Département français disposant de la plus grande frontière avec la Belgique, le Département du Nord s’est investi depuis près de trente ans dans une coopération riche et multiple avec ses partenaires voisins belges.
Le 12 décembre dernier, les élus départementaux ont réaffirmé par une délibération-cadre leur volonté de renforcer la dynamique de coopération transfrontalière pour relever, avec l’ensemble des acteurs, les défis qui leur sont communs : construire des territoires attractifs et prospères et assurer le mieux être
des populations.
Ainsi, ils ont acté le principe d’une nouvelle stratégie départementale de coopération transfrontalière avec deux ambitions fortes, correspondant au rôle du Département de chef de file des solidarités humaines et territoriales :
- l’amélioration des conditions de vie des habitants, en mettant l’accent sur l’inclusion sociale, l’accès à l’emploi, la santé et l’accès aux services au public ;
- l’attractivité et l’aménagement durable des territoires, avec une attention particulière au développement des territoires les plus vulnérables, urbains comme ruraux.
Cette nouvelle stratégie sera présentée le 3 juillet 2017 en séance plénière du Conseil départemental. Pour en préciser les orientations et la décliner en actions concrètes, le Département du Nord souhaite engager une large concertation avec les acteurs de la coopération transfrontalière franco-belge.
Dans cette perspective, participez à la rencontre territoriale prochaine du Hainaut-Cambrésis le :
Mercredi 10 mai 2017 de 14h à 17h
Collège Jean Lemaire de Belges – salle polyvalente
28, rue du Vieux chemin – 59570 BAVAY
Programme :
- 14h45 Coopérer demain : quelles perspectives ? Quelles orientations ?
Gérald MOORTGAT, Vice-président du Collège provincial du Hainaut chargé de
l’Economie, l’Agriculture, l’Environnement et la Santé
Arnaud DECAGNY, Vice-Président du Conseil départemental du Nord chargé
des Infrastructures et du Transport
- 15h05 Echange avec la salle
- 5h20 Pause
- 15h30 Deux ateliers de co-production : quelles pistes d’actions pour relever les
enjeux de développement du territoire transfrontalier ?
- inclusion sociale, accès à l’emploi, santé, sport, alimentation, éducationformation,
jeunesse, personnes âgées…
- développement territorial durable, environnement, tourisme, culture, projets
urbains, ruralité, accès aux services au public, voirie, mobilité…
- 16h30 Restitution des ateliers
- 16h50 Conclusion
Sylvie LABADENS, Vice-Présidente du Conseil départemental du Nord chargée
des Relations internationales et Relations européennes
Gérald MOORTGAT, Vice-président du Collège provincial du Hainaut chargé de
l’Economie, l’Agriculture, l’Environnement et la Santé (sous réserve)
- 17h00 Fin de la rencontre
En présence de Marie Christine Marghem (MR), ministre fédérale de l’Energie, de l’Environnement et du Développement durable, ce projet pilote a été lancé jeudi matin à l’école des Frères à Tournai.
À ‘initiative du service Changements climatiques du SPF Santé et de l’association GoodPlanet, ces douze “coachs climat”, six francophones et six néerlandophones, ont reçu une formation intensive d’une semaine. Il s’agit de jeunes diplômés universitaires ayant un talent de communication et une formation dans les domaines de l’environnement et de la pédagogie. À leur tour, ils animeront en 2017 les classes du 3e secondaire de 300 établissements scolaires, dans toute la Belgique, à raison de 2h par classe.
Un outil informatique
Pour ce faire, ces coachs utiliseront l’outil web My2050 (www.my2050.be). Cet outil interactif a pour objectif de stimuler un débat sociétal su…
Source : Tournai: douze coachs pour sensibiliser les jeunes à l’environnement
A Charleroi, la société de logements publics La Sambrienne rénove en profondeur une cité des années 50. Amélioration énergétique d’immeubles existants et construction de nouvelles habitations. La phase 1 a été confiée à l’association de deux bureaux d’architecture du Hainaut.
A Charleroi, la cité du Centenaire vient d’achever la première phase de sa modernisation, sa mue même, devrait-on dire : elle s’impose en effet comme le premier écoquartier d’habitations sociales du Hainaut.
Porté par la société publique La Sambrienne, le projet s’articule d’une part sur la rénovation énergétique d’immeubles d’appartements datant de la fin des années cinquante, de l’autre sur la construction de nouveaux logements certifiés passifs. Lauréate d’un concours européen d’architecture lancé à la fin 2012, l’association Startech Management group, où interviennent le bureau d’architectes Marcel Barattucci (Charleroi) et la SPRL Architecture et Création de Nathalie Abrassart (Mons), a relevé le défi d’exploiter les atouts de la situation géographique, de l’offre de mobilité en transports en commun et de la proximité des services et commerces pour inscrire cet ensemble résidentiel dans l’esprit du développement durable. Ce qui a valu au projet de représenter la Wallonie en novembre dernier lors de la 22e conférence mondiale sur le climat, la COP 22, à Marrakech.
C’est en 1957 que la cité du Centenaire voit le jour. Elle est l’œuvre de l’architecte Victor Bourgeois qui l’imagine sur le modèle de la cité-jardin. Vingt ans plus tard après le premier choc pétrolier, les façades des immeubles sont couvertes de plaques d’amiante, une intervention qui « défigure »…
Source : La cité du Centenaire devient écoquartier | Immo – lesoir.be
PEFC et FSC, deux labels de forêt certifiée, occupent le terrain en Belgique. Une demande qui croît, mais qui est encore limitée par une offre locale trop faible. Une campagne débute aujourd’hui.
Savez-vous si le bois de votre terrasse a été coupé légalement et n’a pas contribué à la déforestation ? Les planches de votre table viennent-elles d’une forêt gérée « durablement », par une entreprise respectant les droits des travailleurs et des communautés locales ? Deux labels, chez nous, apportent une quasi-garantie que le bois estampillé peut-être considéré comme « durable » car il respecte l’homme et la biodiversité et n’hypothèque pas l’avenir. FSC et PEFC : le premier surtout présent en Flandre et à Bruxelles. Le second implanté en Wallonie. Tous deux cherchent à mieux se faire connaître. C’est le sens de la campagne que lance ce mardi le « Forest Stewardship Council », soutenu par Greenpeace et le WWF. En 2016, selon une étude commanditée par la Coopération technique belge (CTB), 42 % de la population connaissaient le FSC. Et 71 % des consommateurs indiquaient que celui-ci aurait une influence sur le choix de leurs achats.
La connaissance des labels progresse, mais elle n’est pas aussi élevée que chez nos voisins (plus de 50 % aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne). Chacun des deux labels multiplie les actions d’information du public en s’appuyant notamment sur la grande distribution, les jardineries, les magasins de meubles et les magasins de bricolage.
« Le bois est renouvelable et écologique à condition que les forêts soient…
Source : Le bois durable doit encore progresser – lesoir.be
En Suède, un centre commercial un peu particulier a ouvert ses portes en 2015. Nommé le ReTuna Återbruksgalleria, celui-ci ne propose à la vente que des produits recyclés.Les centres commerciaux sont le paradis des accros du shopping en quête des derniers produits tendance. Dans ces lieux, où les magasins se comptent par dizaine voire par (…)> Lire la suite
Source : Suède : un centre commercial dédié aux produits recyclés – Reponse Conso
Une des préoccupations de l’Union européenne est d’améliorer, de jours en jours, la sécurité alimentaire et de renforcer la protection du consommateur. En effet, la libre circulation des produits alimentaires et le marché commun nécessitent des règles communes pour le bien des Européens. En application depuis le 13 décembre 2014 mais obligatoire depuis le 13 décembre 2016 (dernière échéance), le règlement européen n° 1169/2011 renforce la politique européenne d’étiquetage en informant davantage le consommateur sur les produits alimentaires.
Celui-ci s’impose à l’ensemble des entreprises agroalimentaires d’Europe opérant à toutes les étapes de la chaîne alimentaire et à toutes les denrées alimentaires destinées au consommateur final et aux collectivités.
Les changements
Ce nouveau règlement INCO (pour INformation au COnsommateur) porte essentiellement sur la présentation des informations à fournir aux consommateurs et rend obligatoire la déclaration nutritionnelle pour tous les produits alimentaires préemballés.
Certaines mentions (12) demeurent obligatoires comme la dénomination de vente, la liste des ingrédients, la quantité de certains ingrédients, les conditions de conservation et d’utilisation, le nom et l’adresse du fabricant, du conditionneur et/ou du vendeur, le pays d’origine ou le lieu de provenance, la date limite d’utilisation optimale (qui devient la date de durabilité minimale) ou date limite de consommation, le mode d’emploi conseillé, la quantité nette du produit et le titre alcoométrique pour les boissons alcoolisées de plus d’1,2 % d’alcool1.
Depuis le 13 décembre 2014, 4 changements se sont opérés:
l’indication d’allergènes, déjà obligatoire, est reconnaissable et mise en évidence par rapport aux autres composants;
la mention du pays d’origine ou du lieu de provenance s’étend notamment à tout type de viandes fraîches, congelées ou réfrigérées;
des mentions obligatoires sont disponibles
la déclaration nutritionnelle est devenue obligatoire le 13 décembre 2016 pour les denrées alimentaires destinées au consommateur final. Cette déclaration reprend la valeur énergétique, les matières grasses, les glucides, les protéines et le sel.
Les exemptés de déclaration nutritionnelle
Même si la déclaration d’allergènes reste obligatoire, certaines denrées alimentaires ne sont pas soumises à la déclaration nutritionnelle2. C’est le cas notamment pour:
les denrées alimentaires emballées mais destinées à une vente immédiate;
les denrées non transformées «qui comprennent un seul ingrédient ou une seule catégorie d’ingrédients»3;
et les denrées alimentaires vendues par les petits producteurs, «y compris de fabrication artisanale, fournies directement par le fabricant en faibles quantités (4 personnes travaillant à temps plein4) au consommateur final ou à des établissements de détail locaux fournissant directement le consommateur final»5.
Une meilleure lecture
Outre ces 12 mentions obligatoires, depuis le 13 décembre 2014, pour tous les Etats membres, les denrées alimentaires doivent présenter objectivement ces informations de manière claire, visible et indélébile. Dorénavant, grâce à l’harmonisation et la simplification de l’étiquetage nutritionnel, le consommateur sera à même de comparer les informations fournies. Il profite d’une meilleure visibilité ce qui pourrait, en théorie, l’inciter à se diriger vers une alimentation plus saine et de qualité.
Les spécificités nationales
Face à ce règlement européen, chaque Etat membre a la possibilité de soumettre des mesures nationales complémentaires, pour autant qu’elles n’entravent pas le libre échange au seinde l’Union européenne. De nombreuses législations peuvent donc exister, divergentes d’un pays à l’autre, notamment au niveau de l’usage des langues, de certaines dénominations de vente et des dispositions pour l’application de transfrontalier, l’étiquetage alimentaire peut être un vrai casse-tête. Entre les règlementations européennes et les législations nationales, ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver.
Dans quelle langue?
Le règlement européen stipule que les mentions obligatoires doivent être reprises «dans une langue facilement compréhensible par le consommateur des Etats membres où la denrée est commercialisée»4bis. Les Etats membres sont libres d’imposer une ou plusieurs langues sur leur territoire. C’est pourquoi, en Belgique, la loi du 24 janvier 1977 prévoit l’usage de la ou des langues de la région linguistique où les denrées alimentaires sont vendues. En France, la loi du 4 août 1994 impose l’utilisation de la langue française.
Dispositions particulières belges pour les denrées alimentaires non préemballées
Suite à la nouvelle législation européenne, la Belgique a défini, dans un arrêté royal datant du 17 juillet 2014, des dispositions en matière de déclaration de certaines substances ou certains produits provoquant des allergies ou intolérances pour les denrées alimentaires non préemballées6. Ces informations peuvent être transmises oralement sur demande du consommateur selon une procédure spécifique disponible sur le lieu de vente. C’est pourquoi, le personnel des supermarchés, des restaurants ou des cantines doit être capable de renseigner le consommateur à ce sujet.
Deux phases tests de l’autre côté de la frontière
Depuis le 1er janvier 2017, le gouvernement français a proposé un décret7 pour tester de nouvelles dispositions quant à l’obligation d’indication du pays d’origine de la viande dans les plats préparés et du lait dans les produits laitiers à partir d’un certain seuil (minimum 8 % de viande et 50 % de lait). De plus, en complément de la déclaration obligatoire, le règlement laisse le choix aux Etats membres d’utiliser ou non un mode de présentation. Dès lors, la France teste un affichage nutritionnel simplifié (non obligatoire) pour permettre au consommateur de mieux comprendre cette déclaration grâce à des représentations graphiques ou des symboles.
Les infimes disparités d’étiquetage entre le France et la Belgique sont ainsi complémentaires au règlement mais nécessitent davantage d’attention de la part des professionnels de la filière.
Prochainement, et dans le cadre du projet «Filière AD-T» des séances d’informations sur l’étiquetage européen seront organisées de part et d’autre de la frontière avec la présence d’experts pour répondre à vos questions.
Si cette thématique vous intéresse, contactez-nous.
www.filiere-adt.eu |
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1 SPF Economie, PME, Classes moyennes et Energie, 2017 2 Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire, 2016 3 DiversiFerm, 2017 4 Document interprétatif du SPF Santé publique, SPF Economie et AFSCA, mai 2016 5-4bis Règlement UE 1169/2011 6 Arrêté royal du 17 juillet 2014 7Décret n°2016-1137 du 19 août 2016 https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2016/8/19/AGRT1607764D/jo/texte |
Laurie DILBECK
Hainaut Développement
+32 65 342 621
laurie.dilbeck@hainaut.be
Cette étonnante machine permet aux agriculteurs de réduire les quantités de pesticides en photographiant les parasites de leurs cultures.
C’est un appareil photo qui attire les pucerons, les mouches et les papillons nuisibles aux cultures en diffusant des phéromones. Ce sont des hormones qu’émettent les animaux pour communiquer entre eux. Les parasites sont attirés et viennent se coller sur une plaque gluante, qui est régulièrement photographiée. Le cliché est envoyé à l’agriculteur directement sur son téléphone portable. Les images sont à haute définition. La machine reconnait les insectes, un logiciel les compte et prévient s’il y en a peu ou beaucoup et s’il faut envisager un traitement chimique.
Cela se fait déjà les pièges a insectes, mais c’est assez artisanal. C’est l’agriculteur qui vient régulièrement compter lui-même les parasites sur une plaque de glu. Dans les serres de tomates, ces plaques ont même des couleurs très spéciales ; chacune attire tel insectes. Dans les vergers de pommiers, on pratique aussi cette technique, mais à vue d’œil.
Gain de temps et d’argent
Dans les champs de colza, c’est encore…
Source : Quand les insectes ravageurs passent au photomaton
Six ans après la sortie de la feuille de route européenne pour lutter contre le gaspillage alimentaire, s’approche-t-on de objectif initial de réduire de 50 % le gaspillage alimentaire d’ici 2020 ? Un rapport de la cours des comptes européenne explique que l’on pourra difficilement d’atteindre les objectifs annoncés. Décryptage.
En septembre 2011, l’Union Européenne diffusait sa feuille de route de lutte contre le gaspillage alimentaire, objectif le réduire de moitié d’ici 2020. Six ans plus tard, la cours des comptes européenne publie un rapport mettant en lumière une volonté politique qui s’est essoufflée et qui permettra difficilement d’atteindre les objectifs énoncés.
Lutte contre le gaspillage alimentaire : tout d’abord quelques chiffres
Aujourd’hui, à l’échelle mondiale, un tiers des aliments sont gaspillés soit en amont de leur transformation (transports, mauvais stockage ou attaques de parasites…) , soit en aval (surstock, date de consommation dépassée…), avec des conséquences importantes sur l’environnement et l’économie…..
Source : Lutte contre le gaspillage alimentaire, où en est l’Europe ?

Le Japon est le troisième pouvoir économique mondial en termes de PIB, derrière les Etats-Unis et la Chine, mais reste néanmoins fortement exposé aux chocs extérieurs en raison de sa forte dépendance aux exportations.
Selon les statistiques 2016 du FMI, le PIB du Japon est de 4.171milliards USD. Il en découle un pouvoir d’achat des plus élevés au monde (37e place mondiale en terme de PIB/habitant),avec un goût prononcé pour les produits et services de haute qualité et novateurs, créant les nouvelles tendances de consommation et de production dans l’Asie entière.
Le Japon négocie plusieurs accords de libre-échange, dont un avec l’Union européenne qui facilitera les échanges commerciaux. Le Partenariat Transpacifique a été signé en février 2016, mais le retrait des États-Unis de l’accord en janvier 2017 remet en question son entrée en vigueur.
L’accès au marché japonais offre de nombreuses opportunités d’affaires pour les entreprises européennes: accès à des produits de haute qualité dû à une forte compétitivité et point d’entrée pour le continent asiatique au complet. Le secteur des services compte pour plus de 70 % du PIB et emploie près de 70 % de la population active. Le secteur touristique est en plein essor, le nombre de touristes ayant atteint 19 millions en 2015, alors que le gouvernement s’était fixé l’objectif de 20 millions de touristes d’ici 2020.
Le secteur industriel est très diversifié et recouvre, tant les produits de base (acier, papier) que des produits de technologie de pointe. Le Japon domine ainsi les secteurs de l’automobile, la robotique, les biotechnologies, les nanotechnologies et les énergies renouvelables. Le Japon est le second producteur mondial de voitures et de bateaux. Le secteur industriel contribue à 27 % du PIB.
Le secteur de l’agriculture est hautement subventionné et protégé. L’agriculture ne contribue que de manière minime au PIB (1,2 %) et elle emploie moins de 4 % de la population active.
L’environnement des affaires japonais est remarquable car le sens de la loyauté et de l’honneur sont de réels atouts pour les hommes d’affaires: un «oui» reste un «oui» lors de vos négociations. C’est pourquoi, les Japonais recherchent des relations de confiance construites progressivement.
Par contre, la culture basée sur les apparences ou le protocole, le sens du détail et le besoin de négocier hors du bureau peut en dérouter plus d’un.
Les Jeux olympiques et paralympiques de 2020 organisés à Tokyo constitueront très probablement une excellente occasion de présenter les savoir-faire japonais au reste du monde et de créer des partenariats avec les entreprises et start-up wallonnes lors de cet événement grandiose.
Caroline DORIGNAUX
Hainaut Développement
+32 65 342 579
caroline.dorignaux@hainaut.be
AWEX Charleroi
+32 71 27 71 00
charleroi@awex.be
Les producteurs laitiers italiens doivent désormais indiquer l’origine des matières premières utilisées sur les étiquettes de leurs produits, y compris pour le fromage. Un article de notre partenaire, Italia Oggi.
Les producteurs transalpins sont désormais obligés d’indiquer l’origine des matières premières utilisées dans leurs produits laitiers et fromagers, directement sur les étiquettes de ces derniers. Cette mesure concerne notamment le lait UHT, le beurre, les yaourts, la mozzarella, les fromages et les laitages.
L’obligation, qui découle d’un décret interministériel du 9 décembre 2016, s’applique au lait de vache, de brebis, de chèvre, de bufflonne et de toute autre origine animale. Ainsi, l’origine du lait devra être indiquée sur l’étiquette de manière claire et visible, soit avec la mention du pays de traite, soit avec celle du pays de conditionnement ou de transformation.
Si le lait est extrait, conditionné et transformé dans le même pays, et ce, même lorsqu’il est utilisé comme simple ingrédient d’un produit laitier ou fromager, une seule mention s’appliquera. Par exemple, on pourra lire sur une confection de mozzarella produite entièrement en Italie : « Origine du lait : Italie. »
En revanche, si les phases de conditionnement et de transformation ont lieu sur le territoire de plusieurs pays, autres que l’Italie, les entreprises peuvent utiliser, selon la provenance, les mentions suivantes :
- « lait d’un pays membre de l’UE », si le lait a été extrait dans un ou plusieurs pays européens ;
- « lait conditionné ou transformé dans un pays membre de l’UE », si ces phases de production ont été réalisées dans un ou plusieurs pays européens.
Enfin, si certaines…
Source : L’Italie adopte un étiquetage très exigeant pour les produits laitiers – EURACTIV.fr