“La transition énergétique ne se produit pas suffisamment vite pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris“, avec des investissements en baisse, les secteurs des transports et de la chaleur ‘verte’ à la traîne, et des subventions aux énergies fossiles toujours trop importantes, alerte le rapport 2017 sur les énergies renouvelables du réseau d’experts REN21 (Renewable Energy Policy Network for the 21st Century).
Le solaire et l’éolien deviennent “l’option la moins coûteuse“
L’an dernier, 161 gigawatts de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable (éolien, solaire, géothermie, etc.) ont été installées dans le monde, soit un niveau record, mais les investissements ont baissé de 23% par rapport à 2015, notamment dans les pays émergents. Le solaire et l’éolien deviennent dans certains pays “l’option la moins coûteuse“, par rapport aux énergies fossiles ou au nucléaire, se réjouit le rapport. “Les investissements continuent de se concentrer dans l’éolien et le solaire photovoltaïque, alors que toutes les technologies d’énergies renouvelables ont besoin d’être déployées pour maintenir le réchauffement climatique bien en deçà des 2 degrés“, note REN21.
Les subventions aux énergies fossiles sont toujours trop importantes
Malgré l’expansion des véhicules électriques, dopés par la baisse du coût des batteries, le secteur des transports “n’est pas encore considéré comme une priorité“, explique par exemple le rapport, en particulier dans le transport aérien et maritime. La production de froid et de chaleur renouvelables est aussi à la traîne par rapport au solaire ou à l’éolien. Autre inquiétude, les subventions aux énergies fossiles sont toujours…