Il y a un mois, Bruno Leblanc ouvrait une épicerie locale dans le centre de Saint-Symphorien (Mons). Grâce à lui, on sait de nouveau se procurer des produits de première nécessité sans se déplacer hors du village, qui retrouve une vitalité commerciale au fil des ans.
A 57 ans, Bruno Leblanc s’est trouvé une nouvelle vocation: épicier. Cet ancien agent d’assurances a ouvert il y a un mois “Bruno”, petit magasin alimentaire le long de la Chaussée Roi Baudouin à Saint-Symphorien (Mons). “Le déclic est venu quand j’ai du réorienter ma carrière”, explique-t-il. C’est en revenant de vacances au Danemark, où les magasins d’ambiance sont en vogue, qu’il décide de foncer. En trois mois, “Bruno” ouvrait ses portes.
Mais pourquoi une épicerie locale? Par passion: “j’ai toujours été intéressé par les produits de bouche, confie ce Bruxellois d’origine, Saint-Symphorinois d’adoption, qui a fait les constats suivants: “premièrement, il n’y avait plus de magasin de proximité dans le village. Plus de boucherie, plus de boulangerie…Deuxièmement, Saint-Symphorien se redynamise: beaucoup de jeunes viennent y habiter, grâce à un nouveau lotissement. Et enfin, il y a le retour au circuit local dans les habitudes de consommation. C’est cet ensemble qui fait que je me suis lancé”.
Car c’est la particularité de l’épicerie: on y trouve uniquement des produits provenant d’exploitation située dans un rayon de 30 à 40 kilomètres. Le critère géographique est primordial: “je recherche plus le local que le bio”. Le concept a séduit: ouvert au bon moment juste avant les fêtes, beaucoup d’habitants ont déjà pu découvrir sa boutique et ses étalages de pains artisanaux, de bières locales, de charcuterie, de fromages de ferme…
Pour trouver les producteurs du coin, c’est vers internet que Bruno s’est tourné: site de l’APAQ-W, Hainaut Développement…Contrainte liée au fait de travailler avec des petits producteurs: ils ne font pas ou peu de livraison au magasin et c’est Bruno qui fait périodiquement la tournée des popottes. Pas de quoi le déranger néanmoins: dans son ancienne vie, il avalait 40 000 km par an.
Un village qui revit….
Source : Avec son épicerie, il fait revivre Saint-Symphorien – Toute l’actu 24h/24 sur Lavenir.net