Basée à Mons, UPcity propose, principalement aux pouvoirs publics, de les accompagner dans leur développement commercial. Depuis sa création en 2015, l’équipe d’UPcity a su convaincre de nombreuses communes mais aussi intercommunales de lui faire confiance. Pour des projets de développements commerciaux, mais aussi économiques et touristiques.
Dans peu de temps, Camille, Vinciane, Dylan et Pauline vont accueillir une nouvelle recrue qui va venir renforcer leur équipe. Un 5e membre pour UPcity afin d’accompagner la croissance de l’entreprise. Une petite équipe par la taille mais qui a, en quelques années à peine, réussi à se faire une belle place dans l’univers de la consultante et de la réflexion stratégique au service des pouvoirs publics et parapublics. Avec, au cœur de leurs activités, le développement du potentiel des territoires.
Une équipe polyvalente
Et, pour chaque nouveau projet, UPcity mobilise sa polyvalence et met autour de la table les bons interlocuteurs afin de trouver les meilleures réponses aux demandes de ses clients. “Une de nos forces c’est notre polyvalence, explique Camille LHOTE, Directrice d’UPcity. Mais nous ne pouvons pas tout faire et nous ne voulons pas tout faire. Nous nous reposons sur un ensemble de partenaires capables de nous apporter les meilleures solutions. Par exemple, si dans un projet il est opportun de réaménager une place, nous solliciterons évidemment un architecte. Et un architecte qui rencontre les objectifs fixés par le projet“.
Si, à l’origine, UPcity a axé ses accompagnements sur la dynamique commerciale, rapidement les volets économique et touristique sont venus compléter l’offre de ses services. Une évolution logique pour l’équipe. “Les projets sur lesquels nous travaillons sont souvent transversaux. Le commerce, seul, ne peut pas tout. Et, dans l’attractivité d’un territoire, les développements économique et touristique sont aussi importants et doivent entrer en ligne de compte dans une réflexion globale“. Récemment, UPcity a ainsi travaillé à la refonte de l’identité et de la stratégie de la Maison du Tourisme du Parc des Canaux et Châteaux, en région du Centre. Un travail global qui a abouti à la création d’un nouveau nom, d’une nouvelle identité graphique mais surtout, d’une nouvelle stratégie de positionnement touristique pour les 11 communes de la région du Centre. Un travail collaboratif entre les communes partenaires, les sites touristiques, les instances politiques et l’équipe de la Maison du Tourisme. Mais aussi les habitants.
Donner la parole aux citoyens
Une participation citoyenne qui, peu à peu, s’inscrit durablement dans les processus stratégiques des villes et communes. “Ces derniers temps, c’est un vrai changement. Il y a évidemment encore des questions sur la manière d’intégrer la participation citoyenne dans les processus. Tout n’est pas possible tout le temps et sur tous les sujets, mais c’est une vraie tendance. Et cette intégration du citoyen fait d’ailleurs désormais bien souvent partie des critères repris par les pouvoirs publics dans les cahiers des charges qu’ils établissent pour leurs nouveaux projets“.
Enracinée en Wallonie, UPcity a aussi développé des projets en France et travaille actuellement avec le Gouvernement luxembourgeois. “C’est vrai que le marché wallon n’est pas très vaste mais les demandes des acteurs publics sont nombreuses. Et nous avons également eu des opportunités en France, comme avec la ville de Belfort ou la Communauté d’agglomération Plaine Vallée, établie autour de la forêt de Montmorency. Et, aujourd’hui, c’est le Gouvernement luxembourgeois qui nous fait confiance“, explique la directrice d’UPcity.
Mesurer les impacts de la crise
Si la crise sanitaire est loin d’être terminée, ses impacts économiques sont, eux, déjà bien réels. Même si leur ampleur est encore difficilement quantifiable. “Aujourd’hui, le moratoire sur les faillites ne permet pas encore d’avoir une idée précise de l’étendue des répercussions, analyse Camille LHOTE. Mais les conséquences seront importantes, on le sait déjà. Notamment sur le tissu culturel et de loisirs. Deux secteurs qui étaient en plein boom avant la crise et qui sont très impactés. Les projets dans ces domaines étaient nombreux et certains seront probablement revus ou abandonnés“. Une crise qui a aussi eu comme effet de mettre davantage en lumière l’importance de la mixité commerciale. Un élément clef dans le redéploiement des centres-villes. “Il y a 10 ans, l’équipement à la personne était au cœur des stratégies commerciales dans les centres-villes. Mais aujourd’hui -et c’est accentué par les effets de la crise-, on se rend compte que les commerces de biens de première nécessité sont indispensables aussi, y compris dans des zones à forte densité commerciale. Une mixité qui doit aussi aller de pair avec du logement. Il faut pouvoir créer de la vie, du contrôle social. On se rend compte que lorsque cette mixité commerciale et sociale existe, la résilience est plus importante“, explique la directrice d’UPcity.
Et si la crise n’est pas terminée, le travail sur ses conséquences a déjà commencé pour UPcity via, par exemple, une collaboration avec la Ville de Bruxelles où la PME montoise évalue l’impact de la crise sur le commerce. Quels sont les secteurs les plus impactés? Les aides apportées sont-elles pertinentes? De nouveaux acteurs sortent-ils gagnants de la crise? etc. Autant de questions qui, dans la capitale et au-delà, mobiliseront probablement dans les prochains mois l’équipe d’UPcity.
Aurélien LAURENT