Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

 

Plusieurs projets innovants ont été primés la semaine dernière lors du salon « Smart Energies » à Paris(1). Parmi les lauréats des « smart awards » figure la start-up française Sylfen qui développe actuellement une solution de stockage d’électricité pour des bâtiments en autoconsommation.

Un « hub » alliant stockage par batteries et sous forme d’hydrogène

La croissance de la production électrique intermittente doit s’accompagner de nouvelles solutions de stockage pour faire face aux ruptures d’approvisionnement par défaut de ressource (soleil, vent) et réduire les pertes d’électricité « fatale » lorsque cette dernière est produite en l’absence d’un besoin simultané sur le réseau. A l’échelle de bâtiments en autoconsommation, cette problématique du stockage est plus importante encore pour réduire le recours au réseau, tout en conservant un approvisionnement électrique sécurisé.

Créée en 2015, la start-up grenobloise Sylfen entend ainsi mettre à disposition une solution de stockage permettant aux occupants d’un immeuble en autoconsommation de « s’assurer de toujours consommer l’énergie que l’on a soi-même créé ». Le système de stockage développé par Sylfen, en partenariat avec le CEA après près de 10 années de R&D(2) (22 brevets déposés), repose sur un ensemble de batteries et surtout sur un électrolyseur « réversible ». Ce dernier peut fonctionner en mode électrolyseur pour produire de l’hydrogène à partir d’électricité (et d’eau) mais aussi en mode pile à combustible pour restituer de l’électricité et de la chaleur à partir de l’hydrogène stocké.

Le rendement électrique du système serait compris entre 50% et 55% selon Sylfen, la start-up précisant que ce rendement avoisine 70% en prenant en compte la chaleur valorisée par le système. Dans le cas où l’installation manquerait d’hydrogène, faute de surplus d’électricité, elle serait également capable de produire par cogénération de l’électricité ou de la chaleur à partir de biogaz produit localement….

Source : Le « smart energy hub » de Sylfen : une solution de stockage pour optimiser l’autoconsommation

La Seine musicale (92) a une particularité : elle possède une voile solaire mobile constituée de 470 panneaux photovoltaïques (800 m2).

Dans un paquebot majestueux émergé sur l’île Seguin (Hauts-de-Seine), La Seine musicale (bâtiment de 37 000 m² édifié sur la friche industrielle Renault à l’abandon depuis un quart de siècle dessiné par les architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines ), qui ambitionne de programmer toutes les musiques, a une particularité : elle possède une voile solaire mobile constituée de 470 panneaux photovoltaïques (surface de 800 m2)….

Source : Le Monde de l’Energie

VIDÉO – Cylindrocladiose du buis, mildiou de la tomate, tavelure du pommier, taches noires du rosier: comment prévenir les principales maladies qui attaquent les plantes du jardin ? Mardi, lors de l’émission «Jardinez-vous!» de Figaro Live, Guy Tournellec, expert à la Société nationale d’horticulture de France, a proposé des solutions faciles à mettre en œuvre, y compris par des jardiniers débutants. Une vidéo à voir et à revoir.

Source : «Jardinez-vous !» : comment lutter contre les maladies sans pesticides ?

 Les énergies renouvelables ont encore battu des records en 2016, mais leur rythme de développement reste trop lent pour limiter le réchauffement climatique sous les 2 degrés, avec des investissements globalement en baisse et des secteurs à la traîne, selon un rapport d’experts publié mercredi.

La transition énergétique ne se produit pas suffisamment vite pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris“, avec des investissements en baisse, les secteurs des transports et de la chaleur ‘verte’ à la traîne, et des subventions aux énergies fossiles toujours trop importantes, alerte le rapport 2017 sur les énergies renouvelables du réseau d’experts REN21 (Renewable Energy Policy Network for the 21st Century).

Le solaire et l’éolien deviennent “l’option la moins coûteuse

L’an dernier, 161 gigawatts de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable (éolien, solaire, géothermie, etc.) ont été installées dans le monde, soit un niveau record, mais les investissements ont baissé de 23% par rapport à 2015, notamment dans les pays émergents. Le solaire et l’éolien deviennent dans certains pays “l’option la moins coûteuse“, par rapport aux énergies fossiles ou au nucléaire, se réjouit le rapport. “Les investissements continuent de se concentrer dans l’éolien et le solaire photovoltaïque, alors que toutes les technologies d’énergies renouvelables ont besoin d’être déployées pour maintenir le réchauffement climatique bien en deçà des 2 degrés“, note REN21.

Les subventions aux énergies fossiles sont toujours trop importantes

Malgré l’expansion des véhicules électriques, dopés par la baisse du coût des batteries, le secteur des transports “n’est pas encore considéré comme une priorité“, explique par exemple le rapport, en particulier dans le transport aérien et maritime. La production de froid et de chaleur renouvelables est aussi à la traîne par rapport au solaire ou à l’éolien. Autre inquiétude, les subventions aux énergies fossiles sont toujours…

Source : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_energies-renouvelables-developpement-record-en-2016-mais-insuffisant?id=9626951

Des meubles, des châssis, des charpentes fabriqués en bois local ? Pas encore très facile à trouver sur le marché… Le programme européen Interreg lance donc un projet baptisé “Feel Wood”. Il vise à développer des circuits courts dans la filière bois, et à valoriser tous les acteurs de cette filière en Wallonie, en Flandre et dans le Nord de la France. Sensibiliser les architectes, par exemple, à utiliser du bois de chez nous dans leurs projets…

Mais encore faut-il qu’à l’autre bout de la chaîne, il y ait du bois disponible. Et là, il y a des actions à mener auprès des propriétaires privés de parcelles de bois. Et comme le confirme Philippe de Wouters, de la société royale forestière de Belgique, ils sont très, très nombreux. “En Wallonie, on compte 90 000 propriétaires de bois et forêts particuliers. Ils ont souvent un autre métier, ont reçu leurs parcelles en héritage. Ils y passent du temps, pour entretenir leur bois mais ce n’est pas leur occupation principale. Notre mission est donc d’aller à leur rencontre et leur expliquer tout l’intérêt qu’ils ont dans leur forêt. Car ce n’est pas, au départ, le métier qu’ils maîtrisent le mieux.

Quel est l’objectif, concrètement, de ce projet autour des ressources forestières ?

Tout d’abord de recenser tous ces propriétaires et, bi…

Source : “Feel Wood”, un projet pour développer des circuits courts dans la filière bois

 

Après des “énormes efforts” pour stabiliser le budget, la Province de Hainaut a pu dégager 1 million d’euros, qu’elle a décidé d’attribuer aux communes pour des projets dits “supracommunaux” , c’est-à-dire qui sont communs à plusieurs entités. Pour Charleroi et le Sud-Hainaut (12 communes), 540.000 euros sont prévus, sur 2 ans, pour augmenter l’attractivité du territoire. “Il y a grands deux axes”, explique Alain Braun, premier directeur à la Province. “Tout d’abord, attirer les investisseurs, belges ou étrangers, en leur facilitant la vie : administrativement, les aider à trouver des terrains, à obtenir des permis, etc. Ensuite, vu la frontière très large avec le Brabant Wallon, créer des logements pour les travailleurs.” Pour l’instant, beaucoup habitent dans le BW et viennent travailler sur le Hainaut, il faut pouvoir rendre la région accueillante en montant des crèches, des hôpitaux, et mettre en avant le fait que les prix ici sont plus bas. “Enfin, on veut booster l’action touristique via l’aéroport de Gosselies.” Que le BSCA serve de porte d’entrée au tourisme hennuyer, en somme.

La supracommunalité mise en avant par la Province n’est qu’un “point de départ”, admet le directeur. “Les fonds sont insuffisants pour tout réaliser, il faut que les communes se saisissent de l’initiative lancée par nos appels à projets, et continuent ensuite à développer des synergies entre elles.” Au-delà de ce million exceptionnel, la Province propose d’ailleurs chaque année 12 millions d’euros pour motiver la supracommunalité…

Source : Supracommunalité : “La région de Charleroi/Sud-Hainaut doit être attirante” – La DH

La Semaine Européenne du Développement Durable (SEDD) a lieu du 30 mai au 5 juin. Cette initiative entend promouvoir les activités organisées aux quatre coins de l’Europe qui mettent à l’honneur le développement durable.

Vous êtes en charge d’une activité, d’un évènement ou d’un projet qui soutient d’une façon ou d’une autre le développement durable ou les SDG ? Ou vous vous demandez ce qui se fait dans d’autres pays ? Jetez alors un œil au site Internet de la SEDD (link is external) et inscrivez votre initiative !

Source : Coup d’envoi de la Semaine Européenne de Développement Durable | sdgs

Si les batteries des voitures électriques sont devenues bien plus performantes, certains constructeurs pensent à d’autres solutions pour les améliorer.

Qualcomm Technologies, surtout connut pour ses processeurs pour smartphone et pour son rôle dans le déploiement de la 4G et bientôt de la 5G, mais l’entreprise est active dans d’autres domaines, notamment dans celui des voitures électriques.

Si les batteries ont bien évolué, il faut trouver des solutions alternatives pour permettre aux voitures de dépasser les autonomies actuelles. À titre d’exemple, les Model S et Model X de Tesla arrivent à rouler plus de 500Km sur une seule recharge, mais il faut toujours plusieurs heures pour effectuer une recharge complète.

L’idée est donc ici de mettre les routes à contribution, avec ce projet nommé “Halo”. Équipées de cellule à induction, elles transmettent directement de l’énergie aux voitures qui peuvent ainsi consommer moins sur leurs batteries et prolonger l’autonomie. Une fois à l’arrêt, la voiture se recharge automatiquement.

Des tests sur le sol français

Les premiers tests sont en cours en France, où une fausse route de quelques centaines de mètres …

Source : Une route capable de recharger les voitures électriques

Un club d’entomologistes allemands a mesuré scientifiquement les insectes dans une réserve naturelle située au nord-ouest de l’Allemagne de 1989 à 2013. Elle a ainsi constaté une baisse de leur nombre de 78% en 24 ans. Les résultats de leur recherche ont été publiés dans “Science“, indique mardi Natuurpunt (homologue flamand de Natagora).

Le club allemand a utilisé, pour sa recherche, la technique dite du “piège malaise“. Ressemblant à une tente, tous les insectes qui s’y aventurent par hasard atterrissent dans une solution alcoolisée. Alors qu’en 1989, de un à un kilo et demi d’insectes étaient ainsi attrapés dans les prés fleuris, seuls 300 grammes ont été capturés en 2013. La diversité s’est également amenuisée: en 1989, 143 espèces de syrphes (famille de mouches) étaient observées contre 104 en 2013.

Pour Wim Veraghtert de Natuurpunt, les changements dans l’utilisation des terres et la perte de l’habitat expliquent notamment cette baisse….

Source : Le nombre d’insectes a baissé de 78% depuis 1989

Près de 90.000 entreprises créées en 2016. Un taux de survie en hausse. Quelques bémols.

L’Atlas du créateur compilé chaque printemps par l’entreprise d’études de marché Graydon et les organisations de défense des classes moyennes Unizo et UCM est devenu en quelques années un outil statistique incontournable pour prendre le pouls de l’entrepreneuriat en Belgique. Et les nouvelles sont plutôt bonnes…

En hausse en Wallonie aussi

« L’entrepreneur belge en devenir a visiblement retrouvé son appétit. 2016 marque un nouveau record avec une augmentation de 8,7 % du nombre de créations d’entreprises (1), » se réjouit Eric Van den Broele, responsable de l’étude chez Graydon. Cette augmentation est constatée dans toutes les régions, même en Wallonie (+4,9 %) après quatre années de stagnation. La progression wallonne reste toutefois en deçà de celle de la Flandre (+7,2 %) et Bruxelles (+6,7 %). Bruxelles reste proportionnellement la ville la plus dynamique sur ce point.

Petite curiosité en 2016 : l’explosion des sociétés dont le siège principal est basé à l’étranger (+59 %), bien que celles-ci ne représentent “que” 5.500 sociétés. « On ne se l’explique pas encore. Une conséquence du Brexit ? Cela paraît trop tôt… », admet Eric Van den Broele. Une hypothèse pourrait être la multiplication de petites sociétés liées à l’e-commerce ou à l’économie “participative”. Conjuguée à un contexte global favorable, où pas mal d’entreprises internationales ont des excédents de cash et n’hésitent pas à investir dans une représentation ou un bureau de vente au cœur de l’Europe.

Le taux de croissance nette des entreprises belges – le solde entre les créations et les cessations (notons à cet égard que les faillites représentent moins de 20 % des disparitions) – a atteint 2,10 % en 2016, contre 1,57 % en 2015 et 0,27 % en 2014.

© Le Soir.

Tournant pour les sociétés

« 2016 peut en outre être considérée comme….

Source : Un nouveau record de créations d’entreprises | Entrepreneuriat – lesoir.be

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