Plus de la moitié (56%) des Belges sont prêts à payer plus pour leur alimentation si cette plus-value va directement dans la poche des agriculteurs, ressort-il d’un sondage commandé par Bayer et diffusé ce lundi à l’occasion d’un sommet sur les jeunes agriculteurs que l’entreprise agrochimique organise toute la semaine à Bruxelles.
Les Belges identifient l’obtention d’un prix équitable comme le principal défi pour les agriculteurs. Plus de la moitié sont prêts à payer plus pour leur nourriture si cela bénéficie directement aux agriculteurs. Mais le prix des denrées alimentaires reste leur deuxième critère d’achat (69%), après la fraicheur (73%). Pour stimuler l’agriculture durable, 60% des Belges estiment que les pouvoirs publics doivent garantir des prix corrects aux agriculteurs et 41% aimeraient que les autorités misent davantage sur les filières courtes. Leurs priorités en matière de durabilité sont l’environnement (46%), le bien-être animal (41%) et la sécurité alimentaire (41%).
La population avoue connaître assez mal le monde agricole, surtout à Bruxelles, montre aussi le sondage réalisé en juillet par Indiville auprès de 1.111 Belges âgés entre 16 et 66 ans, avec une légère surreprésentation des jeunes. Les Bruxellois s’attribuent en moyenne une note de 3,9 sur 10, contre 4,4 en Wallonie et 4,6 en Flandre. À peine un Belge sur 10 estime que le secteur agricole évolue rapidement. Pourtant, d’après les groupes de discussion menés par Bayer avec des membres de la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA) et de son homologue flamand, le Groene Kring, les jeunes agriculteurs eux-mêmes….
Source : Plus de la moitié des Belges sont prêts à payer plus au profit des agriculteurs – Belgique – LeVif.be
Le secteur du transport et de la logistique comprend les transports terrestres, les transports par eau et les transports aériens. Le premier s’effectue grâce aux transports ferroviaires, urbains et routiers mais aussi aux travers de conduites pour le transport de gaz, de liquides, etc. Le second concerne les transports maritimes, côtiers et fluviaux (de personnes et de marchandises, la location de bateaux, etc.). Le troisième s’effectue grâce au transport aérien ou spatial de passagers et de marchandises.
Diverses activités y sont associées: les services auxiliaires des transports (manutention et entreposage, les autres services annexes des transports, l’organisation du transport du fret) et les activités de poste et de courrier.
En Belgique, la période 2011-2014 a été marquée par une contraction des marges et une perte de rentabilité du secteur. Cependant, dès 2015, des signes de reprise ont été observés. La Belgique offre, par ailleurs, des espaces disponibles et des compétences en matière de logistique qui pourraient améliorer la compétitivité du secteur dans les prochaines années.
L’élévation des barrières, à l’entrée (du fait de la réglementation sociale, environnementale, fiscale), a déclenché un double phénomène: d’une part, une consolidation du marché avec des regroupements et des disparitions d’acteurs de taille moyenne et, d’autre part, une fragmentation du marché avec environ 70 % d’acteurs possédant moins de 5 camions. A l’extrême, on observe une certaine “ubérisation” de la profession avec de nombreux professionnels non repris dans les statistiques du fait du seuil minimal de charge transportée pour l’accès à la profession.
Le Gouvernement wallon a créé le pôle de compétitivité “Logistics in Wallonia” dont la mission est la mise en place d’une cellule d’accompagnement pour aider toute entreprise wallonne à optimiser ses processus logistiques.

Au 31/12/2015, le secteur rassemblait 774 établissements et occupait 20 291 travailleurs. Depuis 2010, on assiste donc à une diminution du nombre de sociétés de 11,6 % et une perte d’emploi de 0,8 % pour l’ensemble du secteur. La diminution du nombre d’entreprises concerne toutes les activités du secteur; par contre, on note une augmentation du nombre de travailleurs dans la logistique (+ 352 travailleurs soit + 7,6 %) et dans les transports par eau, cependant, cette augmentation est à relativiser, vu la petite taille de cette activité au sein du secteur transport et logistique (11 travailleurs en 2010 et 26 en 2015).
Les activités de postes et de courriers perdent 33,1 % d’entreprises et 12 % de travailleurs entre 2010 et 2015.


62 % des établissements du secteur emploient moins de 10 personnes. Par ailleurs 59 % des travailleurs le sont dans des entreprises de 100 personnes et plus.

Le Hainaut a vu transiter, sur son territoire, 40 856 000 tonnes de marchandises réparties en 21 907 000 tonnes chargées (53,6 %) et 18 949 000 tonnes déchargées (46,4 %). Ce tonnage représente 37,4 % du total de la Région wallonne et 8,7 % du tonnage de la Belgique. Les entreprises du Hainaut ont expédié, par la route, 2 758 000 tonnes vers l’étranger et ont déchargé 1 463 000 tonnes en provenance de l’étranger.
Le Hainaut est la quatrième province de Belgique en matière de tonnage transporté par la route. Il convient tout de même de préciser que les provinces d’Anvers et de Flandre occidentale bénéficient de l’effet de leurs ports maritimes respectifs (Anvers et Zeebrugge).


Le réseau de voies navigables hainuyer est long de 299 kilomètres. Prés de 9 000 000 de tonnes ont transité sur ce réseau en 2016 (10 000 000 tonnes en 2006). Prés de 5 500 000 tonnes ont été chargées en Hainaut et prés de 3 500 000 tonnes ont été déchargées en provenance du Hainaut.

Le secteur a réalisé un chiffre d’affaires de 1 374 361 000 € en 2015 et effectué des investissements pour un montant de 119 500 000 € cette même année. Il est toutefois important de signaler que la multiplication des données marquées confidentielles à pour conséquence la grande sous estimation de ces chiffres.
On notera toutefois que les investissements en logistique correspondent à 3,2 % du chiffre d’affaires et que les investissements en transports terrestres et transports par conduites correspondent à 32,3 % du chiffre d’affaires.
Conclusions:
Entre 2010 et 2015 en Hainaut, le secteur a connu une perte d’emplois (-0,8 %), la logistique, par contre, a vu une augmentation de 7,6 % de ses travailleurs.La grande majorité des entreprises du secteur (62 %) sont des petites structures de moins de 10 personnes.
Le Hainaut est la quatrième province belge en matière de tonnage transporté par la route.
En 10 ans, le transport fluvial a connu une baisse de 10 % en Hainaut.
Le secteur devra faire face à de nouveaux défis. Afin de diminuer la consommation d’énergie, plusieurs solutions doivent être exploitées: généralisation de la conduite économique et défensive pour les chauffeurs poids lourds, optimalisation de l’organisation des tournées de livraison afin de réduire les transports “à vide”, utilisation de véhicules équipés de moteurs hybrides ou électriques pour la distribution dans les centres urbains, recours nécessairement accru à d’autres modes de transport que la route (fluvial et ferroviaire) vu l’état et la surcharge du réseau autoroutier belge.
Hainaut Développement
Jean-François CORNEZ
tél.: +32 65 342 614
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Lydia LA PAGLIA – Hainaut Développement
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lydia.lapaglia@hainaut.be
Mesurer son impact sur l’environnement, proposer des conseils pour cuisiner de façon responsable ou mettre en avant des restaurants engagés dans le bio ou le local, la nouvelle application Etiquettable propose presque tout ce dont nous avons besoin pour adopter un mode d’alimentation plus durable.
“Nous voulons une application simple, pédagogique, avec le moins de chiffres possible”. Après deux ans d’élaboration, Shafik Asal a réussi son pari avec Etiquettable, une application collaborative de cuisine durable. Celle-ci regroupe presque tout ce dont le consommateur a besoin. Le premier axe, limiter l’impact de l’alimentation sur l’environnement, sachant que 30% des émissions de gaz à effet de serre en France proviennent de l’alimentation.
À terme, les concepteurs souhaitent créer des plats avec un équivalent carbone de moins de 2 kg de CO2 par assiette. L’ADEME, qui a cofinancé l’application, a fourni des chiffres à propos de l’impact carbone des aliments. Des données “vulgarisées” afin que le consommateur ne se perde pas dans ces nombreux chiffres. En un clic, l’utilisateur connaîtra donc les informations principales à connaître sur un produit. Il ne perdra plus de temps pour savoir si le produit qu’il tient entre ses mains est bon ou pas pour la planète.
Une des clés pour limiter l’impact environnemental de l’alimentation, c’est de consommer local. L’application propose un module spécial consacré aux fruits et légumes de saison. Objectif: inciter le consommateur à s’approvisionner chez des producteurs locaux, et laisser de côté les produits venant de l’autre bout du monde. Etiquettable va peut-être l’orienter vers YesWeGreen, partenaire de l’application. Ce site propose en effet des centaines de commerces spécialisées afin de s’approvisionner près de chez soi et devenir un vrai “locavore”.
Dans la même veine, un autre module est consacré aux poissons. …
Source : Etiquettable: la nouvelle appli pour adopter une alimentation durable
Rencontre avec Xavier Mathias, l’une des références en permaculture.
Première partie : “La Permaculture, pour renouer avec la terre !”
On l’a pris pour un farfelu ou un “original”, il est surtout un “esprit libre”, devenu une référence en permaculture ; fils de viticulteur mû en maraîcher bio, producteur de plants oubliés, de semences et de légumes en Touraine, il est aujourd’hui enseignant, formateur en maraîchage biologique et techniques potagères pour le réseau des “Fermes d’Avenir”, ou encore à l’école du Breuil et au Potager du roi, à Versailles.
Xavier Mathias ne prétend pas détenir la vérité sur la façon de faire aujourd’hui, en matière d’agriculture, mais il espère bien qu’en ce domaine, on arrête de marcher sur la tête, la sienne et celle des autres… Rencontre avec cet homme, son univers, pour mieux saisir son rôle en matière de biodiversité et de maraîchage de demain. Xavier Mathias vient de faire paraître un nouveau livre intitulé “Au coeur de la permaculture”, aux éditions Larousse, il se présente souvent comme un passeur d’histoires et de gestes autour du jardin nourricier. On va le découvrir, ensemble….
Source : “La Permaculture, pour renouer avec la terre !”
Objectif: que pouvoirs publics et entreprises se rencontrent et s’informent de futures opportunités pour travailler ensembleQuinze pouvoirs adjudicateurs et 46 entreprises se sont retrouvés jeudi après-midi à La Louvière pour participer à un “speed dating” sur la thématique des marchés publics.
Au travers de plus d’une centaine de rencontres de quelques minutes, ces deux mondes ont échangé, a indiqué Alexandra Dupont, chargée de projets au sein de Hainaut Développement, qui organisait l’événement.
Contrairement à une idée trop répandue, les pouvoirs adjudicateurs que sont par exemple les communes, les provinces, les intercommunales peuvent légalement entretenir des contacts en vertu des dispositions relatives aux consultations préalables prévues dans la législation sur les marchés publics…..
Source : La Louvière: un “speed dating” sur les marchés publics ouver… – Toute l’actu 24h/24 sur Lavenir.net