemble de formalités et d’obligations administratives:

  • l’ouverture d’un compte bancaire,
  • l’inscription à la Banque Carrefour des Entreprises,
  • l’inscription à la TVA,
  • la publication au Moniteur belge,
  • l’affiliation des mandataires et associés actifs à une Caisse d’assurance sociale,
  • l’affiliation à un Secrétariat social,
  • l’obtention d’autorisations spéciales propres à certaines activités.

 

Et si vous êtes encore aux études?

Le statut social et fiscal de l’étudiant-indépendant

 

Être aux études et lancer son affaire, c’est possible!

Le statut social et fiscal de l'étudiant-indépendantDepuis le 1er janvier 2017, il est possible de combiner des études et une activité d’indépendant.
En effet, nombreux étaient les jeunes étudiants à avoir un projet pendant leurs études mais les obstacles liés au statut d’indépendant ne leur permettaient pas de se lancer concrètement.
Aujourd’hui, la loi du 18 décembre 20161 fixe le statut social et fiscal de l’étudiant-indépendant.

Quels sont les avantages?

Au point de vue fiscal, l’étudiant bénéficie d’un régime avantageux puisqu’il ne doit payer des cotisations sociales qu’en fonction du montant des revenus professionnels qu’il gagne pendant l’année.
Néanmoins, il est exempté du paiement de cotisations sociales, lorsque ses revenus ne dépassent pas un certain montant par année civile (6 648,12 euros pour l’année 2017)
De plus, il  pourra  rester fiscalement à charge de ses parents puisque il n’y aura pas d’impact néfaste de son activité sur leur situation.

L’assujettissement peut prendre fin de plusieurs manières:

  • à partir du 1er trimestre au cours duquel il n’est plus assujetti au travail indépendant;
  • à partir du 1er trimestre au cours duquel l’étudiant ne remplit plus les conditions relatives aux études;
  • à partir du 4e trimestre de l’année au cours duquel l’étudiant atteint 25 ans;
  • à partir du trimestre au cours du- quel prend effet la demande de renonciation au statut d’étudiant-indépendant.

 

Le paiement de cotisations sociales réduites ou de cotisations sociales normales permet également à l’étudiant-indépendant de bénéficier de certains droits en cas d’incapacité de travail/d’indemnité d’invalidité/de maternité.

Quelles sont les conditions?

Pour être considéré comme tel, l’étudiant doit en faire la demande et remplir 3 conditions cumulatives:

  • être âgé de 18 ans au moins et de 25 ans au plus;
  • être inscrit à titre principal pour suivre régulièrement des cours dans un établissement d’enseignement en Belgique ou à l’étranger, pour l’année scolaire ou académique considérée, en vue d’obtenir un diplôme reconnu par une autorité compétente en Belgique;
  • exercer une activité professionnelle en raison de laquelle il est assujetti au statut social des travailleurs indépendants.

Quelles sont les démarches?

Pour exercer une activité comme indépendant, il faut être inscrit à la Banque Carrefour des Entreprises. Cette inscription s’effectue auprès d’un Guichet d’Entreprise agréé qui vérifiera si l’activité est de type commercial ou artisanal. L’étudiant indépendant recevra alors un numéro d’entreprise.

Dans certains cas, il faut être assujetti à la TVA. Cet assujettissement est déterminé par la nature de l’activité, Ce numéro de TVA est à demander à l’Office de Contrôle de la TVA du Service public fédéral Finances ou par l’intermédiaire du Guichet d’Entreprise.

Pour savoir s’il faut ce numéro en fonction de l’activité exercée, il faut s’adresser à un Guichet d’Entreprise ou au service de la TVA du domicile fiscal.

L’accès à certaines professions exercées comme indépendant est réglementé. Il faut donc prouver que l’on possède la formation adéquate. La liste de ces professions est réglementée par le SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie. L’autorisation éventuelle pour exercer une profession réglementée, est à demander auprès de ce Guichet d’Entreprise agréé.

Les étudiants indépendants sont soumis à certaines dispositions comptables en fonction du chiffre d’affaires.

La Ressourcerie a été le Le Lauréat du Prix Hainaut horizons 3e édition

 

“Voir les gens s’épanouir”

Et David Squire était dès le début à la tête de cette Ressourcerie qui emploie aujourd’hui près de 80 personnes dont 36 CDI. Des chômeurs de longue durée non qualifié notamment mais aussi des personnes qui dépendaient du CPAS. “C’est le plus valorisant” nous explique David Squire, “la plus grande satisfaction, c’est de voir les gens s’épanouir même si au début quand ils arrivent, ce n’est pas évident, il faut leur redonner un minimum de confiance, on leur dit qu’ils savent faire quelque chose, qu’ils ont des possibilités et après quelques mois, on voit une vraie évolution”.

Jean-Luc est à la Ressourcerie depuis 4 ans et ce contrat a changé sa vie, “Un logement, une voiture et surtout le regard des autres qui change” nous explique-t-il alors qu’un camion amène de nouveaux biens réutilisables collectés chez des particuliers. “la confiance revient progressivement” poursuit celui qui est chargé des livraisons et de la réception des dons. “Le Carré a fait beaucoup pour moi et j’essaie de renvoyer l’ascenseur.” On retrouve Dolorès dans le local “vaisselle et tri des bibelots”, “j’ai commencé ici en Article 60 quand j’étais au CPAS , j’ai fait du bénévolat et puis j’ai été engagée. J’adore mon travail et comme je suis maman célibataire de 4 enfants, c’est beau de pouvoir se réinsérer de cette façon.” 

Une seconde main de qualité

La Ressourcerie Le Carré est présente aussi à Ath, Froyennes, Tournai et Mouscron. Elle reçoit des subsides régionaux et du Fonds social européen mais c’est gràce aux recettes liées à son activité de vente de biens réutilisables qu’elle peut financer les emplois créés. Vaisselle, vêtements, disques, électro-ménager, meubles…les 3/4 des collectes effectuées chez les particuliers peuvent être réutilisées, ce qui permet à un public précarisé mais pas seulement d’acheter à petit prix. Le Carré récolte 1400 tonnes de biens par an, avec un objectif : la réutilisation maximale tout en assurant une seconde main de qualité et de l’emploi durable

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Source : Lessines: La Ressourcerie Le Carré a remis 80 personnes au travail

Au niveau mondial, la production agricole est responsable de 60% de la perte de biodiversité terrestre et de 33% de la dégradation des sols, selon une étude du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue).

Et si les industriels de l’agroalimentaire étaient les initiateurs des bonnes pratiques en matière de biodiversité ? C’est sur cette idée qu’un projet de l’Union européenne baptisé Life Biostandard Business et Biodiversité a misé.

Ce projet est amorcé dans le cadre du programme européen de financement Life en juillet 2016 et censé se clôturer en 2020. Life Biostandard a pour objectif d’“intégrer la biodiversité dans les référentiels (labels, marques, cahiers des charges d’approvisionnement) des filières agricoles”, selon l’agence de conseil A good for good qui participe au projet. Grâce à une dotation de 4 millions d’euros par an, le dispositif a financé des recherches sur le secteur de l’agro-industrie et l’étude de 50 référentiels, qui a donné lieu à un rapport d’avancement.

Une quinzaine de partenaires de l’industrie agroalimentaire

Suivant son objectif d’impliquer le secteur agroalimentaire, Life BioStandard proposera, dès avril prochain, des sessions de formation aux industriels et aux organismes certificateurs (Afnor, Ecocert, …) sur la manière de sourcer les matières premières et sur l’élaboration des cahiers des charges. “Nous comptons pour l’instant une quinzaine d’entreprises partenaires, parmi les….

Source : Agroalimentaire : un projet européen aide les industriels à intégrer la biodiversité dans leur référentiel

 

Pour l’horizon 2020, la Belgique travaille à la naissance de 1 000 nouvelles start-up digitales. Cette révolution numérique devrait créer 50 000 nouveaux emplois dans tout un éventail de secteurs1.

Le monde numérique ouvre la voie à des opportunités commerciales sans précédent simplement parce qu’elle permet d’atteindre des clients à travers le monde en l’espace d’un clic. Cette révolution digitale ne cesse d’accélérer et appelle donc à élaborer de nouvelles règlementations et, en particulier, en matière de TVA.

Nouvelle règlementation entrée en vigueur au 1er janvier 2015

Depuis le 1er janvier 2015, les règles de localisation des prestations de services fournies par voie électronique, les services de radiotélévision, de télévision et les services de télécommunication ont connu un bouleversement profond, entrainant ainsi la création d’un nouveau système de déclaration.

Modification du lieu d’imposition à la TVA des services fournis dans une relation BtoC

Désormais, la personne qui fournit des prestations de services par voie électronique, des services de radiotélévision/télévision ou encore, des services de télécommunication à des personnes non assujetties à la TVA, doit appliquer la TVA du pays d’établissement du preneur.

Cette modification n’est pas sans conséquence pour le prestataire de services, puisqu’elle emporte, en principe, l’obligation pour celui-ci, de s’identifier à la TVA dans l’Etat membre de résidence du preneur de services et ce, quel que soit le montant facturé.

Ainsi, lorsqu’un prestataire (la start-up) belge fournit une des prestations précitées à un particulier français, il devrait, en principe, s’identifier à la TVA en France afin d’y remplir ses obligations déclaratives.

Quels services?

De manière générale, tous les services de radiotélévision/télévision et de télécommunication, peu importe la manière dont ceux-ci sont fournis (i.e. par Internet, par satellite, etc.).

Pour ce qui est des services fournis par voie électronique, il y a lieu d’apporter un éclairage sur la portée de cette notion.

En matière de TVA, la notion “prestations fournies par voie électronique” englobe “les services fournis sur l’Internet ou sur un réseau électronique et dont la nature rend la prestation largement automatisée, accompagnée d’une intervention humaine minimale, et impossible à assurer en l’absence de technologie de l’information”.

À titre exemplatif, sont principalement visées:

  • la fourniture de produits numériques en général, tels que les logiciels, les images, vidéos, applications, ;
  • la création et mise à jour de sites Internet;
  • la fourniture d’accès à des bases de données;
  • les services générés automatiquement par ordinateur sur Internet ou sur un réseau électronique;
  • l’octroi, à titre onéreux, du droit de mettre en vente des biens ou des services sur un site Internet opérant comme marché en ligne;

Ne sont toutefois pas considérés comme tels, les services suivants, même fournis par voie électronique:

  • les prestations d’avocats, consultants financiers qui conseillent par voie électronique;
  • les prestations d’enseignement interactif.

Le MOSS: la solution numérique

Le Mini One Stop Shop ou plus communément appelée “MOSS” est le nouveau système de déclaration élaboré par la Commission européenne afin de simplifier la vie des assujettis concernés. Grâce à ce système, il est possible de déclarer l’ensemble des services concernés dans une seule déclaration à la TVA, selon le taux de TVA applicable dans chaque Etat membre, dont le dépôt s’opère de manière électronique (via Intervat). Le paiement de la TVA due est effectué à l’Administration belge, à charge de cette dernière de redistribuer la TVA étrangère ainsi collectée auprès de l’assujetti belge aux différentes administrations des Etats membres concernés.

Start-up numérique?
Digitalisez votre TVA

AlternativeAinsi, une start-up qui offre des services par voie électronique, de radiotélévision/télévision ou encore de télécommunication, au bénéfice de personnes non assujetties a tout intérêt à porter son attention sur le lieu d’établissement de ses clients et, le cas échéant, de s’identifier au MOSS pour simplifier la déclaration à la TVA étrangère desdits services.

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