A Courtrai Expo se tenait une nouvelle édition du B2B organisé conjointement par les partenaires belges d’EEN à l’occasion du salon Tavola consacré à l’épicerie fine.
Succès à nouveau dans une version orientée cette fois complètement vers les besoins des distributeurs inscrits avec au final 173 participants de 17 pays et plus de 160 rendez-vous internationaux réalisés. Et probablement l’annonce d’accords de partenariat transnationaux lors du suivi individuel que les partenaires feront dans les prochaines semaines et prochains mois, comme c’est le cas lors de chacune de nos actions de B2B.
Plus d’infos : https://www.facebook.com/note.php?note_id=582387292127984
kesako?
Parmi la pléthore de labels de qualité, des plus sérieux aux parfois les plus farfelus, la Commission européenne a proposé 3 systèmes de reconnaissance concernant les produits du terroir visant à promouvoir et protéger les désignations des produits agricoles et denrées alimentaires de qualité.
Ces systèmes ont également pour objectif de favoriser la diversification de la production agricole et de protéger les produits contre les usurpations et les imitations.
- l’Appellation d’Origine protégée (AOP) désigne la dénomination d’un produit dont toutes les étapes de fabrication ont lieu dans une aire géographique définie, avec un savoir-faire connu et reconnu. Il doit exister un lien exclusif entre le produit et son terroir d’origine.
- L’Indication géographique protégée (IGP) désigne les produits dont les caractéristiques sont étroitement liées à une zone géographique déterminée, dans laquelle se déroule au moins une étape de leur élaboration. Le lien entre le produit et son terroir d’origine n’est pas exclusif.
- La Spécialité traditionnelle garantie (STG) permet de protéger une méthode de fabrication ou une composition traditionnelle d’un produit, sans lien avec une aire géographique.
Afin d’aider au montage des dossiers auprès de l’Union européenne et de parcourir plus aisément les méandres administratifs, la Wallonie a crée la “CAIG”, la Cellule d’Appui aux Indications géographiques, en collaboration avec les universités de Namur et de Liège (via son pôle Gembloux Agro-Bio Tech). Cette instance aide les groupements de producteurs à rédiger leur cahier de charge en fonction de la réglementation européenne encadrant l’usage des indications géographiques, à décrire les spécificités du produit et ses caractéristiques et à étayer et documenter l’ancienneté du produit.
Au niveau hainuyer, plusieurs groupements de producteurs ont souhaité introduire une demande d’aide auprès de la CAIG. Parmi ceux-ci, à l’heure actuelle, un seul produit doit encore passer le cap de l’acceptation finale par l’Union européenne: l’Escavèche de Chimay. Ce dossier est porté par 3 producteurs dont en Hainaut, l’Escavèche du Val d’Oise.
Après des années de démarches et d’accompagnement par Hainaut Développement, notamment, et sans coup de théâtre, ce produit pourrait bénéficier prochainement, et de manière officielle, de l’Indication géographique protégée (IGP), ce qui lui permettra de préserver sa spécificité territoriale et de promouvoir ses bienfaits auprès des professionnels mais également des particuliers.
Les candidatures relatives aux bières dites “de saison”, de la “blanche saucisse” et du “pagnon borain” sont en cours de suivi auprès de la CAIG. Puissent ces dossiers aboutir aussi positivement que celui de l’Escavèche de Chimay…
Martin PAUL – Hainaut Développement
PERMANENCE EXPORT
L’AWEX, en partenariat avec la Fondation Chimay Wartoise, le Géco et Hainaut Développement, met ses compétences à votre service pour vous conseiller, répondre à toutes vos questions en matière d’exportation, de réglementation européenne ou d’économie. Nous sommes là pour vous aider à mettre en place une stratégie d’exportation qui vous corresponde!
Nous serons à Chimay les mardis:
06/03 – 03/04 – 08/05 – 05/06/2018
Adresse: Hainaut Développement – Antenne Sud Hainaut – rue Rogier 10 – 6460 Chimay
Inscription indispensable
PERSONNE DE CONTACT: Benoît DESPIEGELEER – 071/277.108 –
Ces permanences sont accessibles gratuitement aux entreprises ou aux porteurs de projet à potentiel d’internationalisation. Elles sont organisées chaque premier mardi du mois à l’exception du mardi 1er mai qui est férié. Votre Centre Régional AWEX de Charleroi reste à votre disposition pour tout renseignement (071/277.100 – charleroi@awex.be).
Objectif Blue Stone souhaite relancer l’image de marque de la pierre bleue. À la clef, la reconnaissance d’un savoir-faire local, mais aussi une possibilité de développement sur le plan économique, comme sur celui de l’emploi.
Corentin Destres est « facilitateur de la pierre bleue ». Derrière cette appellation, un rôle: valoriser la pierre bleue, que l’on trouve dans notre bel Avesnois, et aussi outre-Quiévrain, du côté de Soignies. Et qui est utilisée par des artisans (tailleurs, maçons) des deux côtés de la frontière.
À Maubeuge se tenait ce jeudi le premier des trois modules organisé par Objectif Blue Stone, programme interrégional liant le sud du Nord et le Hainaut belge. Le but? Que les artisans présents puissent croire en leur potentiel. « Pour…
Source: La pierre bleue, un atout des deux côtés de la frontière – La Voix du Nord
Après 10 ans de vie et de travail d’infographiste à Bruxelles, Olivier CAHAY s’est installé à Soignies où il a conçu et développé son propre projet d’entreprise. Architecte d’intérieur de formation, et multi-passionné, il a rassemblé ses talents et envies dans un même espace, l’Ernest Shop, une boutique pas comme les autres.
“Je suis parti du constat qu’il est fort difficile, soit de faire des cadeaux originaux à des hommes, soit même de s’en offrir. Il existe beaucoup de magasins pour enfants ou pour femmes mais pas pour hommes, dans la région. J’ai donc décidé de rassembler mes passions, pour la mode, pour la musique, pour la déco, notamment, dans un espace original, d’aspect assez brut mais néanmoins convivial, chaleureux et accueillant”.
Ernest Shop est donc un “concept store, unique dans la région, pensé, achalandé et décoré pour les mecs“, peut-on lire sur la page Facebook qui attend avec impatience son cousin de communication: le site Internet. “J’y travaille mais ça traîne un peu“, nous avoue Olivier qui a bénéficié, pour créer son business, de l’aide précieuse d’Avomarc, une structure d’accompagnement des porteurs de projets.
“Ils m’ont été d’une grande aide car, quand je suis allé les voir pour la première fois, mon projet n’était pas encore très clair. Puis, le fait d’en parler, la dynamique du groupe, les rencontres et la formation intensive du début m’ont permis d’élaborer, de construire mon rêve. Avomarc m’a suivi en tout durant 18 mois. Sans ce soutien, je ne me serais jamais lancé!”
En maternité
Ernest Shop est hébergé dans l’une des artères les plus fréquentées de Soignies, la rue de Mons. Olivier y est en couveuse,… dans la maternité commerciale inaugurée par la ville, il y a près de 2 ans.
“Le bâtiment appartient en effet à la ville et je loue l’espace, à des conditions favorables par rapport au marché privé, pour une période de 3 ans. Comme j’y suis depuis presque 2 ans, je vais devoir penser à déménager!“.
En ce début 2018, Olivier CAHAY va donc se mettre en quête d’un nouvel espace pour son magasin. Il aimerait rester à Soignies où, progressivement, il s’est fait connaître et apprécier. Son commerce, très distinctif, assoit peu à peu sa réputation. “On m’avait bien dit que cela prendrait un peu de temps, nous confirme-t-il, mais je ne regrette rien. Je m’amuse dans ma boutique“.
Caverne d’Oli Baba!
Une boutique dans laquelle on trouve des vêtements, des accessoires, des produits d’entretien de la barbe, des bracelets, des vinyles, des montres, des casquettes, des bretelles, des lunettes de soleil ainsi que de la déco et des gadgets. Bref, un peu de tout, car Olivier aime dénicher des produits très spéciaux. “J’ai énormément de produits et de fournisseurs. Ce n’est pas simple à gérer mais c’est ça aussi qui m’amuse dans mon boulot. Chercher, fouiner, pour trouver le produit un peu rare qu’on ne trouve pas partout. Pour l’instant, les vinyles fonctionnent moins bien. C’est un peu par période. J’adore ça et j’espère pouvoir continuer, mais c’est compliqué car on en trouve partout, dans les grandes surfaces et sur Internet. Et c’est impossible pour moi d’avoir les mêmes prix! Je vais essayer de tenir“.
Fort heureusement pour Olivier, quand certains produits déclinent, d’autres prennent le relais. Par exemple, les petits porte-cartes en alu sont très en vogue en ce moment et participent à l’évolution de la notoriété du magasin, selon le gérant. “Ce sont des produits costauds, fabriqué aux Pays-Bas. On les sort souvent de sa poche et c’est clairement le type d’objets qui aide à me faire connaître“.
Olivier CAHAY participe annuellement à quelques foires et salons -comme Maison & objets, à Paris- dans l’optique de dégoter les pièces rares qui feront de l’effet dans ses présentoirs. Le reste de son imposante palette provient d’Internet où de belles trouvailles sont toujours possibles.
Michel BELLEFONTAINE
Olivier CODDENS habite la région de Quevaucamps, il est originaire d’Erbisoeul et travaille à Mons, dans un bureau d’études de la Province où il suit des projets architecturaux en qualité de dessinateur. En parallèle à sa fonction principale, il mène, depuis 8 ans, un projet novateur qui arrive peu à peu à maturité. A l’heure d’écrire ces lignes (mi-novembre 2017), un premier exemplaire de l’URIVABO venait d’être vendu. L’URIVABO est un équipement sanitaire qui combine un urinoir et un lavabo. Comme toutes les inventions à succès, il suffisait d’y penser! Retour sur la conception d’un produit hainuyer appelé à un bel avenir.
La bonne idée
“L’idée de l’URIVABO est dans ma tête depuis longtemps“, nous confie l’inventeur Oliver CODDENS. “A force de réaliser des plans et de suivre des chantiers, j’ai constaté que l’espace dédié aux appareils sanitaires est toujours très grand. Or, en architecture, si on gagne de la place, on économise de l’argent. La deuxième chose qui m’a sensibilisé, c’est l’hygiène masculine qui n’est pas toujours respectée. Les urinoirs d’un côté, les lavabos de l’autre, ce n’est pas l’idéal. Pourquoi donc ne pas les rassembler et inciter ainsi les hommes à se laver les mains après utilisation, en ayant le lavabo sous les yeux? Un troisième élément m’a poussé à persévérer dans l’élaboration du produit; l’aspect écologique et économique. En chronométrant dans divers lieux, j’ai constaté que les déperditions d’eau étaient vraiment importantes avec un système classique. Avec l’URIVABO et un déclenchement électronique de la robinetterie, en 15 secondes vous vous êtes lavé les mains et vous avez rincé la cuvette de l’urinoir. Les économies dues à l’écoulement d’eau sont considérables“.
Accompagnement
Olivier a débuté son travail de conception il y a 8 ans et il confirme avoir réalisé environ 300 croquis avant d’aboutir à l’enregistrement du nom URIVABO et d’un modèle. Mais, après le dessin, les étapes suivantes vers la concrétisation du produit sont encore longues et peuvent être semées d’embûches. Sans trop ébruiter son idée, Olivier s’est renseigné et a bénéficié de plusieurs sortes d’accompagnements. “Ma première aide est venue de la Maison du Design, à Mons. Puis, le projet a continué à évoluer et j’ai été soutenu par l’Agence Progress qui accompagne vers la création d’entreprise. J’ai été bien aiguillé pour obtenir une bourse de pré-activité de 10 000 € de la Région wallonne. Grâce à elle, j’ai pu faire mon prototype, un folder de présentation et des cartes de visites. Je me suis déplacé aussi sur nombre de foires et salons. Enfin, j’ai été suivi aussi par La Maison de l’Entreprise (LME) qui m’a fait avancer via son réseau et qui m’a coaché en matière de pitch. Lors du “Boost speech, de Mons“, un projet INTERREG, en partenariat avec LME, j’ai obtenu le prix du public, sur un total de 32 projets dans 4 catégories“.
Dans le cadre d’un autre projet européen, PROGRES*, Olivier va bénéficier d’un parcours de coaching stratégique avec des experts transfrontaliers dans des domaines précis comme le positionnement et le marketing international.
Des encouragements
Très motivé, Olivier a déjà passé avec brio plusieurs autres concours et il devrait faire partie des projets accompagnés prochainement vers un développement à l’export. Il faut dire que l’URIVABO a été testé en grandeur nature et qu’il a séduit les usagers. “Le prototype a, en effet, été installé pendant 45 jours à l’accueil de l’Hôpital Ambroise Paré, à Mons. J’en ai profité pour faire une enquête de satisfaction. Sur plus de 360 réponses, mon invention a obtenu 85 % de taux de satisfaction. Le prototype était donc validé.
A ce jour, le premier modèle d’une petite série est sorti d’usine. Fabriqué à Charleroi par Maurizio SICILIANO, un spécialiste des matériaux composites, l’URIVABO est “customisable” à souhait.
Produit haut de gamme
Le modèle de base est blanc, comme un sanitaire traditionnel. Mais il peut être peint ou décoré selon les souhaits du client. Olivier CODDENS: “Je viens de vendre le premier exemplaire qui sera installé dans les prochains jours dans un restaurant de la région de Mons. Dans ce cas, c’est un décor bois qui a été demandé. Pas de soucis, on s’adapte. Mon objectif est de positionner l’URIVABO comme un produit haut de gamme qui sera placé dans des endroits spécifiques et de standing. Je vise donc particulièrement le secteur HORECA. Si le succès commercial est au rendez-vous, on pourra toujours, par après, faire des déclinaisons de gammes“.
Olivier CODDENS est très enthousiaste dans ses démarches d’entrepreneur et il semble bien armé pour développer son business. L’URIVABO, blanc et sans robinetterie, est vendu 900 €. C’est un peu plus cher qu’un urinoir classique mais c’est le prix d’une exclusivité, rapidement amortie par des économies d’eau non négligeables.
Michel BELLEFONTAINE
Rencontre avec la CEO du principal investisseur chinois
Depuis 2016, Louvain-la- Neuve assiste à la naissance d’un tout nouveau type de Business Center: le China Belgium Technology Center, plus communément appelé CBTC. Ce projet, constitué de 3 phases, a débuté l’an dernier et les travaux vont durer 3 ans. Au final, un centre entièrement dédié aux technologies accueillera des entreprises chinoises et européennes du secteur.
Avec 5 bâtiments, 70 000 m² de bureaux, des laboratoires de recherche et de développement, un hôtel, un centre de conférences, 200 entreprises et 300 appartements, ce centre d’affaires belgo-chinois est une première en Europe. Ce projet, initié par les gouvernements wallon et chinois, regroupe l’Intercommunale de Développement du Brabant wallon (IBW), l’Université catholique de Louvain (UCL) et United Investment Europe (UIE), une société chinoise d’investissements.
Hainaut Développement (HD) a rencontré Madame Lixia XING, Deputy Head of Business Department, et Madame Minrong ZHANG, CEO de UIE. Il était question de connaître plus en détails ce projet titanesque et les opportunités concrètes qu’il représente pour nos entreprises désireuses de pénétrer le marché chinois.
HD: Madame ZHANG, en tant que CEO de United Investment Europe, vous êtes responsable du développement du CBTC. Pourriez-vous nous dire comment cette incroyable aventure a commencé? Comment la Wallonie a-t- elle réussi à attirer ce projet probablement très convoité?
Madame ZHANG: Le CBTC est né d’une collaboration amicale débutée en 2009 entre la Province de Hubei et la Wallonie. La Province de Hubei est, depuis toujours, en tête du peloton chinois dans les domaines de l’enseignement, de la recherche scientifique et de l’innovation. C’est à Wuhan, la capitale de la Province de Hubei, que le premier incubateur wallon d’entreprises technologiques a vu le jour. Les gouvernements wallon et du Hubei ont installé respectivement un centre de services aux entreprises sur le territoire de leur contrepartie et organisé une série d’activités d’échanges technologiques. Progressivement, l’idée est venue de créer un centre technologique en Belgique, dont le but serait de fournir une plate-forme et un coup de pouce aux entreprises innovantes chinoises et européennes actives dans les investissements stratégiques et de créer une coopération, entre autres, dans les secteurs des T.I.C., des technologies innovantes et des sciences du vivant. Le centre sera aux services des entreprises chinoises qui investissent en Belgique et en même temps, constituera une liaison rapide vers le marché chinois pour les entreprises belges et européennes.
Dès l’annonce du projet, les gouvernements chinois et belge ont marqué leur intérêt. En mars 2014, le Président chinois XI jinping et le Premier Ministre, Elio DI RUPO, ont assisté à la signature de la Convention entérinant la construction du CBTC. Celle-ci a été suivie d’une déclaration gouvernementale commune sino-belge, mentionnant spécialement le désir d’accélérer la réalisation du projet CBTC. En 2016, dans son élocution lors des célébrations du 45e anniversaire des relations diplomatiques sino-belges, le Premier Ministre, Charles MICHEL, a déclaré: “Le CBTC est l’exemple à suivre de la coopération sino-belge”.
Autour de ce processus, l’AWEX et l’UCL ont fourni des efforts considérables. Des responsables de l’AWEX ont rendu visite à de multiples reprises aux institutions administratives et entrepreneuriales chinoises; et l’UCL, de son côté, a apporté un inestimable soutien dans le choix de l’emplacement et de l’implantation du futur CBTC dans le Parc scientifique de Louvain-la-Neuve.
HD: Que peut offrir ce centre aux entreprises belges en termes de services, de logistique et d’environnement d’affaires?
Le CBTC est un parc au sein du Parc scientifique de l’Université catholique de Louvain. Premièrement, le CBTC, centre technologique flambant neuf, offrira aux entreprises belges, des espaces de bureaux accueillants, des espaces de co-working, des pépinières d’entreprises, des centres de recherche et de développement, des sièges centraux ainsi que d’autres espaces multi- fonctionnels. Il est capable de répondre aux besoins de nombreuses sociétés de haute technologie. Le CBTC sera aussi équipé d’un centre de services, de catering, d’un hôtel d’affaires et d’un centre de conférences.
Ensuite, le CBTC réunira une panoplie de sociétés chinoises dont l’établissement, en Belgique, ouvrira de large collaboration avec des entreprises belges dans de multiples secteurs et fera appel aux services des entreprises locales. Tout cela représente autant d’opportunités commerciales pour vos entreprises.
Enfin, de par sa vocation de créer une plate-forme de coopération technique et scientifique entre les entreprises chinoises et européennes, le site du parc sera capable d’offrir des solutions “One stop” aux entreprises belges désireuses d’entrer sur le marché chinois.
HD: Le CBTC abritera environ 60 % de compagnies chinoises et 40 % de “non chinoises” (wallonnes, belges ou européennes). Nous comprenons, dès lors, que le centre agira comme une porte d’entrée vers le marché européen pour les entreprises chinoises. Mais pourquoi une PME wallonne active dans les technologies choisirait-elle de s’implanter au sein du CBTC? Comment une implantation à L-L-N aiderait-elle nos sociétés à conquérir un marché aussi grand et difficile que la Chine?
Premièrement, grâce aux nouveaux espaces de travail communs, les entreprises locales pourront côtoyer des entreprises chinoises qui s’y seront également installées. Cette promiscuité favorisera la prise de contact directe et permettra aux sociétés européennes de créer des liens et d’acquérir une meilleure connaissance du marché chinois. D’autre part, le United Investment Group, actionnaire principal d’United Investment Europe, Maître d’œuvre et investisseur, est le plus grand groupe d’investissements directs vers l’étranger de la Province du Hubei. Il a construit et exploite, en Chine, près de dix millions de mètres carrés de parcs technologiques et offre ses services à plus de 2 000 entreprises innovantes. Il est à même de proposer aux entreprises wallonnes une implantation rapide et concrète sur le marché chinois. Simultanément, le CBTC dispose, en Chine, d’un large réseau innovant, incluant les institutions gouvernementales, les universités, les entreprises technologiques, les fonds d’investissement, etc. Les sociétés wallonnes pourront, via le CBTC, se procurer rapidement des fonds d’investissement et établir des relations entrepreneuriales propices à leur développement sur le marché chinois.
HD: Le projet est actuellement dans sa première phase. Quand est-il prévu que les phases II et III se mettent en place? Quand les bureaux seront-ils prêts à accueillir les entreprises?
La mise en service officielle de la phase I du “Smart Valley CBTC” aura lieu dans le courant du 3e trimestre de l’année 2019. La superficie bâtie sera de 57 000 m². Les phases suivantes auront lieu dès que possible, en fonction de l’exploitation de la phase I. De plus, le CBTC comprend aussi les bureaux du centre BAROC, incubateur d’entreprises innovantes et de haute technologie, et la SBIRD Inovative Base, qui existent et sont déjà fonctionnels. Plusieurs unités sont encore disponibles dans le centre BAROC.
Merci d’avoir répondu à nos questions Madame ZHANG!
Quelques articles connexes:
http://www.louvainlaneuve.eu/fr/cbtc.html
http://www.ibw.be/economique/ parcs-dactivites/parc-scientifique/
Intéressé?
N’hésitez pas à contacter
Hainaut Développement
Caroline DORIGNAUX
caroline.dorignaux@hainaut.be
+32 65 342 579
Paul Polman est le P-DG d’Unilever, qui comprend entre autres les marques Dove et Lipton. Il s’est fixé pour ambition de neutraliser les effets de la croissance du groupe sur l’environnement et d’améliorer son impact sociétal global.
Les objectifs de développement durable d’Unilever s’attachent, entre autres indicateurs, aux gaz à effet de serre, à la consommation d’eau, à la production de déchets et d’emballages, aux achats pérennes, aux moyens de subsistance et à l’autonomisation des femmes. Paul Polman s’est entretenu avec Harvard Business Review sur les ambitions de son groupe en matière de développement durable, dans le cadre du projet Economie du Futur, une initiative de HBR visant à diffuser au plus grand nombre les expériences en la matière.
HBR : Pourquoi avez-vous décidé d’engager une politique de développement durable ?
PAUL POLMAN : La crise financière de 2007 et 2008 a révélé qu’un modèle économique mondial marqué par un niveau élevé de dette, une surconsommation chronique et susceptible de laisser trop de monde sur le côté, n’était pas viable. La confiance dans les entreprises et de nombreuses autres institutions s’est affaiblie. Un grand nombre d’entreprises ont perdu leur raison d’être et privilégier avant tout l’actionnaire a semblé devenir la motivation première. La durée de vie des sociétés cotées diminue de plus en plus et leurs activités sont de plus en plus menacées.
Il nous fallait un nouveau modèle économique ; ainsi qu’un nouveau modèle de rentabilité. Non pas fondé sur le principe de « moindre nocivité » ou d’actions ponctuelles de bienfaisance, mais sur l’impact positif que l’entreprise peut avoir sur la société, à tous les niveaux.
Il ne s’agit pas seulement de « durabilité » mais aussi du calendrier du développement durable. Il s’agit de savoir comment apporter croissance et développement aux générations à venir de façon plus durable et équitable.
La finalité de l’entreprise est d’abord et avant tout de servir la société. Il est d’ailleurs impossible d’avoir des entreprises fortes et présentes sur la scène internationale, dans un monde connaissant un changement climatique et où les inégalités comme la pauvreté augmentent. La bonne nouvelle, c’est que, outre notre obligation morale de relever ces défis mondiaux, il y a une réelle opportunité économique. Et c’est très enthousiasmant.
HBR : Quelles parties prenantes ont opposé le plus de résistance à votre programme de développement durable ? Comment avez-vous fait pour les rallier à votre cause ?
PP : Plutôt que de résister, nous constatons surtout que les individus désirent s’impliquer dans ce programme de changement. Nos clients et nos fournisseurs veulent s’associer à notre démarche, les jeunes actifs veulent nous rejoindre et les clients souhaitent de plus en plus acheter nos produits.
En 2010, nous avons lancé l’Unilever Sustainable Living Plan (USLP) visant à neutraliser l’effet de notre croissance sur notre….
Source : Pourquoi le développement durable est une opportunité pour les entreprises – HBR
Une équipe de chercheurs asiatiques a mis au point un panneau solaire qui fonctionne également sous la pluie. Explications.
L’intégration des énergies renouvelables aux réseaux électriques est une étape majeure pour la réussite de la transition énergétique mondiale. Ces ressources renouvelables présentent cependant un inconvénient de taille : elles sont en effet intermittentes, c’est-à-dire tributaires des conditions météorologiques.
Cela rend leur production électrique imprévisible et donc peu fiable. C’est pour tenter de remédier à ce frein et favoriser l’expansion du parc photovoltaïque mondial qu’une équipe de chercheurs asiatiques a mis au point un panneau solaire qui fonctionne également sous la pluie. Explications.
Valoriser l’impact des gouttes d’eau sur la surface du panneau solaire
Si les énergies renouvelables présentent un avantage de taille dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique (elles n’émettent pas de gaz à effet de serre pour produire de l’électricité), elles sont en revanche intermittentes : les périodes de production sont irrégulières et imprévisibles car dépendantes des cycles de la nature.
Cette caractéristique représente un inconvénient pour la démocratisation des énergies solaires et éoliennes : en raison d’une production peu fiable et rapidement changeante, ces ressources compliquent le travail des électriciens qui doivent assurer en permanence l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité.
Plus concrètement, la production d’énergie solaire est étroitement liée au taux d’ensoleillement : lorsque le soleil ne brille pas, un panneau solaire ne génère que de très faible quantité d’électricité. Ce qui est un véritable frein pour le déploiement des technologies solaires, notamment dans certaines régions du monde. Mais une équipe de chercheurs pourrait bien changer la donne….
Source : Des panneaux solaires hybrides pour produire de l’électricité quand il pleut
On connaît moins le programme d’échanges internationaux à destination des jeunes entreprises, et pour- tant, il permet aux nouveaux entrepreneurs d’acquérir, au contact d’un entrepreneur expérimenté, les compétences indispensables à la bonne gestion d’une petite entreprise.
L’entrepreneur d’accueil bénéficie, quant à lui, d’un regard neuf sur son entreprise. C’est également l’occasion, pour lui, de coopérer avec des partenaires étrangers ou d’en savoir plus sur de nouveaux marchés.
Vous venez de créer votre entreprise ou vous comptez le faire bientôt?
Le programme Erasmus pour jeunes entrepreneurs offre la possibilité de séjourner dans un autre pays de l’UE pour travailler et se former auprès d’un entrepreneur expérimenté. Il est financé, en partie, par l’UE.
Pour pouvoir y participer, vous devez démontrer votre motivation et votre détermination à monter une entreprise.
Vous devez présenter un projet commercial solide, assorti d’un business plan réaliste.
Vous pouvez vous porter candidat, même si vous avez déjà fondé votre entreprise, pour autant qu’elle ait moins de 3 ans à la date où vous postulez.
Vous devez également être en mesure de compléter l’aide de l’UE avec vos propres fonds, afin de couvrir tous les frais de voyage et de séjour.
Enfin, votre séjour aura une durée de 1 à 6 mois, fractionnable, tant que vous terminez le programme dans les 12 mois. Il est toutefois recommandé de ne pas l’interrompre.
Vous êtes un dirigeant d’entreprise ou un propriétaire de PME expérimenté et performant?
Vous pourriez accueillir un nouvel entrepreneur! Les avantages sont nombreux. Un nouvel entrepreneur motivé peut notamment:
- apporter à votre entreprise des idées innovantes, ainsi que de nouvelles compétences et connaissances;
- vous informer sur des marchés étrangers, vous aidant ainsi à trouver de nouveaux débouchés ou à développer des activités transfrontalières;
- vous donner l’occasion d’améliorer vos compétences linguistiques.
Qui contacter?
Vous souhaitez avoir plus d’information sur ce programme, rendez-vous sur le site:
https://www.erasmus-entrepreneurs. eu/
Tél.: +32 2 282 08 73
support@erasmus-entrepreneurs.eu
Source : http://europa.eu/youreurope/business/funding-grants/erasmus/index_fr.htm